
Me rcctt. càinmon.
in ith. fub. not. p,
go. ad Gara.,
Aug. de dono per»
f e v .c . %®. ». 53.
flie r . ad Ctejiph.
e. 4.. & 6. /«/. 3 .
"Mereut. coimn. ad
i>np,-c. l . p. 6. td.
G a ï h .
Gennad. fçript. c.
;5?74 EÏ ISTOI -RE E c C L E ' s Ï A ’s t I QUE.
Orient 5 T 4îéodôt<f avêqMe dè Mèpfué f te l ’enféign’bît
Se on en fâpporcôit la fo'ürdëWxprincipes"d’Origëne.
Ru fin le Syrien étant'donc venu à Rome lotis le pape
Anaftufe-, é’eft-à-direvers l’an 4 00. y ^apporta le premier
cette' doéïrine'; Se obturne il étoit fin , i ln 'o fa
pas la publier lui-même, de peur de le .rendre odi ut ;
mais il trompa le moine Pela g e, 8e l’inftrufit à fond
de fes maximes. Ainii Pelage commença vers l’an
400. à difputer contre la grâce ; Si dans une convcr-
fation , un évêqùè aïânt rapporté ces paroles defaint
Auguftin dans fesconfelhons: Seigneur donnez-nous
ce que vous commandez, 8i commandez ce que vous
voudrez; Pelage né put Iàs'ioüffriQ Si s’échauffa pref-
que jufques à quereller celui qui les avoit rapportées.
A u refte, il prénoit grand foin de dtflimiilcr fes erreurs
1 il les faifoit prbpofer plus clairement par fes
difciples, pour voir comment ellesferoientreçues,Si
les approuver ou les condamner,'félon qü’il jugeoit
utile pour fes deffeins.' Ainfi fa doélrine s’étendit
beaucoup en peu de temps, ; ' "
Le principal difcîple de Pelage fut C c lc ft iu s , dont
lé .nom fu t auffi donné à la même herefief II étoit
de n o b le 'ra c e j 'eunuque de' nâiffancé après avoir
exercé quelque-temps la fonc tion d’avocat , il entra
dans un monaftére , d’où il écrivit à fes parens trois
lettres ^qui ne coritenoiènt que de s -exh or t a ti o ris; à; fa
ve rtu. Enfuite il s’attacha â ‘ Pelage >, Se cbmmençaâ
parler contre le péché origifiel. L e maître Se le dif-
ciple àvoient tous deux beaucoup d’efprit Si dé fub-
t ilité , niais Celeftius étoit plus libre Se plus hardi. Ils
forcirent de Rome un peu avant fa-prife , c'eft à-dire
vers l’ah 405. Ils pafftrent , comme l’on c r o i t , en
Sicile & de-là en Afriqu e . Pelage arriva à Hippone
L I VR E VI K G T - T R O ï S I E-’m E.‘ 3 7 ^
en 410 mais.ft n’y fit que palier fans dogmat i fc r . i --------—
De J 4 .il' vintça^C^thagç.jiQÙrS'i.¡Aiugqftjii.•qmi..avoiti AtH# 4 l *4
déjà offi parler de?ffis.erreurs, le vit une foisouideux:.
J mais-;i.l étoit , rout occupé de la conférence avec ¡es'
Dopatilles.; ear:feétoit;xn 4M- 'Pelage, s’embarqua:à: m gep/ttUg.n-.
Carthage , Si;pa’flà en Paleftinc' où il demetya lon g - **•
teiiipSr.r/r .oinOîqcd ah fnimrnl-iou §S<$ %_ . ïv.'n
Celeftius tâcha deffefaire ordonner prêtre à Cartha- n.
ge ; mais comme il enlcignoit ouvertement l'on bere.-'i
fie j il fu t acenfé idëvant l’éveque Autclius ; vers le :ge'
: comnleiiQe.m3eJ.V-idp 1 Pan .412t.. .pair le. diacre ;ftaùliiï,'de!
Milan : le même qui en ce même temps étEHqrl'oeîieje:
I de S. Ambroifeàla'prieredeS. Àuguûin. Abrelkis af-: ‘-H
fembla donc 1111 concile de plufieurs évêques, où Paulin
prefenta deux libelles contenant les erreurs dopt'il
accufbit Celeftius, réduites à fept articles. L’e premier
qu’Adam avoir été:fait mortel : enforre que foit qu’il
péchât ou qu’il ne péchât p o in t , il dev.ojt mourir.
II. Que le péché,d’Adam rea nui,qua lui feul j& non
au genre .humain. III . Que les-cnfans’qui naiffcnt ,
font au même état, où Adam étoit avant.fon péché,1
IV . Que la mort ou le peclié d’Adam n’eft pas caufe
de, larnort de-tout le genre humain ; ni- la réfucreétion
de J. C . caufe de la réfurreétion dé tout le genre humain.
V . Que la loi envoie au roïaume des cieux
comme l'évangile. V I . Que même avant la venue de
J .C . i l y a eu des hommesimpeccablësijjc’çft-à dire
fans péché, V I I . Que:lesienfans fans être baptifez^
ont la vie éternelle.
Sur le feçond 8e troifiéme article, Celeftius d i t ,
que c’étoit des queftions problématiques,que l’on 1§|
pou voit foutenir de part Se d’autre qu’il connoif-
foit plufieurs prêtres,.qui moient le'peché originel.