f . subinermis Kütz. Versoix, Hermance.
8. longispina Kütz. Belotte, Bellerive.
Chara fragilis Desv.
■f. Bernetiana Müll. Port de Genève.
Z. tenuissima Müll. Coppet.
9-, elongata Kütz. Genève, Versoix.
i. genuina Müll. Thonon, Coppet.
v. delicatula Br. Versoix.
CHAMPIGNONS
P h v c o m y c e t e s .
Saprophycées.
Saprolegnia ferax Ktz., se développe sous la forme d une mousse
blanchâtre sur les cadavres des animaux morts; on la voit apparaître
môme pendant la vie des Poissons malades, Perches atteintes du typhus
(F.-A. F o r e l) , Brochets malades (Blanc), des H ydrachnides(Lebert).
Achlya proliféra Pringsh., comme la précédente, sur le corps des
Brochets malades, dans le port de Bolle 1887 (H. Blanc).
AKCHEGONIÉES
BRYOPHYTES
Hé pa t iq u e s .
Riccia glauca L. et R. crystallina L., dans la vase humide des bords
du lac de la plage de Versoix.
Riella (Buriaea) Reuteri Montagne, sur la plage de Versoix. Cette
plante n’était connue que dans cette station. Elle a disparu depuis que
la grève a été envahie par le quai du Château Bartholony vers 1880 (‘).
Elle avait été trouvée par R e u te r le 6 octobre 1851 (2); elle n’a donc
pas duré trente ans dans sa vie scientifique.
Mo u s s e s .
En fait de Mousses lacustres nous n’avons que peu d’espèces. J’en
extrais la description de notes que le Dr J. A m an n à Lausanne a eu
l’obligeance de rédiger à mon intention.
Thamnium Lemani (J.-B. Schnetzler), sur les pierres de la Moraine
submergée d’Yvoire par 60™ de fond (3). Cette Mousse, signalée par
notre ami le peintre F. B o c io n qui l’avait vue sur les pierres rapportées
par les filets des pécheurs, draguée par moi en juillet 1885, a
été décrite par S c h n e tz le r comme une variété de Thamnium alope-
curum, var. Lemani (4). Les différences qui séparent cette forme
lacustre de L’espèce type sont telles que nous n’hésitons pas, Amann
et moi, à en faire une espèce que J. Amann décrit comme suit en la
comparant au Th. alopecurum : « Pas de rhizome rampant. Tige flottante,
grêle, allongée, longuement dénudée, et hérissée par la nervure
persistante des feuilles ; ramification irrégulière, nullement dendroïde.
Feuilles plus fortement dentées à la partie supérieure, la dentelure
très forte et parfois double. Tissu foliaire composé de cellules plus-
grandes, plus régulièrement hexagonales. Cellules apicales 22/6 *j cel-
lules supérieures 11/7 p, cellules moyennes 11 / I l ¡a, cellules inférieures
16/5 p, cellules basilaires 20/6 p. Largeur dé la nervure à la base 45 p,à
la moitié 30 j». au sommet 12 p.. Les cellules marginales moyennes plus
étroites et plus allongées 18-27/6 p, sur trois ou quatre rangées,-forment
une marge distincte plus fortement colorée en jaune. » Amann ajoute :
« Ces différences morphologiques et anatomiques peuvent sans doute
être attribuées à l’influence des conditions de milieu extraordinaires
où végète cette Mousse, à 60m de profondeur. Mais comme rien ne
(') Dr H. Bernet. Catalogue des Hépatiques du sud-ouest de la Suisse. Genève 1883.
(a) W. Barbey. La grève de Versoix près Genève. Bull. soc. Murithienne du Valais,
XII, 1884. • '
P) T. I. p. ho.
6) Bull. s. V. S. N. XXI. 25. 1886. XXII. 130.1887. Botanisch. Centralblalt. XXIII,
N° 37,1884.