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Furent prtfqui .à tes ÿeux ouverts & renveifis-^y ' •
Ta valeur arrêtant les troupes fugitives *
Rallia d'an regard leurs cohortes> crainti ves, '
Répandit dans( /à/rj rTf/g* fçm «rjJ»/ ù belliqueux,
E t força la vïâoirc à te ftiivre avec eux.
Cette ville, ainfi qïiè-le marbuifat' de ce nom
fait partie dés objets tcéclés -à- M. le -diic-de Béthune;,
éii::c(ÿntre;-échange de la principauté.fou-
ve'raine ! d^enfrehémofrt y unie en-1766 à la cou-
foi! rtfe de Franco. Les coin tes de Boulogne y fondèrent
un chapitre, compôfé d’un doyen & de onze
charioïnes", dont la collation de plein droit a été
également cédée à M. le duc de Béthune. (R.)
LEN T, petite ville de la principauté'de Dom-
b e s , à- 2 Ti. f. de Boiirg-èn-Breffe.
LENTA , “rivière d’Italie, au royaume de Naples,
dans TAbbrùzze citerieuré, Elle fe rend dans
le golfe de Veniiè, * • : . V - • - '
LENTILLAC , bourg de France ', en Quercy,
é le à io n , & à 5 li. n. de Figeac.
LENTÎNI, ou Léontpni , Leontium-, ancienne
ville de Sicile, dans la vallée de Note. Elle fut
Tort endommagée par uri tremblement de terre
en 1693. Elle oft fur la rivière de même ùoird, à
Cinq milles de-la mer , 10 fi o. de1 Cataire -, «o
n. o. de Syraçufe. Lmg. : 32 -, ^o>ylat. 37 »
Foyer LÉONTINI.
LENTSCHNA , petite ville de la petite-Pologne,
dans le palatinat de Lublin,
LEN T ZBO U RG , une des quatre villes;municipales,
dansTArgow, canton 'de Berne * en Suiffe,
Elle eft dans une vafté plaine-^ à deux lieues-d’A -
rau, aù pied d’un mont fort élevé où eft Te château
du bailli , qui. étoit autrefois la réfidence des
comtes de Lentzbourg. Ce château eft fo r t , &
fitûê très - -avantageufement ; on dit qu’il y a un
puits taillé*7dans le ro c , à la profondeur de trois
Cents pieds. Le baillage dé Lentzbourg eft un des
plus grands & • des plus riches de la république
de Berne. C ’eft dans ce baillage que font les bains
de Sehinzénach.
a TL- faut fèparer- cette- ville du baillage de-ice
nom , vu qu’elle n’a rien de commun avec lui.
Elle -a eu anciennement le même fort que le bail-
lage. Berne la conquît en 141^ , & lui accorda
des privilèges très-confidérables, en confirmation
fur-tout de ceux qu’elle avoit déjà. Elle eft ab-
fôhiment indépendante du bailli. Il y à dieux ad-
v o y e r s , un petit & un grand confeil. Cette ma*
€;iftrattire & toutes les autres chargés-& commff-
110ns font nommées par la ville même'. Elle a
aufti la haute & baffe-jùrifdiâion fur fa banlieue,
le droit de patronage fur le paftoral de la v ille ,
Sec ; Depuis quelques teins ié commerce^ y prend
faveur, & il eft très-confidérable -érr toileries. 11
y a plufieurs fabriques de toiles peintes, de tabac,
jSct. L o h p - dé îa v ile der Lèhtzbourg açT’j ï ; - la i,
*^•4,^.:•(/?.) ' v- '• - v ' \ ; " /
LENZEN? ville d’Allemagne, dans lç Cercle
L E O
de haute-Saxe, .&i:dâns la partie .du‘Brandebourg
appelée de . P.rignk{ loin ide; l'Elbe.; L’on ÿ
paffe ce fleuve fur un bac., :& l’on y .paie ■ un
péage. Ses environs: font, rians & fertiles ;• mais
elle ne paroît elle .-même ùi belle ni riche. C ’eft,
un fiège bailltval. où trente - fept villages :;réffor?
