yrier, à qui U commande de lui faire une
coup ? •> se conforme à l’usage d’y représenter
g apî1 Oxion, soit les Pléiades (1).
li’Astrologie àpposoit à tout son sceau,
soit par les images mêmes des constellations,
soitpqr l’application de ses divisions
par douze , par sept, par trente, et
même par trois cent soixante , qui toutes
lui appartiennent,et qui sont de venues des
divisions sacrées chez ' tous les peuples,
jusqu’à la Chine et au Japon, comme
nous l’avons déjà vu.
Ainsi, nous voyons au Tunquin, dans
les funérailles du roi (a) , douze officiers
chargés de traîner le sarcophage sur
lequel eft écrit son nom ; viennent ensuite
douze chevaux de main , dont la
bride est garnie d’un frein d or ; puis
douze éléphants , &c. en sorte , que la
division duodécimale est. retracée partout
dans cette cérémonie funèbre. Lee
Japonoisjdansl’appthéose de-leur roi(3)f,
font passer le corps du mort; par douze
tombeaux - successivement : ceci nous
rappelle ce que dit Clement d Alexandrie
.de l’apothéose d’Hercule, dont l ame
passa parles douze signes , avant detre
admise dans l’Olympe au rang des immortels
(4), Cette tradition, Egyptienne
sur l’apothéose d’Hercule'et la cérémonie
des' Japonois ont entre elles une
grande analogie.
Après nous être étendus sur le nombre
douze , qui est celui des signes , des
mois, des cycles orientaux , des sections
de l’horizon , nombre auqtael.les
Egyptiens, et en général tous -lès Orientaux
ont attribué une grande importan-
ce , comme on peut le voir d«ms Kirker
et dans Marsilius Eicîn-, nous dirons
aussi quelque chose dû nombre sept,
quiest celui des planètes, et qùijest aussi
révéré que le nombre douze. Nous en
(0 Anacréon. Od. 17.
(1) Contant d’Orville . t. s > P- 3~>'
(3) Kirker , OEdip, t. J , p. 41a.
(4) Cietn. Srrom. I 5, p. 599.
f c ï Clem. Stro». 1. 5, p. 600.
f C. '1 0 . ' .' Tfr
(6) Herod. 1. 1 , p. 154.
1 I V E R S E L L E - .
avons déjà parlé à 1 occasion du chandelier
à sept branches et des sept enceintes
du temple de Jérusalem.
lies Juifs et les Chrétiens , leurs copistes,
ne sont pas les seuls qui l’aient
retracé par-tout dans leur religion et dans
leurs saeremens ; il se retrouve chez toutes
les nations du monde au rang des
nombres sacrés (JS). Les Egyptiens(6) ,
s’étoient distribués en sept castes (aa),
dont les prêtres, comme d’usage , oc-
cupoient la première j il en étoit de
même des Indiens , et cela, dès la plus
haute antiquité , au rapport de Stra-
l,on (7), Les Bonzes , dtins une de leurs
fêtes, qu’ils célèbrent tous les • ans (8) ,
ont sept idoles qu’ils portent avec beaucoup
de pompe dans- sept temples différons.
C’eft au septième mois de grossesse
, que les Indiens-font des céromo—
nies pour remercier .les Dieux d avoir
amené à terme l’enfant (9) - On peut voir
.dans hlacrobe,combien les anciens Grecs
çt les anciens Romains attribuoientd influence
à ce nombre dans la formation
du foetus et «lans tout le développement
de l’organisation de l’homme , et même
-sur toutes les parties, de sa vie (i°)- On
commît aussi la cérémonie qui se fuisoît
. tousles ans en Egypte au solstice d hiver ;
on faisoit faire sept tours à la vache sacrée
(11) autour de l’enceinjte du temple ;
les 'Juifs pareillement promenoipnt sept
Ibis la vache remsse. |HX|
Çp fut par-une suite. ;$le leur respect
superstitieux pour le nombre sept, que
Çgyrptiéns(ia)don;nèrent sept embouchures
an N il, qu’ils appeloient Sep-
temfluus, ainsi qu’au canal (i3) qui conduisait
les,; eaux dans le lac Moeris ;
_les,mêmes,, Egyptiens a-aoU-n tpour Qcttr
raison appelé ieur fleuve le ïiy;ala. ôû
plutôt l ’imitateBr du ciel „dont il ten«at
(7) Strabon. 1. 15 1 P- 4^4- Diod. Sic. I. 2 , c, 40.
