Donnez-vous} fiona vo?
Donnent-ils ? 'dona %o ?
Donnois-tu ? '4 on{ t0 *
As-tu donné ? ' to ? & c .
Avois-tu donné ? 'dono to ?âcc.
Donneras-tu? donu to? 6cc.
Donnerois-tu ? doner to ? 6cc.
Aurois-tu donné ? . donor to ? 6cc.
Conjugaifon paflive?
Infinitif paflîf.
Etre donné, f as doua.
Avoir été donné, fis dona.
Devoir être donné, fu t dona.
Etant donné , font dona.
Donné, qui a été donné, dona.
Indicatif. Prêfint.
Je fuis donné , j ° f a dona.
T u es donné, tafaAona.
Il eft donné, ^ dp f a dona.
Nous fommes donnés, no fa dona.
Vous êtes donnés, vo fa dona.
Ils font donnés, \ ° f a dona.
Imparfait.
J’étois flonné, . jo fid o n a ..
Tu étois donné, tofo-dona.
Il étoit donné, fo I e dona. .
Nous étions donnés, no fe dona. ■
Vous étiez donnés, vo fie dona.
Ils étoient donnés , f i dona'.
Parfait. r
J’ai été donné, - jo J i dona.
Tu as été donné, fo' f i -dona.
Il a été donné,' fo f i dona.
Nous avons été donnés, no f i dona*
Vous avez été donnés, vo f i dona.
Ils ont été donnés , \o f i dona.
Plufqueparfait.
J ’a vois été donné, . • jo Jo dona.
T u a vois été donné, • to fo dona.
Il avoit été donné , • ■ ■ •fo fo dona.
Nous avions été donnés, no fo dona. ■
Vous aviez été donnés, 'vo Jb dona.
Ils avoient été donnés, XP fo dona.
Futur.
Je ferai donné, • î:°J f '
Tu feras donné, •' • - to'fitdpna<.
Il fera donné, fo fu dona. •
Nous ferons donnés, no fiu dona*
Vous ferez donnés, vofiu dona.
Ils feront donnés * '\ofu dona.
Subjonctif. Prêfent.
Je fois donné , * j ° fi17'. dona*
Tu fois donné, to fan. dona.
Il foit donné, •“•- fo far dona.
Nous foyons donnés, -nofar dona.c.
Vous foyez donnés, • vo far dona.
Ils foient donnés, ; ■ \o far dona.
. . Imparfait.
Je ferois donné, . jo f i t dona.
T u ferois donné , -v • -to fer dona , &c,'
'• " Parfait. i
J'aie été donné , j ° f i r dona.
T u aies été donné * to fir dona, &c.’
• - - Plufqueparfait. ç -;
J’aurois été donné, • jo for dona.
Tu aurois été donné , to for dona , &C.
' - Futur.
J’aurai été donné**- • jo fur dona.
T u auras été donhé, fo fur dona.-
II aura été donné , Id'füfidona , & c .
Impératif.
Sois ou foyez donné * fa dona.
Qu’il foit donné ,c- • fo far dona.
Soyons donnés, - -no far donai ■
Soyez donnés, ' vo fir,dona.
Qu’ils foient donnés, [O far dona.
Interrogatif.
Suis-je donné ? f i j d dona ?
Es-tu donné ? f a 10 dona ?
Eft-il donné ? fa fo dona ?
Sommes-nous donnés ? fa no dona ? ■
Etes-vous donnés ? fa vo. dona ?
Sont-ils donnes ? fa \p dona ?
Seroit-il donné ? fir fo dona ?
Auroit-il été donné ? for fo dona ?
Conjugaifon des verbes réciproques, comme
s’offrir , s’attacher , s’appliquer, &c.
Infinitif.
S’offrir, fofias.
S’être offert, fiftisi
Devoir s’offrir, fofrus.
S’offrant, fofiont.
Indicatif
Je m’offre, jo fofrj , moi s’offre.'
Tu t’offres, to fofra , toi s’offre.
Il s’offre, fo f ifr a , , lui s’offre.
Nous nous offrons, no fofra , a nous s’offre^
Vous vous offrez, vo fo fià, j? vous s’offre.
Ils s’offrent, {o fofra, é-' eux s’offre.
Je m’offrois , joJoJré? & c . s moi s’offroit;
Je me fuis offert. jofofri\ & c. moi s’eft offert.
Je m’étois offert, jofofrp,6cc. moi s’étoit offert.
Je m’offrirai, jofofru,6cc. moi s’offrira.
6c ainli du refte.
Subjonctif.
