n a v ig a t io n
à. À la fin Su XIXe siècle on ouvre de chaque côté de la proue un
hublot, 1 oeil qui donne du jour à la-chambre des'bateliers.
c. Dans les f l m et XVI1 Ie siècles, la barque n’était pas toujours
pontée (barque du plan de Corsier, fig. 240, page 551). Nous voyons dans
la planche de Genève pour Pierre 'Chou et , 1655, fig. 231, lettre c,
page 542 ci-dessus, et dans des dessins de R. G a r d e l l e , 1740, une
barque — n ’était-ce pas plutôt une n'aue ? — dont tout l’arrière était
occupé par une cabane recouverte d’un toit à double versant, évidemm
en t destinée à loger des passagers ou des marchandises délicates.
Dans la figure 240, du plan de Corsier 1705, et dans quelques dessins de
cette époque, barrière de la barque est couvert d’une cage en arceaux
-qui portait une tente en toile, comme celle des bateaux des lacs insubriens
de nos jours.
i(Fig. 233). Une barque marchande du Léman, vqnt arrière, «le trinquet en oreille ».
Cliché de M. J. Jullien, à Genève.
f d. La po'upe fut d’abord carrée comme l’est encore aujourd’hui celle
des cochères; vers la fin du XVille siècle elle a été dégagée par arrondissement
des flancs, puis par leur évidement, tellement qu’à la fin du
XIXe siècle la dernière courbe est en V à branches concaves extérieurement;
par cet allègement de l à section d’arrière, la .charge d’eau
BASQUES ET BATEAUX MODERNES 547
(Fig. 234.) Modèle d’une barque du Léman, par P. Borcard.
(Musée de Monrepos, à Genève); (Photogr. JohnFrey).