
A n . 41p.
c. 23. 27.
c. 8.
Aug. ep iv . tm-
perf. c. 30.
X V î .
Refcrits d’H o?o-
pius pour leglife.
ApudAug.ep.tQ r.
A pu d Baron, an.
4 iÿ-p. +fs>
¿pudBaron.ibid.
Lj 44» C . T h . de
epi/c. ult. ibid. de
raptu fanffim-
5}6 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e ;
rendre coupables, mais feulement enclins à pecher :
Sc donne dans cet écrit différentes réglés fur l ’ufage
légitimé du mariage. Julien aïant yû ce livre , en
compofa quatre pour y répondre , & les adreffa à un
évêque de fon parti nommé T u rb an tiu s , qui revint
depuis à l ’églife catholique.
On peut attribuer aux follicitations du comte V a lere
ou du pape Boniface , une conftitution de l'empereur
Honorius, mentionnée dans une lettre qu’il
écrivit de Ravenne à Aurelius évêque de Carthage
le neuvième de Juin 41 9 . Elle p o r te , que pour réprimer
l’opiniâtreté de quelques évêques qui foutiennenc
encore la doctrine de Pelage : Il eft enjoint à Aure-
lius de les avertir, que ceux qui ne fouferiront pas fa
condamnation,feront dépofez de l'épifcopat,chaffez
des villes & excommuniez. La même lettre de l ’empereur
fu t envoïée à S. Auguftin : ce qui fait voir
qu’il étoit autant diftingué par fon mérité entre les
évêques d’A fr iq u e , qu’Aurelius par fa dignité. Au-
relius ne manqua pas d’executer cet ordre , comme
il paroit par fa lettre du premier jour df Aouft de la
même année, pour obliger tous les évêques de fouf-
crire la condamnation de Céleftius & de Pelage.
L ’empereur Honorius fit peu de temps après une loi,
q ui renouvelle la défenfe à tous les ecclefiaftiques de
loger avec des femmes étrangères: & toutes font réputées
telles, hors les tneres,les filles & les feeurs. On les
exhorte même à ne pas quitter celles avec lefquelles
ils ont contraété un mariage légitimé avant leur fa-
cerdoce , puifqu’ils s’en font rendus dignes en leur
compagnie. Mais ils ne vivoien t plus que comme
fre res& foe urs. Cette loi eft du huitième de Mai 4 10 .
La même loi condamne au bafiniffemenc avec confifeation
L i v r e v i n g t - q u a t r i e ’m e . 337
fifeation de biens les raviffeurs des vierges confacrées “ 1
, • * Bail, 1 , , . ■ 1,1 A N. 415. à-Dieu : qui peut-etre s etoient m ultipliez depuis! ne-' ^
refie de Jovinien. : J.
Le pape Boniface aïant été attaqué d’une longue
maladie, craignit que s’il m o u ro it, il n’y eût des brigues
pour l ’élcCtion de fon fucceffeur, comme il y en
avoitjeu à la fienne. Ainfi il écrivit à l’empereur Ho- lomf.ip. 1.10.1.
norius j par des évêques députez en fon nom , & de coni:' lsi"
toute l’églife Romaine : le priant que fous fon regne
l ’églife eût au moins la même: liberté qu’elle avoit
fous les empereurs païens, de maintenir fesanciennes*
réglés. Cette lettre eft du premier de Juillet, & comme
l’on c ro it , de la même année 419. L’empereur ré-:
pondit ainfi par un referit, dont il chargea les mênies*
députez : Si contre nos voeux il arrivoit quelque accident
à votre iainteté , tout'le mondefçache qu’il faut
s’abftenir des brigues ; Sc que fi deux personnes fopt o rdonnées
contre les ré g lé s , aucun des deux, ne fera:
évêque : mais feulement celui qui fera élu de nouveau
du confenteinent de tous.:.
Le pape Boniface avoit écrit aüx évêques de Gaule xvn.
peu de temps auparavant jcîeft-à-dire le treizième de Bonifacii aux évê-
Juin 4 19. La lettre :eft 'adïçffée:à:Patrodle:, R ém t j
Maxime , Severe, & dix autres qui y font n om m e z , î-
Si en général aux évêques des-Gaules Sc des’ fept
provinces. Maximç:jévêque:de Valence étoit acculü
de | plufieurs crimçs § entr'autres, fflêorc M tr«ielïéçn 5
& on le prouvoic.par des. aétes J yn o d âu x . On:nion-
troit auiïi par des actes de jugés feculiers ,-qu’il-iivoit
été pourfuiv.i devant eux ¡pour homicide;,-. ,& même
mis .à laequtftioni. II.- ne,kîflfoii pasôdft'f&idifdtou--
jours: rç vêqiae ¿pfessi les lieux* où i l fe tçrtdii’ caché: 1
ne vouloir point fubir le juge me ni de fes confrères ': -
Tome V . Y y y