
A h» 328.
t. 34.
r. m
e. 14.
* 84.
c . z S.
*• 19.
c. 3 0.
s. 18.
*. 17.
X X X I I I .
Suite dcscànons
<ic Curchage.
c 3 6.
c J7.
Cf 49.
c . 40.
f.3 8 .
80 H i s t o i r e E c c l e é i a s t t c f o i l
prietaire; 8c l’aliénation qu’il en aura faite , fans î't
confentement 8c la ioufcription des clercs, fera nulle.
L ’évéque aura un iiegeplus élevé dans l’eglife : mais
dans la maîfon,il reconnokra les prêtres pour fes collègues,
& ne fouffrira point qu’ils foient debout, lui
étant affis,en quelque lieu que ce feit. Les évêques
ou les prêtres venans dans une autre égli lè, garderont
leur rang ; Scieront invitez à prêcher, 8c à confa-
crer l’oblation. Celui qui forcira quand l’évêqua
prêche,fera excommunié. L’évêque ne doit empê*-
cher perfonne,-foit payen, foit heretique, foit Juif,
d ’entrer dans l’églife pour cuir la parole de D ie u , juf-
quesàlamef fedes catecumenes: c'eft-à dire jufquesà
ce qu’on les renvoyé. L’évêque ne fe difpenfera point
d’aller auconcile , fans eau fe grave; Sc en ce easy en-
voyera un député. Le concile reconciliera lesévêques
divifez. Il jugeral’aceufationintentée par-l’évêquey
contre un clerc ou contre un laïque. Si les juges prononcent
en l’abfence de la partie, la fentenceiera nul-
le , 8c ils en rendront compte auconcile. La condamnation
injuile prononcée parun év êque , fera revu«
dans un concile.. Les tranflations font défendues: li
ce n’eft pour l’utilité de l’églife, par l’autorité du concile
pour les évêques,- 8c par l’autorité de l’é v êque y
pour les prêtresSc les autres clercs.
Les.prêtres qui gouvernent lesparoiffes, demanderont
le crème avant pâque à leurs propres é v ê ques,
en perfonne, ou par leur facr-iftain. Le diacre eft
le mi ni lire du prêtre,comme de l’évêque. Il ne s’ai-
foyraque par l ’ordre du prêtre. Il ne parlera point
daris l’aifemblée des prêtres, s’il n’t il interrogé. En
prefence du prêtre, i l ne diftribuëra point au peuple
i’euchariilie du corps de J.-C. li ce n’eft par fon
L i v r e i n g t i e* m e .’ 8 r
ordre,en cas de néceffité. Il portera l’aube pendant
l ’oblation ou la leéture. C ’ell la première mention
que je trouve d’habits deftinez au fervice de l’autel.
Les clercs ne doivent nourrir ni leurs cheveux ni leur
barbe. C'étoic l ’ufage des Romains en ce temps-là. ils
doivenc faire paroître leur profeihon dans leur extérieur:
8c ne chercher l’ornement , ni dans leurs ha-
bics, ni dans leur chauiTure. Ils ne doivent point fe
promener dans les rues 8c les places ; ni fe trouver
aux foires que pour acheter ; fous peine de dépofition.
Celui qui manque aux veilles fans maladie, fera privé
de fes gages, Tous les clercs qui ont la force de
travailler doivent apprendre des mét iers, 8c gagner
leur vie : c’e ll-à-dire, de quoi fe nourrir 8c fe v ê t i r ,
foit par un mét ier, foit par l’agriculture , quelque
inilruits qu’ils foient dans la parole de D i e u , fans
préjudice de leurs fonctions. On condamne les clercs
envieux , délateurs, dateurs, médifans, querelleurs,
j ureurs, boufons, ou trop libres en leurs paroles: ceux
qui chantent à table, ou qui rompent le jeûne fans
neceffité. L ’évêque doit reconcilier les clercs divi-
fe z , ou les dénoncer au concile. On. ne doit jamais
ordonner clercs, des feditieux, des vindica t i fs , des
ufuriers, nidespenitens , quelque bons qu’ils foient.
On avancera dans les ordres les clercs qui s’appliquent ,
à leur devoir au milieu des tentations : ôc on dépofera
ceux qu’elles rendent negligens.
Celuiqui communiqueou qui prie avec un excom- s
munie, fera excommunié. Le prêtre donnera la peni- 7
tence à ceux qui la demandent : mais on recevra plus ■?.
tard les penitens les plus negligens. Si un malade 7
demande la penitence, 8c qu’avant que le prêtre foit
venu , il perde la parole, ou la raifon : il recevra la
Tome L
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57. 58.60.