« 1 - ^ i 1“ ' ,0U'eS * P0”SS‘èreS « - »“ Wi C ™
Q ^ iii aux algues, comme tous les végétaux, elles, n’absorbent aue
B ' f l S 5 PlUtÔt ell6S eXt,'aient du milieu ambiant les liquides et
Société abyssale.
L’existence d’organismes habitant le fond de nos lacs n’a pas été
gles que les zoologistes qui discutaient avec F o r b e s sur les limites lliililllp iM ssË Il U » 1 * 6 « N™ 1>» Pl.» avancés ï g f
S a S i î ® ’ êtres vivants-
M m m ^ W a È Ê oe .
îort/ix. i l ©Hes existaient sur le plancher du
Ü î P q“ i “ IS M * » 1 1 U ' 1« H H de
limon W 1 “ “ emPrelnte« ümon. J ,1 1 ,„ pl, oe,. sons mtecro, 00[* ,„ MS g l ,' ,„]ee i’q „ e pP“e„ d“ e
marneuse lorsque j;,p e rçu s un petit Ném.todeMano s’agitent d a n f le
e™011 P3»»1» Ver,'un Mermis aquatilis tut pour moi 3e^évëltefon
S, un eviste rüms cette argiie, d’.u .re s peuvent y J “ ” ; Ml ¡ « q n ’ê » . de profondeur, Ceew-dir, dans (me
'* i r ° , l i e ’ 0bs« lre• de toute végétation littorale, il peut
C1) t . IT, p. 267..
l’être jusqu’à des profondeurs plus grandes. La région profonde n’est
pas déserte; if y a une société abyssale.
Dès le lendemain j’avais construit une drague, et je constatais l’existence
d’animaux nombreux et variés vivant dans le sol et .sur le
sol des talus et du plancher du lac, jusqu’aux' plus grandes profondeurs
(0.
Ces recherches ont été continuées dans le Léman par Du P le s s i s ,
H. B la n c , P e n a r d e t mes collaborateurs des «Matériaux». G. A sp e r ,
J. H e u s c h e r , K a u fm a n n , B u r k h a r d t ,F . Z s c h o k k e , T h .G tu d e r,
■S u t e r - N as f, G. H a l le r , O.-E. I mho f, Th. S te c k , 0. F u h rm a n n ,
K. B r e f s c h e r ( 2), dans les autres lacs suisses, ont étudié l’énsemble
■de la faune profonde ou,certains groupes d’animaux. En dehors de la
Suisse la biologie des régions profondes a été trop négligée. Le plancton
pélagique, beaucoup plus facile à obtenir, vite étudié, et mieux à
la mode, a attiré à lui tous les chercheurs. Ceux qui aspireraient à rencontrer
des choses nouvelles et que ne rebuteraient point quelques
opérations un peu plus encombrantes de dragage et de tamisage, se
dirigeront vers la région profonde: c’est là qu’il y a encore une riche
mine à exploiter.
J’en donnerai une idée en traitant en quelques paragraphes de
la Société biologique qu’on rencontre dans la région profonde du
Léman.
1° Flore de la région profonde, ou flore abyssale.
Le règne végétal existe-t-il encore dans la région profonde?
Sauf l’exception encore unique du Tliamnium Lemani sur laquelle
nous allons revenir, le monde des plantes y est très peu représenté.
Au-delà de la zone des Charas et des Nitellas qui occupent les flancs
du mont jusqu’à 10, 20 ou 25m de fond, on ne trouve plus de plantes
vertes. Le sol est nu et sans végétation apparente; aucun arbrisseau,
■aucune herbe ne s’en élève. Seule la couche mal distincte que j’ai appelée
feutre organique renferme les quelques Thallophytes capables_
0) Voyez F.-A. Forel, Introduction à l’étude de la faune profonde du lac Léman.
Bull. S. V S. N., X, 217. Lausanne 1869. —. Matériaux pour servir à "l’étude de
la faune profonde du lac Léman, loti. cit. |p. 85 j. - Faune profonde, loc. cit. [p. 25].
(2) Voir pour la bibliographie : 0. Fuhrmann, Index biographique ; Bev. suisse
■de Zoologie, IV, 586. Genève 1897, (154 numéros) et ibid. VII, 687,1900,(432 numéros).