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X L I .
ï l prend íoin des
autres égliies.
€oz.om. 8. c» }.
Tbeod, y, c, 58.
fheod. y. c. 3 o.
96 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
montrais pierre oui on voyoi t la marque de la mor-
fure, & qui étoit d’une matière & d une couleur extraordinaire.
Elle demanda pardon avec larmes,St v é cut
en bonne intelligence avec Ton mari.La pierre mi-
raculeufe fur gardée dans le tiefor de l ’égliiede C. P.
& on 1 y voyoi t du temps de Sozomepequi raconte
cette hifloire.
^ Saint Jean Chryioftome ne bornoit pas fes foins
a fon e g l i fed eC . P. il les étendoit fur toutes les égli-
fes. . 11 reforma celles des fix provinces de Tbra ce ç
celles des onze provinces d’A f i e , & des o. :ze provinces
du Pont, ce font en tout vingt-huit provinces,'
Dès le commencement de fon épifcopat , il entreprit
de réünir les évêques d’Or ient , avec ceux d'Eg
yp te & d Occ ident , dont ils étoient divifez au fujet:
de Paulin. Il pria Théophile d’Alexandrie d’y travail-
1er avec l u i , & de reconcilier avec le pape l ’évêque
Flavien, qu’il regardoit toujours comme fon maître
& fon pere fpirituel. Théophi le en étant convenu,
on choifit A cace évêque de Berée , & le prêtre Ifi-
dored’Alexandrie, pour alleràRome. Ilsynegocie-
rentavecfuc cès , Ôc revinrent en Eg ypte, d’où Acace
retourna en Syrie , portant àFlavien & aux fiens
des lettres pacifiques des évêques d’Egypte & d’Occ i -
dent. Ainf i la communion fut établie entre ces ér
glifes.
Saint Chryfoftome s’appliqua auffi à la converfion
des Scythes. Il en trouva à C. P. qui étoient Ariens ;
& pour les ramener , il leur donna des prêtres , des
diacres, & des leêfeursde leur langue : & leur deitina
une églife particulière , où il alloit quelquefois lui-
meme , &leurpa r loi tpa r interprète. l ien convertie
ainfi plufieurs. il aprit qu’il y avoit des Scythes N o made^
A n . 399
Sur■ 16. Febr•
Theod. j . c,
L i v r e v i n ô t i e ’ m e ; £7
ñiades, c ’eft-à-dire pâtres & errans, campez près du
Danube,quidefiroient de s’inftruire dans la religion.
Il chercha des hommes apoftoliques , qu’il leur env
o y a , & ils y travaillèrent avec fuccès. Sçachant qu’il
y avoit des Marcionites dans le territoire de C y r ; il
é c r iv i tà l’évêque, l’exhortant à en délivrer le pais ,
& lui offrant le fecours des loix imperiales. Il aida de ^s-perph.^.
fon crédit le diacre Marc , envoyé par S. Porphyre
évêque de Ga ze , pour obtenirla proteêlion de l’empereur
contre les payens ; & procura la démolition
des temples de la Phenicie. Il aifembla des moines
z e le z , qu’il envoya travailler à cet ouvrage , auto-
rifez par des referits de l’empereur, à qui toutefois il
ne demanda rien pour les frais de cette million : mais
des dames riches & pieufes y fournirent abondamment.
Nous avons en effet une loy d’Arcade du troifiéme
des ides de Juillet fous le confulat de Théodore ,
c'ef l-à-diredu 13. Juillet 399. qui ordonne d’abatre les
temples de la campagne , mais fans bruit &: fans tu-
multe. Et comme elle eft adreffée à Eutychien prefet
du pretoired’Or ient , on croit avec raifon qu’elle regarde
laPhenicie. Une autre loy de la même année £• »■« c. as. *
du fécond jour d’Oéfobre, défend le fpeétacle honteu
x , nommé Majuma , qui avoit lieu principalement
dans le mêmepaïs. Honorius de fon côte, ou
plutôt Stilicon fous ion nom, fit auffi des loix contre
les payens. Il y en a trois de cette année : une du 19.
de Janvier adreffée aux gouverneurs d ’Efpagne &
des cinq provinces de Gaule -, qui en défendant les
facrifices, défend auffi d’ôcer les ornemens des ouvrages
publics : c’eft-à-dire les ftatuës qui étoient
dans les bains, les places publiques, les rues & les
Tome y . jq
X L II.
Loix contre l’i-
dolatrie.
May & ibi. Go»
thofr.
L . 1 j . C. Th. dé
m