
M H U M
HUMEEEDGI, ville d’Afrique!,' en Numidîe ,
bâtie par les Arabes, à 2.0 lieues dé. Sugulmeffe-.
L à eàni^agjné «des environs produit en quantité
certain- légume qui reffemble 511 x afperges. .
HUMLLING , petit pays de l’éyêehé^de Munf-
t e r , au cercle de Weftphàlie. Il s’y trouve beaucoup
de marais& .de.bois. .
HUMLERES, ou Motjçhy - le - Pierreux ,
village delFrancet, à;2, lieues n. o. de Compiegne,
avec titre de duché. ■ ; : ; , : . . .
HÜMMELSHATN , maifonÆe êhàffe ,idans-Ja
principauté d’Altenbourg à :1a; maifon: de. Saxe-
Weimar. (R .) : i
HUN , rivière de Hongrie * qui .prend fa ibur.ce
eu Dalmatie, fépare la Croatie de l ’Efclavonie,
& fe jète dans la Save.
HUNDESRUCK , baillage dsXévêché ;de Hile,
desheim ^ entre de Wefer. la Lein.e , près, .de la
ville; d’Eimbeck. IKtire fon nom. d’un château aujourd’hui
ruiné, (i?.) l: . 'V* ,r
HUNDLOSEN , château du duché de Brême,
dans le baillage de Wildsliofen. (Æ.)
HUNDRED : terme qui ne s'emploie que dans
la cliorographie d’Angleterre ; le royaume eft di-l
vile en. shires ou comtés, les shires en hundreds
ou centaines, les hundreds en tùhings ou dixab
nés , & les tithings en parishes ou paroifles.-Ce
mot hundred eft traduit, en latin par ■ centuria *
c-’eft-à-dire un diftriâ de pays , où cent hommes *
cent chefede famille étoient autrefois .obligés d’être
caution les uns pour les autres en juftice, tant
au criminel, qu’au civil.
HUNDSFELD, c’eft-à-dire, la Campagne du
Çhïen , petite ville d’Allemagne en Siléfie , dans, la
province d’Oels , fur la Weide., à .3 lu de Breflaw.
Les Polonois ÿ remportèrent une. vi&oire fignalée
fur les Allemands en 1109. Long. 34, 5° * ^at'
5 1 ,8 .
HUNDSRUCK, Hunnorum traclus, petit pays
d’Allemagne, entre le Rhin , la Mofelle & le
Nab, au basrPalatinat. Il appartient à différens
fouverains# •
H U N DW Y L , petite ville de Suifle, au canton
d'Appenzell, fur la rivière de Sintra.
HUNELED, petite ville d’Allemagne , dans la
principauté •de Fulde.
FIUNGARISCH-BROD, ville d’Allemagne ,
en Moravie , près des frontières de Hongrie, fur
la rivière d’Ghlau.
HUNGEN, petite ville d’Allemagne, dans le'
cercle dir haut-Rhin, & dans-la poi-tion du-comtè-
de Munzenberg , qui appartient à la 'maifon de
Solms-Braunsfels. Elle eft limée f a le Horloff,
ornée d’un beau palais, & munie- d’un vieux fort.
Son nom fe donne à un grand. boiSage, qui renferme
entr’autres la ■ riche abbaye d’Arotbourg.
HUNG ER-BRÜN N, ou Fontaine de la
Famine, fontaine de Suide,-au village de Wan-
H U N
eltè a , dît-on, toujours rété'à.fec, quelques : pluies
qu’il ait,ifôit-L'liais'quand; , elle av coulé , 011 a
éprouvé la difetté; & plus elle' a^ coulé , plus- la
difette^.a. .été-grande.
HUNINGUE, ILunninga , petite' , mais )forte
ville de la hàute-Alfaee ;, dans le Suntgaw. Les fortifications
en font' du Maréchal, de Vauban* Elle eft
lurlë'Rhin., aux frontières de là Suifte, à une. deniî-
lieu^è n. ;de_Bâle, iyjjp de Rriiaçh..Z-o/ig; a 5 , 1 5 ;
lat. 4 7 ,4 2 . (R.y
HUNOL0 STE IN, petite ville & château d’À l-
lemage .,-. dains.l’éleâotat de Trêves'. U
HUNSE rivière des<Provinces- Unies } dans
celle de Groningue ; elle feforme du concours de
pluûeurs autres, 8c va tomber par Loopen-Diep,
dans Je Laiiwerzéei après avoir baigné une partie
du pays, 8c donné fon nom au quartier de Hun-»
fingo,.le plrô feptentriopalcjdélà province. ,
'HUNSING.O , contrée-des Pr oy inces-Unies deà
Pays-Bas. On nomme ainiiJe quartiér feptentrior
nal de lafeigneprle(de Groninguetïqui eft près de
la mer , entre.Iairivière de Hunesliéc l’embouchure
dé l ’Embs.