Je m’offrirois , jo fofrer.
Tu t’offrirois , to fofrer / & c i
Je me ferois offert, j o fofror. <
Tu te ferois offert, to fofror, &c.-
Je me ferai offert, jo fofiur.
Tu te feras offert, to fofrur , &c.
Le fubjonâif peut toûjours fuppléer à l’impératif,
fur-tout dans ces fortes de verbes. On dira donc ;
Offre-toi, to fofrar.
Qu’il s’offre, fo fofrar.
Offrons-nous , . uo fofrar.
Offrez-vous, ?o fofrar\
Qu’ils s’offrent, . %> fofrar.
Interrogatif.
S’offre-t-il ? fofra lo ?
S’offroit-il ? fofrêfo?
S’eft-il offert ? fofrifo?
S’étoit-il offert? fofrdlo?
S’offrira-t-il ? Jpfru lo ?
DêclinaifonSi Nous allons fuivre pour les décli-
naifons le plan d’abbréviation 6c de fimpli.cité que*
nous avons annoncé ci-devant. Dans cette vue ,
nous fupprimons toute différence de genres ; ou
plutôt nous n’en admettons point du-tout. Nous
n’admettons point non plus d’adjeétifs déclinables ;
nous en faifons des efpeces d’aîdverbes deftinés à
modifier les fubftantifs qui du refte n’auront jamais
d’articles, & dont nous marquerons le plurier par
la lettre s , qu’on fera fonner dans la prononciation.
Pour les cas, voici à quoi on les réduit.
i°. La prépofition bi marquera le rapport du gé-'
nitif, tant au finguliér qu'au plurier. De même , la
prépofition bu marquera tbus les datifs. La prépofi-
rion de qui caraftérife louvent notre ablatif en fran-
çois, comme je viens de la nidifon ; cette propofi-
tion, dis-je, fera employée au même fens dans notre
langue faâice. La prépofition par fera changée en
po. On dira donc : ,
Singulier. ^ r'iuriqr. ' , ,
Nominatif.
La maifon, manou. Les njaifons, manous,
Génitif
D e la maifôri, bi manou.. Des maiforis, bi manoits.
Datif.
•À Iâ maifori, bufnahou. Aux maiforis* bu manous.
Accufatif
La màifôri * 'manou. Les maifons, manous. '■
Vocatif.
Ö màifoii * manou; O maifons * rndrioits.
Ablatif
Dé là maifon, de mahou. Des maifons , de manous.
Par la maifon,po manou. Par les maifons,po manous.
Les augmentatifs feront terminés en le } grande
maifon, manoulé; grand garçon , filolé. Les diminutifs
feront en li ; petite maifon •, manouli ; petit
garçon rfifoli.
Prohàmsi
•Je, moi * jo . Nous* tià.
T u , toi, to: Vous* vo.
I l , e lle, l e , lui, fo: Ils, eu x, ellesy %o.
Notre, nôtres, noti. ■ Vôtre* vôtres, vote.
ISoi, eux-mêmes * Jo: Ce * ces * fo'li.
C e c i, cela * fola. Ces chofes-là, folàs:
Q u i, quel, quels, ki, qui. Mon,ma,mes,mien, me.
T o n ,ta ,te s ,tien , te. Son, fa , fes, fien, fi:
Noms des nombres, avec leurs figures:
ja , i. b , - linieme.pîcniiér,. bamu.
t o i • i . -•• e'i A^tdëuxiémcV fetond, cômiiï
jPç> J- trpifieinC;,. demù.
Milo , loooooo. boooooa, millionième , ' mil
Article de M. F A I GU ET, tréforier de France.
LANGUE DE Cerf, Lingua cervina y ( Hifi. nat.
Bot. ) genre de plante dont les feuilles reffemblent,
à ce que l’on prétend, à la langue d'un cerf: elles font
fimples ou découpées, ou rangées fur une côte.
■ Tournefort, Infi, rei herb. Voye[ Plante. •
Tournefort compte 59 efpeces de ce genre de
plante ; mais nous ne décrirons que la plus commune
, nommée par les Botaniftes Lingua cervina, ou
fcofoptndria vulgaris.
Ses racines font capillaires, noirâtres, nombreu-
fe s , entrelacées avec les queues des vieilles feuilles.
Ses feuilles font longues d’environ un pié, larges de
deux pouces, oreillées à leur origine, pointues à
leur extrémité, d’un verd-gai * liftes & portées fur
une queue longue d’une palme, terminée par une
côte qui regne dans le milieu de la feuille.
