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fus de Belgrade. Ce bourg eft connu parla victoire
que le prince Eugene de Savoie y remporta
fur les Turcs en 1697. (R.)
PELOPO'NESE, v o y e \ M o r é e .
PE LY S S, PelyJJa ou PiJJin, petite v ille delà
baffe Hongrie, capitale d’un comté de même
nom, près du Danube, à 3 lieues fud-eft de Gran,
5. nord de Bude. Long. 36. 25. lat. 47. 26. (R.)
PEMBA , île de la mer des Indes, proche de
la côte orientale d’Afrique, vis-à-vis de la baie
de faint Raphaël, fur la côte Mélinde. Elle eft
ïkuée à 4<*. 5o'. de latitude méridionale , fous
les 56'. 30'. de longitude , vers l’orient méridional
de la ville de Montbaza : Pîle de Pemba a le
titre de royaume. (R.)
P e m b a , petite province d’Afrique dans le
^Congo, au centre du royaume de ce nom. La
••capitale en eft Ban\a : lat. mérid. 28. (R.)
PEMBROKE, v ille d’ Angleterre, au pays
*de Galles, capitale du Pembroke-shire , avec
titre de comté. Elle a deux paroiffes elle eft fortifiée
d’ un château, 8c elle eft fituée fur une
poinre du port'de Milfort, à 195 milles de Londres
: elle envoyé deux députés au parlement.
-Long. 12 4 5 . lac. 51 48.
C’eft dans le château de cette ville que na-
<juit Henri V I I . roi d’Angleterre, dont il faut
lir e la vie par Bacon.
La bataille de Bofworth en 1485 , mit fin
aux défolationfc dont la rofe rouge & la rofe
blanche avoient rempli l’ Angleterre. Le trône
’toujours enfanglarité & renverfë, fût enfin ferme
& trafiquille fous I’adminiftration de ce
prince. (R.)
PEMBROKE-SHIRE, province d’Angleterre,
à l’occident de celle de Carmarthen , dans le
diocefe de Saint-David. Elle “eft très-fertile,
fur-tout à l’eft , & la mer l’environne prefque.
de toutes parts. Cette province a 93 milles de
tour, & contient environ quatre cent vingt mille
urpens, quarante-cinq paroiffes, & neuf villes
ou bourgs à marché. Il faut remarquer entre fes
produâions celle de fon chauffage appelé culm ,
qui n’eft autre chofe que la poufliere du charbon
de terre. On pétrit cette poufliere avec un tiers
de boue , 8c e lle fait un très-bon fe.u d’une
grande utilité , parce que c’eft le meilleur
d e tous le s chauffages pour brûler de la chaux ,
& pouf fecher de l’orge dont on fait de labierre.
Mais le plus grand avantage de cette province eft
le port de Milford, Milford-haven ; qui femble
T’emporter fur tous les ports de l’Europe , pour
Ta largeur, 8c la furete qu’y trouvent les vaif-
Teaux -, il a feize cliques , cinq baies , & treize
rades, 8c doit par cette raifon être mis au nombre
des raretés du pays. Cette province envoie
2 députés au parlement. (R.)
PÉMSEY , ou Pevinfey, port affez fréquenté
dans le comté de Suffex. La chronique faxorme
en parle fous les années 1046, so$2 , 3087 ? i l
P E N
avoit été donné près de cent ans auparavant à
l ’abbaye de Saint-Denis en France par le duc
Bertold, avec Chichefter , Laftings , 8c les
falines qui en dépendoient. Il eft lur la côte
méridionale de l’ Angleterre, & prefque vis-à-vis
de l’embouchure de la Canche en Ponthieu, c-e
n’ eft: plus qu’ un bourg avec un petit havre •, mais
ce havre eft célébré, parce que c’eft celui où
Guillaume-le-Conquérant fit fa defeente pour la
conquête de l’Angleterre. (R.)
P E N , fuivant Camdem, fignifie originairement
une haute montagne, parmi les anciens
Bretons, & même parmi les Gaulois, 8c c’elt
de-là que l’on appelle Apennins cette longue
chaîne de montagnes, qui partagent l’ Italie.(R.)
PEN A F IE L , voyei Pegnafiel.
PENAFLOR, voye\ P egnaflor.
