
xx xy rv
Lc ttrç de S.. A_u-
guitin des aftes
de Paleftine.
De gefi. Pelag.
c. i.
Retrait. Il] c, 47.
T)ege(l. c . i . n . l .
( . 9• ». 17* 19•
c - 17 ,» . 4 1 .
C. I I .
^•34- 35
4 jS. I I J S T Q I R E E C C L E S I A S T I QUE.
, C a r il reçut enfin les ade s qu’il deiiroit depuis
lo n g - tem p s , pour, yoir >de quelle maniéré Pelage
a vo it été abfous : fe doutant bien qu’il avoit furpns
les évêques; Il trouva la choie comme il l’avoit pen-
fée , ôi rendit beaucoup de grâces à Dieu de ne sotre
point trompé dans l’opinion qu’il avoit due de Ces
confrères. Mais parce que Pelage & fes fedateurs fai-
foient fonner haut cette abfolution ,S . Auguftin qui
n’a vo it ofé en écrire , jufqucs à ce qu’il eût la, preuve
certaine du fait : compofa; un: traité exprès fur ces
a d e s , où il examine en détail tout ce' qui fut reproché
à Pelage dans le concile de Paleftine ; & toutes
fes réponfes. Il montre qu’il n’a été abfous que
parce qu’il a dillimulé les erreurs, Içs enveloppant
fous des expreffions; amb iguës,, ou qu’il les: a niées
expreflement. D ’ailleurs il n’avoit point d’adverfai-
res envtête pour démêler;fes:|é,qui.YQques;, principalement,
devant des.év,êqûe§iG"recSI, qui ne pouvoient
entendre fes écrits que ipar-interprète , au lieu quil
s’expliquoit lui-même en grec. Il n ’y a voit perfonne
pour lui oppofer des. palTagcs.de fes mêmes é c r its ,
qui auraient montré q g ’il.çrifeigno.it.en effeexe quil
nioit alors de bouche. Les évêques de.Paleftine ne
voïant point.tout cela, & n’entendant dire à Pelage,
que des propofitions o rth od o x e s , eurent raifon de
Tabfoudre., Et c’e fta in fi que faint, Auguftin, les ex-
eufe avec une diferetion & une charité remarquable.
Mais il foutient que Pelage n’eft point juftifié pour
. cela : puifque fes écrits ,& tout le refte de fa conduite
donnent lieu de le foupçon&er de:n’avoir point
. changé de fentimens. Gequi.demeure confiant, c’eft
que l’herefie dont il a é té a c cu fé , a été condamnée
par le concile de Paleftine, puifqu’il n’a été abfous
qu
L i v r e v i n g t -t r o 1 s r e.’m e . I 4
en la- condamnant. Et ,comme P e la g e ; prehoit
avantage des lettres obligeantes de;que.lqucs évêques:,
& d’une de faint Auguftin même ; il la rapporte
l’explique d’une maniéré qui fait voir âvec quelle cii!r
confpcdion il choififfoit &■ pefait.*toütçs .fes-iparolesi;
même celles qui femblent n’être qttd de 1.4 , civiUtJé
ordinaire. Pour donner plus d.’autorité^à;cetr©uVrtage
& le faire plus eonnortre, il l’adreffaÙ: Aurdlius év êr
que de Cartilage. , .c: ,1 n ch h ..’ig rni'i cl>
Saint, A u gu ftin fçà v o it que S. Paulin de.îSfoieiavÎQil:
aimé Pelage, Xomme un grand 'ferViteur d&SDie.uri.Sf
il avoit appris que dans là même ville il y a v o it des
gens opiniâtrement attacher àjjes erieurs^jufqujQS, à
dirç qu’ils abandonneraient pejage^if ile eo ititm i^ u il
:eut anitthématifé au concile de; PalettinccèuX epu xft-
foientque les enfa-ns. non ,baptifç&.avQisntilâ vifi é ten
nelle. Saint Auguftin trouvanr d o n e l’oecaimn.favo,-
rable d’un nbmntéJanvier irvers ,Jç
écrivit i & Paulin. un§igfàiide,Jettre^ΫoM pQVircfe ù r .Hi
tenirfà f o i , d o n t .i l ne; doutoit pas;,:.»ta^ pour lui
aider à .la- foutenir contrg- |fes heretrquss.,- ¡Çm .faint
Paulin ne s’étoitjpas^ppljqué ;d’affe%)bQh.neih§urçc;è.
l’étude de la religion, pou r êtro pcofond. theplogiem
Saine Auguftin lui marque d ’àjbpfd qu’il. a ltû-mêiyie
aimé Pelage, le croïant o rth od o x e , & quakfi’a,
êru facil.emsht 'èQ.que l ‘o s .«lift# eJif3Sr§.jjufquesù
». I.
çe qu’il les ait trouiyée^daftsilê li? r^ 5}tti^vfeF 'T-l
envoïé par Timafe & Jacques. Il du enfuite ce qui i , ,
s’étoit paifé en A fr iq u e•& à Rome fous le pape Inno- ■
cen t, & çomm«iP.elagê été .^ n d am h ên j& r il
elivoïe toutes ljàs-pieéessàj S.-.'Paulinf,PuiS;iL.élja'blitJia
dodrine Catholique tourh u1t la neccihté de la-grâce a
l’imagination de
X X X V IT L
Lettres à ftuïît
Paulin , à Darda-
nus & à Julienne.
18 S.*»/. 106.
». j*
& réfuté en particule1er ceux
M m m ij