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V. tn f.l. x x x il.
n. 3.
Sup. x ix . » .4 1 .
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Suite du fîxiéme
concile de C a r -
thage.
Z 20.
To. z. cenc. p.
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i j p .
5 l(> H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e .
a aulli lu divers conciles.dé toute la province d’A fr ique
, célébrez dans les te,mps prccedens ; & o n en rapporte
d ix - fe p t , dont le premier eft celui d’Hippone
du huitième d’Oétobre l’an 393. & le dernier celui de
Cartilage du premier de;MaÎ4iS. Ilsont tous été rapportez
en leur temps, excepté le fécond tenu - à Car-
thage le vingt-fixiéme de Juin 394. le quatrième du
v ingt-fixieme de Juin 39y . & le cinquième du quinzième
Juin que-nous- oe. connoiffons que parce
q^ihenifà it mention daps, c e concile de 419.
r Enfuite eft une autre- feance du même concile dat-
tée du trentième de Mai 419. que quelques-uns
ÇÇ^pwni'ijppjpifiîs^ feptié„me.' concile' de -Carrhage-
Gommçj^plufieUrs évêques -reprefen-terenc- qu’ils :é-
toient preffez de retourner à leurs églifés : on r.efolut
dé choifir des commiflaites--pour les affaires qui r e f
rçHÇi i ti ,p-tr c-n nomma v in g r -d eu x , dont étoient
Auguitinj¡AJypius &Poiihlius-. E’n cetEe même féan*
c e , on fit fix 'canons touchant les accufations des
clercs. On exclud les excommuniez , les hérétiques,
les.pjiiens y les J u ifs | le s perfonn.es infâmesfe comme
*£? c 9 eris, lps cfclaves, les a ffran ch is s e sa c cu fe z ,
& tous ceux quç.lest klix n’admertoient point aux
acculàtionspubliques. Mais ils, peuvent accufer pour
leurinterçt particulier. C eu x qui ne peuvent aceu-
(eJ.>4?e-P^Hyeot dPri-plùs être téiiioanf, ni ceux que
laccufateur produit de fa maifon, ou qui- font au
deiTops de quatorze ans. Celui qui ne peut prou-
V « ju.n ,;ql?ef. d’accufation , n’eft pas reçu à prouver
les.àutçes. Sj pn éyêquç dit-que quelqu’un lui ait
confeifé un cr-npei. lui fcu l,-& que l’autre le nie :
1 eveque n^doît.pa? troUvjsr mauvais s’il n’en eft pas
cru tout fcul. Et s’il dit que fa confcience ne lui per-
L i v r e v i n g t -q j ja t r i <e ’m e . /z.7
met pas de communiquer avec l’aceufé-, lés'aütres évê- ‘ — -
ques ne communiqueront point avec cê i-évêfquéi En- A n . 4 1
fuite Aurelius fit la conclufiondu concilé , & remit
au lendemain d’écrire au papeBoniface. La lettre fy -
nodale p o r te , que cette affaire avoit caufé des con- t». 1. «»». >
teftations fort pénibles, quoique fans alteréi la chari- ti7°’
té. Puis elle ajoute : Le prêtre A p ia riu s , dont l’ordination
& l’excommunication avoit produit tant de
fcandale dans toute l’A fr iq u e ,‘ aïantdemandé pardon
de toutes fes fautes, a été rétabli dans la communion^
Et notre confrère Urbain évêque de SicqUe a été lé
premier à corriger ce qui avoit beioin de corretftion.
Mais parce qu’il falloir pourvoir à la paix & au repos
de l’ég life , non feulement pour le prefent , mais
pour l ’avenir: nous avons ordonné que le prêtre A-
piarius fut ôté de l’églife de Sicque, gardant l’honneur
de fon rang & qu’il reçut une le t tr e ,e n vertu de laquelle
il exercerait les fo n d ion s de la prêtrifé par tout
où il voudroit & où il pourrait.
Us parlent enfuite de la lettre qu’ils avoient écrite s«*.«. «.
l’année précédente touchant l’inftrudion- donnée aux
légats par le pape Zofime ; puis ils difent : Nous demandons
que votre fainreténous faffe obfervcr ce qui
a été donné au concile de Nicée-; & que vous faflîcz
pratiquer chez vous par delà ce qui eft contenu dans
l ’inftruétiorr de Zofime ; c’eft à-dire, les deux canons
du concile de Sardiquc qu’ils tranferiverît enfuite ; puis
ils ajoûtent : Si ces difpofitions font contenues dans v. Gnc*. tle
concile de N icé e , &obfervées chez vous en Italie : ■tetri>n'
nous ne: voulons plus en faire mention , & ne- nous
défendons pas de le fouffrirj ¡Mais S ü y a-autrement
dans les canons de Nicé e : nous croïons avec I3 ntife-
ricorde de D ieu , q u ê tan t que vous prefiderez à l’é