PENA-GARCIA , petite ville de Portugal,
dans la province de Béira. Philippe V . la prie
en 1704^ mais il'fu t obligé de fe retirer à rapproche
des alliés. Elle eft: fur les confins de l’ET
tramadure efpagnole, à fix lieues fud-eft: d’ Idan-
havelha. L o n g , 11.43 Azr. 39* 3°- (&•)'
PEN A LV A , petite ville de Portugal dans la
province de Béira , lur une colline, avec un.
chateau à 3 lieues de Coïmbre. (R.)
PEN AM AÇ O R , v o y e \ Pegnamaçor*
PENARAND A, v o y e \ P egnaranda.
PENAUTIER, petite v ille de France dans
le haut Languedoc, lur la riviere de Frefquel r à
deux lieues de Carcaffonne. (R.)
PENDELî, montagne 4e l’Antique , dans le
voifinage d’Athènes,
Au pié de cette montagne eft un monaftere
du même nom, l’ un dés plus célébrés de toute
la Grece. I l eft compoféde plus de cent caloyers,
& d’ un grand nombre d’autres perfonnes qui
ont là des revenus affez confidérables. Ils payent
tous les ans de carach ou de tribut fix mille
livres de miel pour la mofquée , que la fultane ,
msre de l’emperei.r Mahomet IV . a fait bâtir n
Conftantinople •, ils font obligés d’en fournir
encore autant, à raifon de cinq piaftrés le quintal.
Ils ont rarement moins de cinq mille effains
d’abeilles, outre des terres labourables 8c des
troupeaux de brebis , avec de grands vignobles.,
8c quantité d’oliviers.
La montagne eft un rocher fond de marbre
blanc , 8c ainfi on ne doute point que 6e ne foit
la montagne Penteheus , dont Paufaniasyanteû
fouvent le marbre. (R*)
PENDERAGHI, vaye-{ Eregri.
PENE où Penne, petite v ille de France.,
dans le Languedoc-, près de l’ Aveyrou., avec
un château ruiné. (R.) • . à 1 '
Pene , rivière d’Allemagne qui 2 fa fource
dans le duché de Meckelbourg , & fe décharge
dans la mec «Baltique , vis a" vis l ’ île-de
Rugen. (R-J
PENÉE.
PEN
PËNÊ E , aujourd’hui Salambria fleuv-e de la
Theflàlie,
Il a fa fçmrce dans Te Pinde. 8c après s’être
accru des eaux de diverfes rivières, il fe ren-
doit dans la vallée de Tetnpé, pour aller enfuite
fe jetter dans le golfe Thermaïque, entre le
mont Olympe & le mont Offa. I l croiffoit beaucoup
de lauriers fur fes bords , 8 c on y en voit
encore aujourd’hui une belle quantité. (R.)
PENICHE , v ille forte de Portugal dans
l ’Eftramadure, au nord du Tage , avec un port
& une citadelle, à 14 lieues de Lisbonne. Long.
30. 40. lat. 39. 15. (R.)
PEN IC K , petite ville d’Allemagne avec un
chateau de réfidence dans le cercle de haute
Saxe], au marquifat de Mifnie, 8 c dans le diftrict
d’Ertzebufge. Elle eft fur la Mulde, à 3 lieues E*
d’Altenbourg. Long. 30. 40. lat. 50. 54.
On y fait beaucoup de valës de terre. Elle
appartient aux comtes de Schoenbourg , comme
un fief de Saxe. C’eft: le ftége d’une furinten-
dance eccléfiaftique. (R.)
PÈNISCOLA , cmPENOSCOLA Penihfula,
ville d’Efpagne au royaume de Valence , vers le
bord de la mer au nord d’Oropefa, & fur une
pointe de terre fort élevée. Long. 13. 6. lat. 39.
I n ' ■ ,
PENKRIDGE, ville d Angleterre, dans la province
de Stafford, fur la petite riviere de Penk.
Elle eft fameufe dans le royaume par fes foires ,
& fingulierement de chevaux de felle. (R.)
PENN E , voye\ P ene.
PENNES ou P enes ( les ) Pennce , ancien
village à une lieue de la Méditerranée, trois de
Marfeille , quatre d’A ix , où Cybele étoit honorée,
comme le prouve un bas-relief en marbre
qu’on voit fur la porte de l’églife (R.)
PEN N O N , fort d’Afrique, dans une petite
île , fituée devant le port d’Alger. (R.)
