-Elle est en moyenne annuelle
à Meillerie 9.0“
à Pully 9.7
à Evian 10.4
à Morges 10 .1
à Thonon 11.3
à Nernier 11.0. (II. 420.)
Le maximum de transparence observé est une limite de visibilité de
:21.0m au large d’Ouchy, le 21 février 1891.(11.423.)
La limite d’obscurité absolue pour le chlorure d’argent est par 45m
en été, par 110® en hiver (F o re l) (11. 438.), pour le iodo-bromure
-d’argent par 200“ (Fol et Saras in) . (II. 441.)
La couleur de l’eau s’exprime par le n° IV de la gamme F o r e l , ce
- qui se traduit par la couleur d ’une couche, de un centimètre d’épaisseur,
d’une solution de : (II. 465-469.)
Chromate neutre de potassium 4 5 '
Sulfate de cuivre 4 5 5
Ammoniaque 2 275
Eau distillée 9 7 225
100000
-ou la longueur d’onde X — 495 (xjjl. (II, 466.)
La composition chimique des eaux du lac est, en matières dissoutes :
SO« 36.9“ f?/kir
•Cl 1 .2
CaO 62.5
MgO 9.7
K2 O 2.0
NasO 5.6
Si O2 3.6.
-Ce qui se traduit par la composition, probable, par litre :
(II. 586.)
Silice 3.6ms/kï.
Chlorure de sodium 2.0
Sulfate de sodium 10.4
Sulfate de potassium 3.7
Sulfate de calcium 49.8
Carbonate de calcium 74.9
Carbonate de magnesium 20.4
Matières organiques, pertes e t divers 10 .2
Résidu fixe 175.0
Matières organiques (II. 615.) révélables au permanganate de potassium,
environ 5 à lOw/i.
Les gaz dissous dans l’eau de surface sont :
Oxygène 7.8e“ 8/1.
Azote 15.4
Acide carbonique 8.7 (IL 618.)
Dans l’eau des grands fonds la quantité absolue des gaz et leurs proportions
sont presque les mêmes ; mais tandis que les eaux de surface
sont saturées ou sursaturées de gaz, les eaux profondes sont bien loin
de 1 être ; elles sont capables de dissoudre des quantités de gaz proportionnelles
à la pression qu’elles subissent, mais séparées qu’elles sont
de l’atmosphère, elles ne sont pas en contact avec une provision de
gaz qui satisfasse à cette capacité d’absorption. (II. 622.)
Suivant les analyses des divers auteurs, la quantité de l’acide carbonique
dissous dans l’eau de surface varie de 2 à 13cm8/>. (II. 618.)
Quant à la biologie d’un lac, elle est à peu près impossible à résumer
; presque tout entière en faits de détails, elle présente peu de traits
généraux spéciaux à un bassin particulier. Je crois cependant pouvoir
signaler les points suivants.
La population animale et végétale du Léman est très semblable ou analogue
à celle des autres lacs européens, à ceux des grands lacs subalpins
en particulier. La description méthodique et systématique que
j ’en ai donnée peut être appliquée à ces autres lacs. (III. 1 à 308.)
Pour ce qui regarde les animaux et les plantes inférieurs, micro-
zoaires et microphytes, les études faites dans les autres lacs ne sont
pas assez avancées pour que [nous puissions affirmer la spécialité des
formes nouvelles constatées dans le Léman. (111.130 à 154.)
Quant aux plantes lacustres pour lesquelles nous avons admis le
terme indigène de favas', les Phanérogames nageantes ou submergées
: Potamogeton lucens, perfoliatus, crispus, pectinatus, filiformis,
pusillus, Elodea canadensis, Myriophyllum spicatum, Geratophyllum
demersum (111.180), elles sont toutes banales et cosmopolites. Seule,
la variété du Potamogeton perfoliatus que j’ai décrite sous le nom de
forme b (III, p. 161) identique au P. vaginatus Turcz, mérite peut-être
une mention spéciale.
Quant aux Poissons, ils soulèvent des problèmes intéressants, soit
par la pauvreté de leur faune dans le Léman, soit par les difficultés de
l ’histoire de leur introduction dans notre lac. Les eaux de ce lac ne