RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS
I. RÉSUMÉ
Si j ’extrais les faits et données numériques développés dans les trois:
volumes que je termine ici, j’obtiens la définition et la caractéristique
du lac dont j’ai écrit la monographie. Essayons de ce résumé.
Le Léman est un lac d’eau douce, sur le cours du Rhône, dans
la région subalpine, entre la traversée des Alpes et celle du Jura
(1.15).(‘)
Son centre de figure est par 46° 27' lat. N. et 6 ° 32' long. E. de
Greenwich. La position géographique .moyenne du lac et celle de ses
parties extrêmes sont données par la formule :
46» 21'45" ± 9 '1 8 " lat. N.
6 ° 32' 31" .ri 23' 25" long. E. Gr. (T. 15,16.)
L’altitude moyenne de la nappe du lac est 371.9“ au-dessus du
niveau moyen des mers européennes, ou 1 .6“ au-dessous du repère en
bronze de la Pierre du Niton à Genève, ou encore à ZL. + 1.4“ (2)
(1.17-23).
La longueur à vol d’oiseau est 63.4k“ ; la longueur suivant l’axe incurvé
72.3km. (I. 25, 26.)
La largeur maximale est 13.8km. (1.26.)
La superficie est 582.36km 2. (I. 26.)
(fi Les chiffres entre parenthèses indiquent le volume et la page de mon livre
d’où sont tirées les valeurs résumées.)
(fi ZL. l’étiage du lac, un plan passant ’à 3.0m en contrebas du repère de la Pierre
du Niton de Genève, hase du nivellement suisse. (1 .18.)
Le volume des eaux est 88.920 millions de mètres cubes ou 88.92k“ 3.
•<I. 27.)
La profondeur moyenne est 152.7“ . (I. 27.) .
La profondeur maximale est 309.7“ . (1. 28-48.)
Il ne renferme pas d’îles; son insularité est nulle.
La vallée du Léman a été creusée par le Rhône tertiaire ; de pente
primitivement continue, elle a été transformée en cuvette par l’affaissement
de sa partie amont, lors de l’abaissement général du massif des
Alpes, consécutif à sa surélévation du début de l’époque glaciaire.
Théorie érosionniste Ch. Lyell et F.-A. Forel. (I. 204-266.)
L’alluvion impalpable déposée sur le plafond de la région profonde
est de plus en plus calcaire à mesure que l’on s’éloigne des bouches
•du Rhône du Valais. Elle contient en silice, silicates et résidu insoluble
■ dans l’acide chlorhydrique :
70 °/0 dans le cône d’alluvion immergé du Rhône ;
60 % dans la partie occidentale du Grand-lac ;
50 °/0 dans le Petit-lac.
Quant à la partie soluble dans l’acide, signalons, à côté de la chaux,
-en forte majorité, une petite quantité de magnésie; constatons aussi
l’absence absolue de gypse. (1.116-128.)
Le débit moyen du Rhône à Genève est 252“ 3/sec. A ce taux le volume
total de l’eau du lac s’écoulerait en 1 1 ans. (1.445-451.)
Le bassin d’alimentation du Léman, y compris la superficie du lac,
• mesure 7412k“ 3, dont près de mille kilomètres sont en nature de glaciers
et de neiges éternelles. (I. 3 4 9 .)
Dans l’ancien régime du lac, avant la correction de l’émissaire en
1884, l’amplitude de la variation annuelle était_en moyenne 1.542“ .
• (I. 495-496.)
Le maximum absolu, 16 juillet 1817 ZL + 2.886“ .
Le minimum absolu, 18 février 1830 ZL + 0.224“ .
Amplitude des variations extrêmes 2.662“ .
Une différence de 6 .74 “ 3/se° entre le débit de l’émissaire et celui des
■ affluents amène une variation de hauteur du lac d’un millimètre en
24 heures. 1
La crue la plus rapide connue est celle du 2-3 octobre 1888 qui a
- donné : (1. 552.)
En 24 heures 254™“ //.
En une heure 13“ “ /ft.