P ennon de V êlez , fortereffe importante
d’Afrique, dans un écueil de la Méditerranée,
près de la* ville de Vêlez. Elle fut bâtie en 1508,
par Dom Pedre de Navarre-, les Maures la prirent
en 1522 ; les Efpagnols la reprirent d’affaut
en 1664, 8 c depuis ce tems elle leur eft demeurée.
Long. 13.'20, lat. 35* 2.5* (R.)
PENR IN, ou PANRE TH , bourg à marché
d’Angleterre, dans le comté de Cumberland,
près de la riviere d’Eden , qui la fépare du W eft-
morland.Elle envoyé deux députés au parlement,
& èft à 214 milles S. O. de Londres. Long. 12.
30. latit. 50. 10. (R.)
Penryn , bourg à marché confidérable d’Angleterre
, dans la province de Cornouailles,
avec un fort, proche le havre de Falmouth.
Elle envoyé deux députés au parlement , & elle
eft à 73 lieues S. O. de Londres. Long. 12, 30 -,
lat. 50. 10. Cette ville a un bon port fur la
riviere de Cober. (R)
PENSACOLA ou PEn sa co le, ville 8 c fort
Céogr. Tom. IL
P E N t f o i
dé l ’Ariiérique feptentrionale dans la Floricfe
orientale fur le golfe du Mexique , fondé par
les Efpagnols en 1696. Ce fut un de leurs prise
cipaux etabliffemens dans ces contrées. Pen-
facole, fut pris par les François en 1718 , mais
il le rendirent. I l paffa enfuite au pouvoir des
Anglois en 1763 , oc devint le chef-lieu de la
Floride orientale. Enfin parle traité4de paix de
1783 cette ville avec toute la Floride eft rentrée
fous la domination des Efpagnols. (R)
PENSHURST , petit bourg d’Angleterre ,
dans la province de Kent •, illultré le 29 Novembre
1554 par la naiffance de Sidney ( Philippe ) ,
prpfond politique, philofophe fage , & grand
homme de guerre. Favori d’Elilabeth , il fut
couronné des myrthes des amans, du laurier des
guerriers, 8c de la palma des P.oëtes. ‘
I l fe trouva à Paris le 24 A.oût 1572 , jour du
maflâcre de la faint Barthélemi , & cette horrible
boucherie lui rendit odieüfe la religion
romaine.
Son romaft philofôphique intitulé P Arcadie,
a été imprimé très-fouvent à Londres , 8c traduit
dans toutes les langues. (R.)
PENSILVANÏE j contrée de l’Arfiérique
feptentrionale, l’ un des x m états unis, bornée
au nord par la République de N ew -Y o r c k & le
lac Erié , à l’orient par le New-Jerfey , au midi
par le Mariland, 8c a l’occident par différentes
nations de Sauvages. Elle s’étend depuis le 39^
degrés 40'. Jufqu’au 43e. de latitude -, 8c depuis
le 297e. jufqu’au 302e. de longitude. Elle eft
U'averfée du Sud-oneft au Nord-eft, par la grande
chaîne des Apalaches&: àrrofee à l’occident de
ces montagnes par l’Ohio, à l’orient par l’Elk qui
verfe à la baye de Chefapeak. L’air y eft doux ,
8c pur; le terroir généralement boft , y produit
des fruits de toute efpece, du froment, de l’org
e , de l’avoine, du feigle , des pois , des feves^
du maïs, du lin , du chanvre , & de toutes fortes
de racines. On y a du gibier i Les oifeaux
domeftiques font les coqs d’Inde , les faifans,
le« pigeons, &c. On y trouve aufli beaucoup
d’oifeaux fauvages, comme c y g û e , oies grifes
8c blanches , canards, & c . 8c les rivierès y
abondent en poiffon, comme efturgeons, alofes ,
anguilles, &c.
L’Amiral Penn avoit fait des avancés confidé-'
râbles aû gouvernement d’Angleterre, dans différentes
expéditions dontil avoit étc chargé. A près'
fa mort l’état des affaires qui n’avoit gueres
permis de le rembourfer n’étant pas devenu meilleur
, on propofù en 1681, à Guillaume Penrt
fon fils , de lui donner en équivalent une
contrée de l’Amérique entourée des colonies
Angloifes & j nique s la négligée! I l accepta le
patrimoine qu’on lui donnoit prefque en fouve-
raineté héréditaire. Il y conduifit d’abord une
colonie de deux mille Quaquers , & à fon
arrivée il fcella le droit que lui avoit donné
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