
6 Ol H I ST P IrRE E g C L E S U S T 1QÜE.
v ie , je ne/prétendis pas ladonrier â la pareffe , mais à
l'étude de l ’écrit are/: que perionnc ne m’en vie mon
lo ifir , il c ff fa r t occupé. J’ai fa it avec vous tout ce
que je devojs. I ln e ffle refte qu’à vous prier de fouf-
crire à çetiaéte.iténàqignez vpjtre ■conifeincement par
quelque aceiatnpttonv.ïe peuple cria>: AinfiJoit-.il ;
& le dit v in gt-c in q fois. Il eft ju fte ,.il eft raifonna-
b l e , vingt'fois,; Ainfi fo i t - i l , ainfi fo ir - il, quatorze
fois ; & fit. pliifiews autres; acclamations. Après lef-
quclles laio t Auguftm dit : V,«Uà. qui va.bien, offrons
à Dieu'le fa c r ific e i:& .pendant que nous ferons en
prière, je vtnmtecommande de larder oousvos befoins
& vos affaires, y &, de;-p^ier pour cette i g l i f e , pour
T,. s .*p. Aug. <n moi & pour; 1er-pdbrciE&iflUttS; • I L.y. àdiafsrtmon d ’ E-
fineferm. raclius, qui fcrablctftà© £«iticn,cette rocGàfion qui
eft principalement rempli .desiopanges ,de fa in t Am-
guftin. Il marque qu’il eft fon difciple depuis lon g temps;;;
& towefois; qu’il: iétoit • vefiq à ¡Hrcpponé en
âge ïneur : icbqui rabotrft qu’ff ne.faiit pas. prendre à
la rigueur la qualité de jeune que faint Auguftin lui
donne,
x l iv . C . Pi. a v o it . cependant changé d’évèque^ Atticu s
s S ’l S mourut le dixième d’Q d o b r e , fous, l ’onzième cotw
¿ce. p. fnlat de Th eodofe & le premier de Valentinien, c’eftv
^ire l’an 4 i j , après avoir tenu.ee fifge près de .vingt
sup» r,xxii. n.9. a n s .(Onrle loue d’avoir rendu la paix.à fon é g ltfe ,,en
remettant le nom de S. Jean Cbrifoftome.dans les
Sup.i.ixui.n. dyptiques. On le loue auffi de fa charité envers les
10- pauvres. Car il ne fe contentoit pas d’aftifter ceux de
fon d io ce fe , il envoïoit des aumônes aux villes voi^
fines. Il refte une le ttre , qu’il écrivit fur ce fujet à
Calliopius prêtre de l’églife de N ic é e , en lui cn-
voïant trois cens pièces d’or : où il lui recommande
L i v r e v i n g t - q j c j a t r i e ’me . ¿03
de donner aux pauvres honteux , & nòia à ceux -qui
font métier-Üe mandier :mais; Üe tì’àvdirLptìiiìt 'd'égard
a la différence dte r ë lig io n .ll ÿ'avôi't ûiie: feéle de s«p. : • f -
Novatiens , nommez.Sabbatieiis bii Piótòpafchités',
condamnez anbanniffement par une ldi de-Theodofe
le jeune, dü vitìgt-uniérHÌe Marÿ 413', Ilfa v o ien r rap -
por-té de Rhodes le corps de Sabbatms leur ch e f , &
prioient à fon tombeau : mais Atricu-s l'è'fit enlever de
n u it , Si abolit cette (uperftition. Il fouffrit au refté
que les Novatiens tinffent leurs aiTemblées):& d ifo it:
C e font des témoins-de'notre1 f o i , à laquelle ils n’dnt
rien changé, étant feparez de T ég life depuis fi lo n g temps.
Il faut entendre la foi de la Tr in ité : car les
Novatiens erroient fur l ’article de la remiihon des
pechez. A u re fte , Atticus fit Voir là pureté de fa fo i,
en refiftant vigoureufement aux Pelagiens, comme sup.n.xp.
il a été dit.
Après-fa mort il y eut de grandes difputes pour sOT.™.c.zt,
l’éle&ion d’un fucceffeur. O n propofa plufieurs fu
je ts , entr’auttes deux prêtres, Philippe & Proclus.
Philippe n a tif de Side en Pamphilie étoit diacre fous
S. Jean C h ry fo ftom e , & l’accotiipagnoit ordinairement1
; il s'àppliquoit à l’étude, Sc amaffa grand nombre
de livres de toutes fortes. Son ftile étoit Afiati-
q u e , & il écrivit beaucoup : entr’atures une hiftoire
divifée en trente livres. T o u t le peuple de C . P. préfera
à Philippe & à Proclus un autfeprê tre nommé’
Sifinnius, dont I’églife étoit hoirs là- v ille , en un lieu
nommé E laia, c’eft-à-dire l’o liv e ; ou l’on celebroit
tous les ans avec grande folemnité la fête de l’Afcen-
fion de Notre-Seigneur. Les laïques aiihoient Sifinnius
pour fa pieté & fa-charité envers lés pauvres; Ils
l ’emporterent, & il fu t ordonné le vingc-huiciéme
Gfrcrô“ ii