. HUNT ( comté de ).Troyeç Hont. •
H UNTE, rivière d’A llem a gn eq u i prend fg
four.ee, en Weftphalie ,'dànsTévêché;d?Qlhabruck,
'& qui< fe >jète >daiis le Wéfer dans: le : co.mté d’OR
denbourgi I
. i HUNTEB.QÜRG, petite' ville de1 W eftphàlie,
dans: L’évêché d’Ofnabruck/tfur la rivière de Hunte.
HUNTINGTON , ou Hundington , v ille•
d’Angleterre, capitale de rHundington-Shire, fur
KOufe, à 150 milles,de Londres,. Elle envoie deux
dépatésau parlement.- Loag, 17 j 15 -,:lae. 52, i-y«
. G’eft à Huntington .que naquit ; Cromwel ,en
1399. « Les:.nations dè> l’Europe, dit M.. de Vol-
j> taire, crurent cla’Grande-Bretagne enfevelie fous
n fes ruines , lorfqu’elle devint tout-à-coup plus
»•formidable que.- jamais fous la domination ,d.e
» Cromwell, qui l’aflujettit en portant l’évangile
» dans une' main ^l’épée dans l’autre, le mafque
»de la religion fur:1e vifage, & q u i, dans fon.
» gouvernement couvrit des qualités.di’un grand
» roi, tous les crimes d’un ufurpateur>». Né avec
un courage- Sc dés taleris ëxtraordipai.res, il; fut
le plus habilé.! politique 8c le premier capitaine
de fon tems, fit fleurir le commerce de-fa patrie,
en étendit la domination, & mourut à l’âge de
; cinquante - neuf ans , craint & courtifé de tous.
|les fouverains. Avant que d’expirer , il i nomma
Richard Cromwel fonfuccefleur, 8i confçrva fon-
autorité jufqu’au dernier foupir. Le confeil d’état
'lui:ordonna des funérailles plus magnifiques que
pour aucun roi d'Angleterre. ~Raguerïer& Grégoire
Léti ont écrit.fa vie , mais il Lui falloit d’autres
hiftoriens ; Waller a fait fon éloge funebre .,'
qui eftr un chef-d'oeuvre de l’art.
HUNTINGTON-SHIRÈ , province d’Angîe-;
terre , au diocèfe de Lincoln , de foixante - fept
milles de tour, d’environ, deux cents quarante
h u Q imiHe afpens, & huit imille deux- cents dix -• sept
maifons ; c’eft unr pays agréable, fertile, arrofé
par plufieurs rivières. ' ;
HUQÜANG , bu Houqu<o û ân g , Huqùania ,
feptième province de la Chine v fi fertile , qu on
1 appèle le grenier de-là Chine, Elle ’a quinze métropoles,
& < cent huit 'cités. Vach’ang - en eft '-la-' première
métropole,. On y compte au-delà de éinq
millions d’habitans. : . v . . ■ 1
HUREP01X ( le ) , pagus Huripenp-i petite
contrée du gouvernement de l’ile de France , dont
les lieux principaux font Corbeil, Montlhery ,
Châtres, la Ferté-Alais, Arpajon, Dourdan &
Palaifeau. Ses limites font affez" incertaines, &
quelques-uns y font -encore entrer Melun , Fonr
tainebleâu, &c. (^ . ) ‘
• HURIEL, petite ville de.France dans lé Bour-
bonnois , >au-diocèfe de Bourges. Il y aune châtellenie
royale, reffortiffante au baillage de Mont-
Luçon. Il s’y tient deux marchés par femaine. Les
terres des environs rapportent du feigle, peu de
f rom e n td e s chanvres, & des menus grains. Il
s’y trouve aufli quelques pâturages, & des vignes
dont le vin eft d’une médiocre quklité. Elle eft fur
une hauteur, àp*|| o. de Mont-Luçon. (Jt.)
HURMON , petite Ville dePerfe , donr le territoire
abonde én dattes, & où les chaleurs font
exceflives. L’air y eft mahfain. Long, félon Taver-
nier ,85 d. 15*'; lat> 32,30..
HURONS ( lac des ) : le lac des Hurons communique
au fud avec le lac Erié, dans lequel il
s’étend du fud au nord depuis le 34e deg. jufqu’au
45e 30' de lat. feptentrionale ; de l’eft à l’oueft ,
entre les 293 & 299 degrés de longitude : on lui
donne ordinairement trois, cents cinquante lieues
de circuit de pointe en pointe. U^ è .gran d e ?,
étendue n’e f t , dit-on , peuplée fur ^sborfl^ qüe
de deux villages; notre imagination ne peut fe
faire à de fi prodigieux déférts. A quoi donc attribuer
cette étonnante dépopulation ? Aux Européens
, ces deftru&eurs de monde. Avant que ces
hommes de fang eufient pénétré dans, ces contrées
, on comptoit aux bords du laortinq nations.