Il femble que cette plante n’a point dé fleurs ; mais
elle porte plufieurs capfules dans des filions feuillés,
longs d’un demi-poupe & plus, qui fç trouvent fur
Tome, IX,
té dos dés feuilles vertes d’abord, roufiés par la maturité,
favoir lorlqne tes filions s’ouvrent, & qué
les câplùles membrânéiifes & roliffes font à découvert.
Quoique ces capfules foient très-petites, oii
les apperçoit aifement par lé moyen d’un microfco-
pe ; elles font munies chacune d’iin anneau élâftique^
lequel en fe contraftant, ou en fe féchànt, ouv*e là
capfule dont il fort beaucoup de feniencés , menueà
comme de la poufliere.
Si l’on prend des feuillés de cette planté, roufleè
par leur maturité, & qu’on leS lecoue liir du papief
blanc * il arrivé quelquefois que plufieurs capfules
ou velicules fémiriales crevent aVec violence, choquent
les unes contre les autres, & biffent tomber
leurs graines. On entend même le petit bruit que font
ces véfieules eii fe crevant, lôrfqu’on en approché
l’oreille avec attention,, Ôc qu’on eft dans, un lied
tranquille. Mais qu’on entende ou non ce petit bruit,
fi après avoir feeoue les bàpfiiles ; <3ri paffè lè papier
blanc devant l'oeil armé d’un micrôfcope, on y
verra les graines répandues çà & là * 6c à une di-
ltance aflez^corifidérablé * ce font clés expériences
de Ray* & Grew en a donné dés figures.
La langue de cerf aime l’ombré ; eilë vient dans les
fentes de pierres, (ur les màliires & fur les rochcri
humides * élite ért toute d’ufage. ( D. T. )
'L a n g u e de Gerfv ( Mat. medic') cëite plante
eft d’un goût acerbe , & elle répand une odeur d’herbe
un péu défagréable. Elle contient un lél eifehtiel*
vitriol!que^ tartareux, uni à une grande quantité*
d huileepaifle* bitumirieiife* & ün peu de terre aftrin-
gente. De-là vient qu’ôn liiiàttHbue des vertus apé-
ritives 6c téfolutiveS ; On a coutume de là joindre
dans les infufions & décoétions apéritives* avec les
autres plantes capillaires. Elle elt très-recommandée
dans les bbftruétidns du foie & de la rate, St
dans l’engorgement des glartciés pulmbnaires. On lui
joint pourdifliper pluspuilfamment les obftru&ionsj
des fels digeftifs, ébmme le tartre vitriofé, le tattre
foluble * le nitre .* l’infufion ou la décoâion de cettè
plante l'eche cju’on donne pouf fortifier le ton deà
vifeeres, fe fait avec de l’eau de forgerons, dans lai-
quelle on a éteint plufieurs fois un fer de for^e
{ D . J . )
Langue de C hien , cynogloffum , {Hifi. nat.
Bot. ) genre de plante à fleur inonopétàle en forme
d’entonnoir & découpée ; il fort du calice un pifti!
qui eft attaché comme un clou à là partie inférieure
de la plante* & qui devient dans là fuite un fruit
compOfé de quatre capfules ordinairement âpres ÔC
raboteufes, qui renferment chacune une fèmence ;
6c qui font attachées à un placenta en forme dé pyramide
à quatre faces. Tournefort, lnfl: rei herb'.
Voye[ PLÀNTEi
Il fapt conferver le nom botanique dè cette plante
, qui eft cynogloffe\ mais l’abondance de niariereè
du IV. volume a peut-être été caufe qu’On à reri-
voyé cet article aii nom vulgaire.
Tous lés grands botariiftès ont pris un fdin particulier
de caraéférifèr ce genre de plante. Voici
comme s’y font pris Ray * Tournefort 6c Boerhaavè
réunis erilemble»
Son calice ,diferit-ils, n’eft que d’une féule piecé j
profondément divifée eh cinq fegmens. Sa fleur eft:
mo’nopétale , en entonnoir ; lôrfqu’elle commencé
à s’épanouir, on y remarque cinq petites têtes, comme
des colorïnes cylindriques * & deflbïis cès têtes
font cinq étamines qui partent du tube dè la fleur:
Le piftil qui s’élève du fond du calice eft entouré
de quatre capfules , qui tiennent à un placenta pÿb
ramidal à quatre côtés , 6c renferment une graine
applatie qui y eft attachée; M. Linnæûs donné ce
dernier article pour le caraÔére eflentiel ; voyez ce'
qu’il en dit pag. S8. gin, planta
M m ij