
P r a t .fp ir it . c. 214;
« 3 .
Creg. Turon. de
g lo r . mart, c. 14.
Caffiod. y î i i . v a r .
nxxxvr.
Livre de S. Au-
guftin de ia T r inité.
E p ifi. 1 7 4 .
i i r . T r tn it . in it ,
f ? n . 3.
476 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .'
fonts baptifmaux fe rempliifoient deux-mêmes tous
les ans la nuit de pâque à l’heure du baptême folem-
n e l, fans qu’il y eût ni canal, ni tuïau,ni aucune eau
vo ifin e , 5e après quel’o n a vo it baptifé le peu degens
qui s’y trou vo ient, l’eau s’écouloit comme elle étoit
venue,fans avoir aucune décharge,, Ce tte année donc,
après que l ’on eut récité les leçons ordinaires pendant
la nuit de pâque , le prêtre voulant baptifer félon fa
coutume , attendit inutilement l’eau jufqu’au foir ,
8c ceux qui dévoient être baptifez fe retirèrent. Mais
la nuit du lamedi au dimanche vingt-deuxième d’A-
v r il, les facrez fonts furent remplis d ’eau à l’heure
convenable. Ainfi il parut évidemment que les Occidentaux
s’étoient trompez. Pafchafin évêque de Lyli-
bée rapportoic ce miracle vin gt-fix ans après, fur le
témoignage d’un diacre nommé Lïbanius. On en rapporte
pluiieurs femblables de fonts baptifmaux remplis
d’ejux-mêmes.
Saint Auguitin acheva vers ce temps-la fes livres
de la T r in i t é , commencez vers l’an 400. Il avoit
laiifé cet ouvrage, voïant qu’on lui avoit dérobé les
premiers livres avant qu’il les eut achevez 8c corrigez
: car il avoit réfolu de les publier tous enfemble:
parce qu’ils font liez par un progrès fuivi dé connoif-
fance. Il fe laiila toutefois perfuader de finir cet ouv
ra ge , 5e de le corriger, non comme il vouloir, mais
comme il pouvoit : pour ne pas trop changer à ce
qui avoit été publié malgré lui. Il l’entreprit pour
fatisfairc à plufieurs queftions qui lui étoient propo-
fées par ceux qui ne s’en tenant pas à la fimple fo i,
vouloienc qu’on leur rendît raifon des myfteres ; &
pour fuppléer à ce qui manquoit fur cette matière
<jans les écrits des L a tin s , en fayeur de ceux qui ne
pouvoienf
L i v r e v i n g t - t r o i s i e’m r
pouyoieaaÆ lire les auteurs GrecsuMais çotmiie d-1 ju -
geoit cjue peu de gens pouvoient entendre ifésdi\fife£‘l
il les interrompoit fouvent pour -des ouvrages utiles’
àplus:de perfonnes, &c par confequent plus preilez. •
Le traité de la T rinité c il dtviiéemq'ôlinzft li-vres j
dont les fept premiers font eniploleziûàélxp'lï«ü,éi?;cë
qui nous a été révélé fur cd myile-rè,fuivàntl’éêrkure
& la tradition. Il établit principalement l’égalité dés
perfo npes divines & répond aii'X objcÆôUs dés A ricrt s:
pactiEulierement à celles qu’ils :tiro iih è des divérfes
apparitions de Dieu avant T inëarnafiôii dû Verbe •&
montré qu’il n’y a pas de-raifon dé lés attribuer à une
des perfonnes plutôt qu’à ïl’aUtie j i Ib ekpliqüe> chay*
ment il eit d it ,.q u e le Fils c iR v V c r t f iA k fà g e i lê d u
Pere, quoique des trois perfonnes Toiefrt une même
vertu 8c une même fagciTe. Enfin il décide nette--
ment lasqueltion des h y p o ib f e s | fis célébré elitre les'
Grecs 8c les L'atinp. ..D&ns-de huitième1iivrfc^ il» eomk
menceàimontrercomment lambur-diPbien^ébhime
l’amour de :1a vérité & de la jufticenous-mene naturellement
à la connoiiTançei de k nature'divmeq 8c if
continue dans les livres fùivans; à montrer jq ü è : ncius
uouvoris eninotre ame l’image de la Tr in ité : & que
I on eh vo it des traces, quoique fort-éloignées, même
dans-la nature corporelle. Ces dcrriiersYlivres côn,-
tiennent ce q u i! y a: dd plus élèvé 8c de phi s folide
dans lmmétaphyfique, principalement fur la cfifbnc-
rion de l’ame 6c du corps, & la nature dé la fubftan-
ce fpirituelile v8c cet ou vragé en général c il un des plus
importuns fftfi kifiri© A uguft^iÿ. - 1 1 l’â-difciïT à 1A tirélïiaè1
etaquende ¡Gar-tbagé1, ¡5 * kptefquékénipi aptes àil lui
dédia celui qu’il écrivit fur les actes du concile de
haleltinev-’ - . a liT p k o q ^ m fb l T si, o lb n co ol ï%
Tome V . M m m
•E/é ièjY-M. ait
Evod\ /A 't .1’
L ib . i . I I .
III.
vr. i . Cor. i . 24.
L ib . v u . c. 4
c. 8. p. ,
Sup. I. xv i i . n .
2 9.
Y I I I . XI.