Les Hurons feuls, malgré leurs guerres avec les
Iroquois, étoient au nombre de cinquante'mill.e
âmes. Ces cinq nations formoient une efpèce de
ligue ; leurs députés s’aflembloient tous les ans
pour faire le feftin d’union , & pour délibérer fur
les intérêts de la république. Elle pouvoir alors
mettre fur pied au-delà de vingt mille guerriers;
aujourd’hùi à peine pourroit-elle en fournir quinze
cenrs*(Af. D. M.')
Hurons (^les ) , peuple fauvage de rAmérî-
que , dans la Nouvelle-France. Ils ont le lac Erïé
au fud y le lac des Hurons à l’oueft, & le lac,
Ontario à l’eft. Le pays eft étendu r fertile & dè-
fert ; l’air y eft farn, & les. forêts remplies de
cèdres. Le nom de Huron leur a été donné par les
François; leur vrai nomoQCYcndat,
La langue de ces &uvages eft gutturale & trèsh
u x . \\
pativïe, parce qu’ils n’ont connoiifàncé que d'un
très*petit nombre d’objets ; mais elle eft remplie
de ces mots imitatifs qui peignent les .choies -par le
fou. Elle eft riche- en images , & en tours de la
plus-grande.force t'c ’eft une des trois mères ‘langues
du Canada. Lès métaphores les plus Lardiej
leur font familières. Gn vouloir les àeigner de
leur patrie, nous fommçs , -répondit -hu de cés fau*
vages., rlés fur ctt'u terri : nos \>cres ÿ font enfzvdh; -
dirons-nous aux ojjcmcns de nos pères , levt^-vous,
venez avec nous dans une terre étrangère ? Si ce n’eft
pas là de l’éloquence la plus fublime , je conviens
alors que -je n ai nulle idée de l-’éloquence.
-- Chaque nation du Canada , ainli que chaque
tribu & chaque.bourgade de Hâtons porte lè n'ont
d’un animal , apparemment parce que tous, cet
barbares font pérfüadés que les hommes viennent
des animaux.
La nation Huronne s’appèle la nation" duporc.
épie félon les uns , du chevreuil félon les autres.
Cette nation miférable & réduite à rien par les
guerres contre les Iroquois;, a um chef héréditairer
qui n’eft jamais le fils du prédêeeffeur, mais celui
de^ fa plus proche parente ; car c’eft p r fes mères
qu'on règle la fiuecellïon. L e s femmes ont 1* principale
autorité ; tout fe fait 'qui leur nom , & les
chefs ne-font, poiif àinfi dire, que leurs vicaires.
Si le chef héréditaire eft trop’ jeune , elles lui don-
: nent un régent -le mineur ne peut êttè“ chc f
de guerre , qu’il n’ait fait des aâions d'éclat, c’eft-
à-dire , qu’il n’ait tué quelques ennemis.
Les Hurons font fpirituels, braves & très-vi-
goureux : ils ont prefque tous embraffé la religion
chrétienne ; ils s’occupent aujourd’hui à la culture
des terres, à la pêche & à la cliaffe. {Ma s s o i f
SE Mo r v j e l ie r s .\
H J lS IA T lN OW , ville de Pologne, dans fa
•province de Pedolie.
1 jUlilNET'4, petite ville de Bohême, dans le
cercle de Praohen, à 6 li. n, o. de Pifeck. Le fameux,
Jean: ifus y naquit le 6 juillet i}73-
HUSUM, v i f c de Danemarck , dans la partie
méridionale du duché de Slefwick, au baillage de
de fon nom. Elle n’eft pas ancienne, & ne re-
î. monte guere qu ^t l'an 143:0 3 mais elle étoit déjà
î confidérable"én 15 10, & depuis elle a éprouvé
■ tous les malheurs pofEbles, incendies , pillages,
| inondations ; elle eft fituée à environ 2 milles de
t la petite rivière (l’O v , à 4 de Slefwick, à fo de
R ip e n ,r 6 de Hambourg, 18 de Lubeck. Long. 4* » 33 iétt. 54 , aa- (R-}
HÜTTELHOFF, ville diAlTemagne, dans le
cercle de baffe-Saxe, au duché dé Verden..
HUTXENBERG, bourg & château de Carra»
thie , à l’archevêque de Saftzhourg. (II.)
Huttenberg , baillage de la haute Heffe a®
Landgrave de Darmftadr.
h HUTTWE1L , ou Huttwyl , petite vEIe de
StiîfTe ,au> canton- de Bernei
HL'XTER „ ville d’Allemagne , en WeftphaSs»