ximale, 41mm. Antennules longues et fortes, portent des soies délicates,
terminées par une papille sensitive de longueur inégale. Pas de soie au
milieu du bord antérieur de l’antennule. Antennes très fortes à leur
base, plissées jusqu’à la bifurcation, deux soiës au bord antérieur, une
au bord postérieur. Premier rameau, trois articles portant les deux premiers,
chacun, une soie bi-articulée, le troisième, trois soies bi-articu-
lées à l’extrémité du IVe article, et une soie simple sur les IIe et IVe
articles. Post-abdomen large, terminé par deux longs crochets, entouré
de crochets plus petits et de poils fins. Sur le bord postérieur, 18 crochets
principaux en deux rangées, puis quelques crochets accessoires.
Deux soies bi-articulées du post-abdomen, de longue, taille. Cavité in-
cubatrice logeant deux oeufs. Valves de forme assez irrégulière, bordées
de soies, ornées elles-mêmes de poils secondaires. Pas de stries
sur les valves. OEil formé de lentilles peu nombreuses, mais grandes.
Tache oculaire petite, en arrière, au-dessus de l’oeil. (Fig. 181.)
Cette Moina nage mal; elle marché sur le sol, au milieu des détritus
du limon, dans la région profonde.
Bosmina longispina Leyd., très abondante dans la région pélagique.
Dans ses - études sur le plancton des lacs suisses, G. B u r k h a r d t
consacre un long chapitre à la systématique des Bosminas ('). Nous y
renvoyons notre lecteur, en nous bornant à signaler la présence dans
le Léman de Bosminas de grande taille, aussi bien du type longispina-
bohemica que du type coregoni ; quant aux petites Bosminas, du
groupe des longicornis, il n’y en a pas dans notre'lac.
Ly n c éid é s . — Eurycercus lamellatus O.-F. Müller. Cette belle espèce,
qui est commune devant Morges à la faune littorale et à la faune
profonde, zone supérieure, jusqu’à 100m, a échappé au filet de J u r in e ;
j ’en ai tiré la preuve qu’il n’a jamais péché dans le lac. Ajoutons cependant
qu’Henri B la n c m’assure ne l’avoir jamais rencontrée à Ouchy.
Camplocercus macrurus, O.-F. Müller, également commune aux
régions profonde et littorale.
Acroperus leucocephalus Koch.
Alona striata Jurine, et A. quadrangularis O.-F. M., faunes littorale
et profonde.
A. grisea Fisch.
A. acantliocercoides Fisch.
Alonella excisa Fisch.
Acanthocercus sordidüs Liévin.
Pleuroxus personatus Leyd.
P. trigonellus O.-F. M.
P. truncatus O.-F. M.
Chydorus spKæricus O.-F. M.
Les 8 dernières espèces n’ont été vues que dans la faune littorale,
excepté peut-être un Pleuroxus... qui n’a pas été déterminé spécifiquement
par M. Vernet, dans le produit d’un dragage profond.
P o ly ph ém id é s . — Bythotrephes longimanus Leyd.
Leptodora hyalina Lilljeb. Ces deux superbes espèces, admirables
par leur transparence parfaite et par l’élégance de leurs formes et de
leurs allures, appartiennent toutes deux à la faune pélagique.
Copépodes.
Ces mignons petits Crustacés pullulent dans les eaux du lac. Ils ont
été étudiés et déterminés par le Dr H. V e rn e t, de Duillier.
Cyclops magniceps Liljeb , région profonde.
C. strenuus Fischer [bi'evicaudatus Claus], région littorale, profonde
et pélagique.
C. serrulatus Fischer, région littorale.
C. Leuckarti Claus, région pélagique. (G. Burkhardt.)
Diaptomus gracilis Sars. Très abondant dans la région pélagique.
D. laciniatus Lillj., également dans la région pélagique, moins fréquent
que le précédent. Cette espèce a été reconnue pour la première
fois dans notre lac par le prof. Th. C lè v e , d’Upsal, qui me visitait à
Morges.en juin 1887. La variété du Léman est un peu plus petite que
la variété Scandinave.
Camptocamptus staphylinus Jurine.
C. minutus Claus. Ces petits Calanides, animaux limicoles, mauvais
nageurs, sont dans les régions littorale et profonde.
Ergasilus Sieboldi Nordmann, parasite des branchies de la Perche;
(F. Z sch o k k e ,)
Lemaeocera cyprinacea L., parasite de l’aisselle d’un jeune Véron.
(G. L u n e l). ,
Argulus foliaceus L. parasite des branchies du Brochet.(Lunel).