
An. 39 y,
X.
Cluîte des here-
ii.es.
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epif.
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3.8.
C■ Th. de heret,
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Goer.J i.e.Zm
More. Chr. an»
3.9 f -
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Stfp liv. 2CIX. n.
$0 H s t o i r e E c c i e s i a s t i q ü e ;
‘ & les autres recueils des vies des peres.
La mort de 1 empereur Theodofe n’arrêta p©m£
le progrès de la religion: au concraire ceux qui gou-
. vernoient attribuant à fa pieté la défaite d’Eugene &
des autres ty r a n s , s’appliquèrent^ l ’imiter. Ils con-
; armèrent les loix qu il avoit faites en faveur de la reli-
. gion 8c en ajoutèrent de nouvelles. Nous avons une
loi d’Honorius pour confer ver les privilèges des égli',
■ fes en-3ÿ 5 . fept d’Ai.cade.conrrelesberetiques} & une
contre les payensjdonnées à C. P. partie en 394 pen-
dant la vie de fon pere occupe en.OccidenE, partie en
| 9J. depuis fa mort ; la plupart adrefféesàRufin pre,
ret du pretoired’Orienc, & comme l ’on croit dref-,
ieespar fon confeil : car il avoit la principale autorité.
Mais étant fofped; d’afpirer à l’empire il fut tué 1®
2.7. Novembre de la même année 393.
Les payens fe convertiiîoient, 8c les hérétiques re-'
venoient a 1 eglife catholique ': particulièrement le?
Eunomiensôc les autres Ar iens; à qui leurs divifion?
faifoient ouvrir les y eu x ,& juger que k vérité n’étoic
pas de leur cote. Les Macédoniens n’avoient point
d eveques à C. P. 8c n’étoient gouvernez que par de?
pretresdepuisqu’Eudoxe leur eut ôté les églifes : ce
qui ne contribuoit pas peu à les affoiblir. Les No v a -
tiens etoient auffi troublez par le fchifme de Sabba-
uus : maisils fe foutenoient à C . P. par la réputation
de leur evêque Siiïnnius hommed'efprit 8c célébré en
on tems par plufieurs reponfes vives & ingenieufes.
On v anto i t fort fa fcience 8c fa vertu : toutefois il
v iv oi t délicatement, fe baignoit deux fois le jour 8c
poftoit des habits blancs ; au lieu que les perfonne?
de piete s habilloient de noir#
En Afr ique la divifion des Donatiftes çoBîinuoijî
L i v r e v i n g t i e’ me. f i
foujoiirs, & ilsabufoienc des loix données contre les
îbereciques pour fe pourfuivre les uns les autres. En sufJiv,m „.
exécution du concile de Bagaïe tenu par les Primia- sj^ n i .
niftes, le délai qu’ils avoient donné aux Maximiani» ©•*/*. Moites
pour fe réunir à eux étant paffé 8t deux mois au-
delà,les Primianiftes prefenterent requête au procon-
fulde Carthage le 2. de Mars 395,. contre Felicien de
Muftite 8c Prétextât d’A i fu r i te , tous deux Maximia-
niftes ; pour les faire chafler des églifes 3 8c cette "
pourfuite dura jufques au ü . de Décembre de l’annee
fuivante39<J. Les Primianiftes le difoient catholiques, MiJkfi. ?/.■*•
&c pour le montrer ils produifoient leur concile ou
les Maximianiftes étoient condamnez ,- demandant
qu’ils fuffent chaifez des églifès enver tu des loix impériales
contre les heretiques, Le juge par connivence
ou par ejreur prononçajgp leur faveur-, Sc en plu-
fleurs endroits les Maximianiftes furent chaifez pat»
autorité de juftice. ,
S. Auguftin fai foi t toujours à Hippone les^ fon- s.Augïftmprÿ-
€fions de prêtre fous l’évêque V a l e r e ,. ôc pnechoit lesA'
avec un grand fuccès. La fête de S. Leonee eveque
d’Hippone étant proche , le peuple murmuroit de ce
qu’on vouloir l’empêcher de la celebrer avec les réjoui
tïances ordinaires : c ’eft-à-dirè de faire dans 1 e-
glife des fe f t in s , qui dégeneroient enyvrogneries &c
en débauches. Car le concile d’Hippone tenu en 393-
avoit ordonné, qu’on detourneroit le peuple de ces
fef t ins,, autant qu’il feroit poiïible. S. Auguftin , qui
avoit confeillé ce règlement, fçaehant le murmure du
peuple, commença dès le mercredi , qui precedoit
la fê te , à lui parler fur ce fojet : à l’oecafion de 1 e- zpiji.i
y angi le du jour ouon avoit lu ce paffage : Ne donnez m «tti.m. i.
pas. les chofes faintes aux chien s , Sc ne jettez pas