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quc^£«.ftjUç o q jp isJu ï fit.g^pr^-^w^çcîan^fjfio^;«
m^is il ne le s jçg a tq o it que çomrpe des marques -dtj
plaiflr que leur, donnait fon diïcours • &• il ne crut
à^oir fait ,rque qq^n^l i,Hes, e.ûi. touchez jufquq
aux larmes.a1q.i;S;Î) ^ n i l ,.,en felfexeiçaqtj t;o,us À'Çem
are'grâces,, à S f f e ; Il racontoit lui-même ce fuccès
plus de huit ans après, & çémoignoit que ce défordre.
n ’ayoît point recommencé. _*■ : ,,, v .
l v i . Tjàndis’ qu'il étojt à.,Ççfaj:.ée ,. un moinejnqmu^
Au^umn a fop- > & uti évêque.nommé..Mureffe,dui firent voit
tar, à Mtrcator. des lettres de l ’évêque O p tâ t , fur la queftion de l ’ori-
Aug.c. ai. gine des âmes 3 & le prièrent d’en d ire fo q fentiment.
I l emécriyit.donc à Optât : & ,d ’dBor4 ^ dui déclaré,
qu’il 11 a jamais ofé décider cette queftion, taqt elle
lui paroît difficile ; mais, quelque parti que l ’on prenn
e ,,i l faut fur toutes, çhofç,s cpnferver.la foi du péché
originel contre des Pela£icns, dont l’erreur ,étqit “r ‘ \ | ^ ' * f *1 ? 1 ' D 1 .# f îO f ' i i-ÙÀ ] , J 7 : .*
déjà cond amn é e ,pa rtout le mondé ; il envoie à Optât
la lettre que le papç Zofime.yenoit de publier fur
rfàjgg ce fujet. Etant de retour à Hipppne , il répondit à un
laïque nommellyierçatqr , qui lui ,ayoit,. écrit dès le
temps qu’il étoip a Carthage , fur les erreurs des Pela-
giens ¡ contre lefqùels Mcrcator étoit fort zé lé , &
avoit même compofé un l iv r e , qu’il en vo ïo it à faint
Auguftin. p ou r,l’examinçrp Dans cette lettre , faint
Augùftin parle ainfi à l’pccafion d’une queftion ,cu-
».i;. fieù fe ïP o u r m o i, je vous l’a vou e , j’aime mieux apprendre
qu’enfeigner. Car la douceur de la vérité nous
invite à apprendre , & la charité doit nous contraindre
d ’enfeigner : mais nous ne devons enfeigner que
quand la charité nous y contraint. Il envoïa cette
L I V -R Ë V I N G T -T R O I S i E*M Ei Æ ÿ .
lettre à Mcrcator par A lb in àcolyfchc d é 1 l’églifc R o maine
: qu’il chargea aüfti d’une petite lettre-au prêt;re:
Sixte , pour le féliciter de la force avec laquelle il s’é - ' Ef. t}l. */.,04l
toit déclaré contre les Pelagiens -, & quelque temps1
après, il lu i,e n 'é c r iv it une plus a-mplépar le prêtre
Firmus, qui lui avoit apporté une lettre de Six te , & I0}.
qui retournoit.d’Afrique à Rome.
Dans cette let tre, faint Auguftin exhorte S. Sixte l v i i .
à s appliquer à l’inftruiftion de ceux qu’il avoit affiez Lctue 11 ilïte‘
I épouvantez ; Si pour le fortifier cbntr’eüjr, il répond
I à leurs objeétions. Ils c ro ien t, d i t - i l , qu’on leur ôte
I le libre arbitre, s’ils conviennent que fans le fecours
de D ieu , l’homme n’a pas même là bonne volonté f
I & ils ne comprennent pas qué loin d ’affermir le li bre
arbitre , ils le mettent en l’air : ne l’appuïant pas
I fur le Seigneur, qui eft la pierre-folide. Ils s’imagi- ».«.
I nent reconriokre en Dieu acception de perfonnes ,-
I s’ils croient que fans aucun mérité p récèdent, il fait
I mifericorde à qui il veut/, & ils ne éonfiderent pas , '
I que celui qui eft condamné, reçoit la peine qui lui eft
I dûë ; & celui qui eft délivré reçoit là grâce qui ne
I lui eft pas dûë : enforte que l’un n’à point de fujet
I de fe plaindre, ni l’autre de fe glorifier. C ’eft plûtôt
I là le cas où il n’y a point d’acception de perfonnes,
I quand tous font enveloppez dans la même malle de
I condamnation.
Mais, difent-ils, il eft injuftedansune même mau- »;?;
I vaife caufe de délivrer l’un & de punir l’autre. Il eft
I donc jufte, répond faint Auguftin , de punir l’un Si
! l ’autre : nous devons donc rendre grâces au Sauveur,
I de ne nous avoir pas traitez comme nos femblables.
I Car fi tous les hommes étoient délivrez , on ne ver-
I roit pas ce que la juftice doit au péché : fi perfonne
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