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A ct. x x v . 16-
Wacttnd. vife'. i . v
X-LV.
Lettre de Zofime
pour i’&ycque
«!' Arles.
E p i f l .^ . e p i f i 9.
Epi f t . II.-
4 7 4 H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .’
d 'A friq u e d’avoir cru Iegerement à de telles accufa-
tions : il les exhorte à être plus circonfpeéts à l’avenir:,
àne jugerperfonnefans l’en ten dre,fuivan tl’écriture|
à con fe rve r foigneufernent la paix Si la charité, Si à
fe réjoüir de ce que Pelage Si Celeftius n’ont jamais
été féparez de Ig,vérité catholique. Cette lettre eft dat-
tée de l’onziéme des calendes d’O étobre , c’eft-à-dire
du vingt-deuxième de Septembre ;■ Si le pape envoïa
en même temps des copies des écrits de Pelage. C ’eft
ainii qu’il fe laiifa furprendre à l’artifice de ces deux
heretiques par une trop grande crédulité,fans approuver
leurs erreurs.
Il fe laiifa aufti prévenir en faveur de Patrocle évê-
que d’Arles , au préjudice des autres évêques des
Gaules. Car la même année Si dès le commencement
de fon pontifica t, il ordonna que tous les ecclefiaf-
tiques-j même les évêques.qui partiroient de quelque
endroit de&Gaules pour aller à Rome, ou en quelque
autre lieu dû mon de , prendraient les lettres-, formées
de l’évêque d’Ar le s, fans lefquelles-ils ne feront point
reçus. Il déclare qu’il a envoie ce décret par tout .; Si
que ce privilège de lettres formées eft particulièrement
accordé à P atroc le, en confideration de fon mérité.
Il conferve à l ’évêque d’Arles le droit de métro»
politain fur la province V icn n o ife , Si fur la première
Si fécondé Narbonnoife, tant pour les ordinations des
évêques que pour les jugemens , fi ce n’eft , dit-il
que la grandeur de la caufe demande que nous en
prenions connoiffance. V o ila les caufes majeures
refervées au pape. Il fonde les prérogatives d e l’églife
d ’Arles fur la dignité de faint Trop h im e , que le laine
fiege y a envoie pour premier évêque , Si qui a etc
La fource de la fo i dans les Gaules. Ce tte lettre eft
I dattéede l’onziémedes calendes d’A v r i l , fous le con- —
fulat d’Honorius Si de Conftantius, c’e f t - à -d ir e le -A
I yingt-deuxiéme Mars 4 17 , '
Quelque temps après Urfus 8i Tuentius aïant été
\ ordonnez évêques fans la participation de l’évêque
d’Arles : le pape Zofime écrivit une lettre circulaire
aux évêques d’A fr iq u e , de Gaule Si d’Efpagne, où il
I marque plufieurs autres défauts dans ces ordinations,
& déclaré Urfus Si Tuentius privez de tout rang ec-
| clefiaftique, Si même de la communion. La lettre eft
! du dixième des calendes d’O étobre , fous les mêmes
I confuls, c’e f t - à -d ir e du vingt-troifiéme Septembre
417.' ■ ; --1 - ■' u '"r 5 ' ^ ^ t
Proculus é v ê q u e ’de Marfeille prétendoitle droit
I d’ordonner les évêques dans la fécondé Narbonnoife,
Si Simplicius de Vienne avoit la même prétention
[ pour fa province. Le pape Zofime les condamnal’un e
I & l’autre , Si dit que le faint fiege même ne pouvoit
I pas leur accorder ce d ro it , parce qu’il s attache a con-
I ferver inviolablement l’antiquité Si les ordonnances
des peres. La lettre eft du troifiéme des calendes d’Oc-
I tobre, c’eft à-dire du vingt-neuvième Septembre de
I la même année 4 17 .
Le même jour il écrivit aufti à Hilaire evêque de 1
Narbonne,qui prétendoit faire les ordinations dans la
première Na rb on o ife , Si en avoit obtenu un décret
I du faint fiege. Le pape Zofime le déclara fubreptice,
Si ordonne que l’on s’en tiendra au privilège de l e -
glife d’Arles,confirmé par une pofleflion continuelle
depuis S. T rop h im e , fous peine de dépofition contre
ceux qu’Hilaire auroit ordonnez Si contre lui-meme.
Proculus de Marfeille ne fe rendit p a s , Si continua
de faire des ordinations : c’eft pourquoi le pape Z o -
Q o o ij