tiffent. :
LÉO ( San } , Leonis fanumy petite, mais forte
ville, d’Italie, dans l’état de l’Églife , au duché
d Urbin, dans le pays;'de Monteferro, avec un
évêché , dont l’évêque fait fa réfidence à Penna
de Billi. Elle eft fur une montagne, à 3 li. f. o,
de San-Marino, 6 n. o. d’Urbin. 'Long. 30; Ut*
43 ? 57*
LEOBSCHUTZ, ou Lubsghutz, Ville de* la
haute - Siléfie, dans la portion pruiSenne , de. la
principauté de Jægerndorf. Elle eft fermée de mil-,
railles, & pr.éfide, à un cercle. Elle profeffe la
religion catholique. Ses. environs font; trèsTertiles
en grains & en fourrages. Ils furent cruellement
dévaftés pendant la guerre de trente ans, parce
qu’en ce tems-là il y avoit encore beaucoup de
proteftanis dans le pays. . 1
! LÉOGANE, ville .& plaine de d’Amérique j qui
peut avoir quatre à i cinq lieues de longueur de
l’éft à l’oueft, fur près ,de deux> de large du bord
au fud. C ’eft un pays .uni, àrrofé .de rivièfes, . $£
dont le' fol fertile produit des cannes de fucre,
du cacao , de l’indigo, du rocou, du tabac, toutes
fortes de fruits, de pois , & d’herbes potagères/
S’il, étoit raisonnable de faire une place de
guerre fur la côte de Toueft., Léogane mériteroit
la préférence. Elle eft aflife fur un terrein uni <■;
rien né; la domine , i8é les ivaiffeaux’ne peuvent
linfulter; mais pour la mettre à l’abri d’un coup
de main , il fau droit l ’envelopper d’um rempart de
terre , avec un folié profond, qui fe rempliroit
d’eau Tans les moindres ‘frais.
: La ville de Léogane n’eft plus ce qu’elle étoit
autrefois. Elle a été floriftante. & afiez peuplée
pendant quinze à feize ans quelle fut le chef lieu
de la colonie, par la réfidence qu’y . faifoient le
gouverneur - général & l’intendant ; mais depuis
que le gouvernement, le confeil fouverain , le
fiège royal & l’amirauté en ont été transférés au
Port - au - Prince , cette ville a beaucoup déchu.
Elle fut prèfque totalement renverféè par le tremblement
de terre du 3 juin 1770 , & Tes maifons
qui étoient de pierre né font plus bâties qu’en
bois;. ■ ;
La ville de Léogane eft fi tuée à cinq ou fix
cents toifes du bord de la mer, où eft la rade
fans autre port, & a environ la moitié de la Ion?
gueiir eft & ouéft de la plaine qui porte le même
nom. Cette plaine eft occupée par vingt habitations
conïàcîécs à l’indigo, quarante au café , dix
au coton, & cinquante-une a cinquante deux an
fucre ; la moitié de ;ces fucreries eft arrofée par
l ’çaji dé la gr,ande rivière qui coule du-fud au nord.
L E O
à l’extrémité de la plaine du côté ded’eft. Quoique
la population ait beaucoup diminué -dans la ville,
i! n’en eft pas ainfi dé la:-plaine & -des hauteurs'
qiii compofent -lé quartier de -Léogane. C e r n’eft
qu’une feule pàroifle, mais qui eft aulîi peuplée
qu’elle peut l’être, eu égard à fon peu d’étendue,
c’eft-à-dire, d’.environ iix lieues de longueur de
Peft à l’oueft, fur quatre à cinq de largeur du nord
au fud. On y compte quatorze compagnies de
milice d e cinquante hommes chacune^,; dont à
la vérité huit foht compofées de mulâtres] &
nègres libres ; ; miais qui pour la plupart pofsèdent
de petites habitations , 8c environ douze mille ef-
calves.
L’air du quartier de Léoganë eft très-fain ; les
chaleurs n’y font pas plus exceflives que dans Te
refte de la colonie, ni les maladies contagieufes
plus fréquentes que dans la zone tempérée. Les
vents alifés manquent rarement d’y rafraîchir l’air
même dans la plaine , parce qu’elle n’eft entourée
que de petites montagnes , & qu’elle n’eft bornée
dans fa longueur du côté du nord que par
la mer. La chaleur fè fait un peu plus reftentir
dans la ville , mais elle a cet inconvénient de commun
avec toutes les autres des villes des Antilles,
parce qüe les vents Trais, lorfiju’ils Tout modérés,
y circulent moins librement que dans la campa-
gne (-'i ). , 1 p • ■
Cette ville , par fa pofmon dans' une :plaine
étroite , féconde , arrofée , ne laifteroit pas beaucoup
à defirer, fi un cànâl de navigation lui ou-
vroit une communication facile avec fa rade qui
n’eft éloignée que d’un mille.
