
A n, 41
Aug. trAV,
c. 4.
Suf. x ix .
54- lAug. 111.
cont.Jul. t.
Coll. 1« c.
( forçant cour à tour , faffent mettre au net ce qui aura
ete écrit en no te s , fans interrompre la conférence,
8c que les fept députez puilfent le fouferire. Aptes le
premier jour de la conférence , je donnerai un jour
pour décrire les aétes 8c les fouferire ; enforte que la
conférence recommence s’i le f t befoin, letroifiéme
jour. Mais jufques à ce que tout foi t terminé, toutes
les feüilles écrites 8c fouferites demeureront fcellées,
de mon fce au, 8c de ceux des huit évêques gardiens.
Les Maximianiftes ne feront point reçus à la conférence.
Les évêques de l ’un 6c de l'autre parti tue
déclareront par écrit avant le jour du concile, qu’ils
confentent à tout cet ordre, 8c il fuffira que ces
lettres foientfouferites parleurs primats. A in f i i l ne
devoit y avoir en tout que trente-fix évêques à la
conférence, dix-huit de chaque côté; fept pour conférer
, fept pour leur donner confeil, quatre pour garder
les aétes.
Les Maximianiftes condamnez par les autres Do-
* natiftes au concile de Bagaïe en 394. avoientprefenté
requête pour être reçus à la conférence; mais les catholiques
ne leur voulurent pas faire l’honneur de les
y admettre ; fçaehans qu’ils ne cherchoient qu’à fe
confoler deleur petit nombre par la gloire de ce combat;
6c que fans efperer la viéto ire, ils affeétoient
feulement la réputation de la conférence , pour fe
donner quelque relief devant les autres Donatiftes,
qui les mépriioient.
En exécution de l’ordonnance de Marcellin , les
Donatiftes donnèrent leur déclaration, datée du huitième
des calendes de Juin, c’eft à-dire , du vingt-
cinquième Ma i , ôc fouferite de leurs deux primats,
Janvier évêque des Gafes-noires, 6c Primien évê-
L l V R E V I N G T - D E U X I e ’ M E . 32.3
que de Carthage. Ils déclarent qu’ils font entrez à
Carthage dès le dix-huitiéme de M a i , 6cqu’ils ont
obéi fi ponctuellement à la première ordonnance de
Marcellin, que ni le grand âge , ni la longueur du
chemin n’a retenu perfonne, 6c qu’il n’y manque que
ceux que la maladie a arrêtez. Enfuite ils demandent
àêcre tous admis à la conférence, pour convaincre
de faufteté leurs adverfaires, qui leur reprochent leur
^ petit nombre.
Les évêques catholiques fatisfirent auflï de leur
part à l’ordonnance de Marcellin, par une lettre
écrite au nom de tous, Ôcfoufcricepar Aureliusévêque
de Carthage; 8c par Silvain évêque de Summe
primat de Numidie. Ils déclarent qu’ils confentent à
tout ce qu’il a ordonné : auffi eft-il vrai-femblable
qu’il ne î’avoit fait que de concert avec eux; ôc promettent
d’exhorter le peuple à fe tenir en paix, 6c à
s’éloigner du lieu d e là conférence. Ils ajoutent : Si
ceux avec qui nous avons affaire, nous peuvent montrer
que l’églife n’eft demeurée que dans le feul parti
deDonat ; nous cedrons l’honneur de l’épi fcopat ,
& nous nous rangerons fur leur conduite. Maisiî nous
leur montrons que l’églife répandue par toute la
terre n’a pû périr par les pechez de qui que ce fo i t ,
nous confentons qu’en fe réunifiant à nous, ilscon-
fervent l’honneur de l’épifcopat. Afin que l’on vo y e
que nous nedéteftons pas en eux les facremens, mais
leurs erreurs, chacun de nous dans les égliies où il
aura un collègue, pourra préfider à fon tour, ayant
fon collègue auprès de lui comme un évêque étran-
I ger. L’un pourra préfider dans une ég li fe , l’autre
I dans une autre; l ’un des deux étant mort, il n’y
I en aura plus qu’un à la fois , félon l’ancienne coûtu-
S f i j
A n. 4T1.
XXIX,
Offres des C a tholiques.
Coll. 1. c. i tf.
Ap. Aug. • ep%
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