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d ou vient le nom de papier , parce qu’on s’en fervoic
auih pour écrire. Ce paquet etoît leur chevet pour
la nuit & leur fiege pour le jour : ils s’en iervoient
auffi dans 1 eglife. Les nattes étoient de jonc ou de
feuilles de palmier | & ils les faifoient eux - mêmes.
. Us ne s’affembloient point le jour pour prier enfem-
ble , fi ce n ctoit le famedi & le dimanche à tierce
pour la communion. Les autres jours ils demeuroienc
dans leurs cellules à travailler en priant continuellement
: car ilsavoient reconnu , que rien n’eft plus
. propre à fixer les penfées & empêcher les diftra-
¿l ions, que d'être toujours occupez. Ils travailloient
même la nuit quand ils veilloient. Et afin que le travail
fût compatible avec la priere , ils choifiiToient des
ouvrages faciles Sc fedentaires, comme de faire des
nattes & des paniers. Ces moines d’E gypte étoient
ceux de: tous qui recommandoient le plus le travail
des mains comme l ’unique remede à l’ennuy de la
folitude, & une infinité d’autres maux. Ils difoient
que le moine qui travaille n’a qu’un démon pour le
tenter , & le moine oif i fen a fans nombre. Ils neper-
mettoient point que les moines reçuiïent rien deper-
fonne pour leur fubfiftance ; au contraire ils travailloient
fi abondamment, qu’ ils exerçoient l’hof-
pitalité envers ceux qui les venoient v i f i t e r , & en-
voyoient de grandes aumônes dans les lieux fteriles
de la Lybie , & même dans les villes pour- les pri-
fonniers. Ils fe fondoienr outre l’experience fur les préceptes
& l’exemple de faint Paul. Toutefois nous
trouvons des exemples de liberalitez faites au moines
memed Eg yp te .C eq u i fa i t croireque l’on fe difpen-
foit de cette réglé de ne rien prendre dans les cas de
neceffité.
Il
L i v r e v i n g t i î ’ m î .' a j
î l y avoit alors des monafteres dans toutes les parties
de l’Egypte. Les plus anciens étoient dans la bafle
Thebaïde vers le fond de la mer rouge. Là étoit le
mont Colzin où mourut S. A n to in e , Sc 1» mont Pif-
p e r , autrement la montagne extérieure , qu’il avoit
auifi habitée ; & où demeurèrent la plûpart de fes
:difciples. On en comptoit jufques à cinq mille, qui
après S. Antoine furentgouvernez par un S. Macaire,
autre que les deux dont nous avons parlé , l’Alexandrin
& l’Egyptien. S. Poithume les gouverna après S.
.Macaire. Il y avoit un monailere de l’autre côté du
¿Nil, près de la ville d’Hermopole, où l’on croyoit
¡que la iainte Vierge & S Jofeph a voient amené J e s u s
¿enfant •,& que l’on nomme aujourd’hui Matarée. Là
viv oient environ cinq cens moines fous la conduite
d e S. Apollon ou Apollonius, qui fut mis en prifon
.fous leregne de Julien. Leurs habits étoient toûjours
L l'a n c s.,i 1 s ob fe r y.oi e n t u n e g r an d e p ro p r e t é , & i l leur
rConfeilloit decommunier tousles jours. Saint ifidote
.gouyeraoir aufll dans la Thebaïde une communauté
d e mille moines, qui gardoient une clôture tres-
texaéte. Au dedans de Leur enclos;, ils avoient des
.puits, des jardins, & tout ce qui leur étoit neceifaire.
Perfonne n’y entroit que pour y paifér fa vie.Un viei llard
gardoit la porte pour répondre aux furvènans, &
exercer l’hofpitaliîé. Le prêtre Diofcore gouvernoit
.environ cent moines dans quelque endroit de la T h e baïde.
Près d’Ant inoopol is, il y en avoit environ
deux mille : dont quelques-uns étoient anacoretes
enfermez dans des cavernes.
Mais la grande merveille de la baife Thebaïde
tétoit la ville Oxyrinque^ ainfi nommée en grec du
ijom d’un poiifon à bec pointu , que les Egyptiens
Tome V . D
IX.
Démembrement
des monafterc»
d'Egypte.
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