Ce quartier eft à la France depuis 1691 ; mais
il n’eft pas à beaucoup près aufti peuplé qu’il de-
vroit l’être. Jufqu’ic i, on n’a 'pas plus , fait pour
défendre & protéger les colonies que pour les
rendre floriftantes : la plupart du tems elles font
abandonnées à elles-mêmes , ce qui eft toujours
un grand mal , où bien elles font livrées à des
gouverneurs aufti defpotes qu’ignorans , ce qui eft j
un plus grand mai encore. (Ma s s o n d e AIo r -
V IL L IER S ~ . \
LÉO N , ou Saint-Paul de Léon, Legio,
ancienne ville de France, dans la baffe-Bretagne,
capitale du Léonois, avec un évêché Tuffragant
de T o u r s & titre de baronie, qui eft une des premières
de la province, & poflèdée depuis long?
tems par les ducs de Rohan, qui, à caufe de cette
baronie ont droit d’affifter aux états de la province
, alternativement avec le duc de la Tré-
momlle, baron de Vitré. Un nommé Pol Aurélien ,
dans le v i e fiecle, fut le fondateur & le premier
évêque de cette ville , ce qui la fit appeler depuis
Saint-Pol de Leon ÿ il établit le fiège épifcopal des
, ( O c’eft bien gratuitement qu’il a été dit dans l'article
LEOGANE du Dicl. raif. des Sciences r ôcc. que fes
environs étoient des forêts de cacoyers-, je n’ai jamais
entendu dire qu’il y en eut autrefois,, & actuellement
on n’y en cultive pas.
L EO 18 j Ofifmiens les plus célèbres entre les Armori-
i qqes : °n les appelle OJîfmii 8c Oximii. L’évêché de
| Léon (occupe toute la longueur de la côte de la
, hsffe-Bretagne, depuis la rade de Breft jufqu’à la
: rivière de -Morlaix.'La ville de Léo il eft près de la
• mer, a 12 li. n. e. de Breft, 119 f. o. de Paris.
; Long. 13 d. 39', 39?-; Ut. 48 d, 40', 56".,
; L évêque de Léon eft feigneur temporel de lar
; ville > Tout on tire beaucoup de toile , & de che-i
; vaux, (fi.)'
Léon , province.d’Efpagne, avec titre de royaume,
bornée nord par rAliurie, oueft par la Galice
8c le Portugal, fud 8c eft par la Vieille 8c la-
Noüvel 1 è-Caftille: Elle a environ cinquante lieues
de long fur quarante de large. Le Duero la par-
\ taSe en deux parties prefque égales. Elle abonde,
j qn tout ce qui ed .n'éeelîaire à la vie. Le terroir
; eft très-bon,, i particuliérement dans un diftriâ ,
; appelé le pays de Vïer^o, & dans celui de i.edçfma.>
Le vin y eft paflablertient bon ; on y trouve d’ailleurs
des mines de mrquoifes. Léon en eft la capi‘-'
taie. Aftorga , Salamanque , Palencia , Zamora , &
quelques autres v illes , y font honorées du titre
de cité.
Léon , ville d’Efpagne, capitale du royaume du
memè nom. Elle fat bâtie par les Romains du tems
de Galba , & appelée Legio Sèptimana G ermanica
_ a caille qu on y mit une légion Romaine de ce
nom, & c’eft de-là que le mot Léon s’eft formé
par corruption. Son évêché iiiffragant de Cornpof-
telle , mais exempt de fa jurifdiétion , & des plus,
anciens dElpagne, fut la réfidence des rois j:nf-
qn’cn, 10 19 , que le royaume fut uni-' à celui de
Cafttlle par la mort de Vérémont III. Son églife
cathédrale furpaffe en beauté toutes celles d’Efpagne
pour la firuflure.
C e ft Pelage, prince des rois Goths dTIfpagrçe,
qui, apres une grande viâoife remportée fût les
Maures, leur enleva la ville de Léon en 7 12 , & y
établit le fiège d’un nouveau royaume. Cette ville
eft entre les deux fources de la; rivière d’Ezln. Elle
contient environ douze mille ha>bitans , huit églifes
paroifiâales , fept couvens de moines , fix de reli-
gieufes, & quatre hôpitaux: elle eft à 20 lieue»
d’Oviedo , 25 n. o. de Valladolid, 38 n. 0. de
Burgos , 55 e. de Compoftelle , 77 11.' o. de Madrid.
Long. 12 , 223 lau. 4 2 ,45. {Ma s s o n d e
Mo r v i l l i e r s .}
Léon ( le nouveau royaume d e ) , royaume de
l’Amérique feptentrionale, dans le Mexique, mais
royaume entièrement dépeuplé, qui n’a en partage
que quelques mines, dont on tire peu de
profit, des montagnes ftériles , point de villes ni
de colonies.
Leon de Nicaragua , ville de l’Amérique
feptentrionale , dans le Mexique & dans la) province
de Nicaragua. C ’eft la réfidence du g o u v e r neur
de la province , & le fiège de l’évêque de'
Nicaragua. Les flibuftiers anglais la pillèrent en
1685 a la vue d’une armée efpagnole qui n’ofa les