.(8) Cont. d’Qrvilh , t. i-,.p. .287,- .■ ,
(9) Sonnerait, Vbÿag.‘ dë f’ïndë ,.t- J , g- 14°-
( >o) Macrob..Spm.Scig. l ; ; ï , .c.‘6 ,, p.,25
( n ) De Kid,. p- 572- ù
(1-2) Jablonski, Prol. p, -54-
' 1 HH» Paw y iùcb- sù' les Egypt. t. 2 ; j . 77-
lieu d’ailleurs pour eux, puisqu’ils atten-
doient de lui seul les eaux, que les
autres pays reçoivent du ciel (1). Ils
avoient aussi consacré sept voyelles aux
sept planètes (2), et en articulant les
sons de (chacune d’elles , ils préten doient
honorer la planète à laquelle cette voyelle
étoit consacrée.
On retrouve dans l’Afie-mineure (3), et
mêmeen Gaule (4),des monumens du respect
superstitieux pour ces sept voyelles
, combinées diversement entre elles,
et arrangées selon-un certain ordre mystérieux.
1 Les Gnostiques (6) ont emprunté
dés Egyptiens cet usage des voyelles
myfliques, que l’on retrouve souvent1suf
leurs Abraxas. Cette superstition fît aussi
consacrer les jours dû mois à chacune
des planètes , et fut la véritable originel
de la petite période de sept jonrs, ou de
fa. semaine j abnt Chacun des jours estso’ûSi
l ’invoCation dftiné planète suivant un
Certain-arrangement mystérieux1, dont
nous rendrons compte-ailleurs. I l est lé
même, que ceiuî'que les Perses don'noient
aux-sèptpbrffis-'fdanëfàîres dansl’aïttte dë'
Mithra (6) ; car ces Sept portes étoicnt
encore mie autre image du syftêm© j>®ï.Q ■
nétairé1, que piaf-tout on’ a voit cllerebé tj
à retracer. De - là l ’Origine des1 sept
grànd's Anges , ou Archanges chez les^
PèrSésy qui ont passé-ensuite chez les»
Juifs ,’ élidz les GnostiqUeS ét chez léà;j
Chrétiens ; ccliv-ci inOme fautontdonné
dès figures d’anîmaü'x- ( 7 ) , qui Vous sont
dans- lids-’ constellations , ' tels que le -
lion, le boeuf, l’homme, l’aigle, 1 ourse ,
l ’âne.
1 La- cosmogonie des Perses ,- eîfbôte J
aujotiriPliiti , parlé dé' sept irAnSëha‘sç-
pântis,; ùrr fcfcpt 'grands géhiéS (8)É qui -
ibfïrteWt lé )Cortège!1 rÛ- GifriïUsd? Jl’oU1 <lU !
'CO.IfhÀ. Juà.’Yit. .--ro
Dimetr. Phal. § ; -71 - ,îabl.^ftot'6. f.5 i^Ç-
(^y-ifÀbiJt'Bai-tbèi. -AtéM. , Aca^f. HUc:- t t -4-
P- M l . , , , . . . (4} GeograpK- MeruLc partv ^ ; 341c. 20} >
p. 520.; -
(t) Ir.en*tU,T-,<ÿ- i 4<v§-'y-:'Y --ui:irlf 0 )
Ç6) Gri^î^Gortt. Iv é , f ■■ 129S:' .ri -. \
D j Ibid,d. 6 , p. 304. -t. . t .c * i» - ( i i i
Dieu,source de toute lumière. Ils ont-
aussi sept grands astres (9) , qu’ils révèrent
principalement, et qui chacun
sont chargés d’une planète. Les rois do
Perse , à l imitation d’Ormusd, avoiént
leurs sept conseillers1, leurs sept ministres
, les sept princes qui tenaient
près d’eux la première place. Esther ( io )
avoit ses sept femmes destinées au service
de l’appartement. Les Perses avoient
aussi leurs sept pyrées ou autels, qui
conservoient lé leu sacré en honneur1
de chacune dès- jilarrètes j on, les1 voit
tous septüdansde' bas-relief, ;oit dans lé
monument du- culte de Mithra , dont
nous avons déjà parlé ; ils répondent aux
sept colonnes-qui, dès la plus haute antiquité,
avaient été élevées.aux planètes en
Laconie, comme on l’a vu plusliaüt (11).
Panfflië'süïté' du mêiûé respect pour les
nombres sacrés,; ce nombreeeÿtse trouvé
répété vingt-quatre fois dans l’ouvragé
mystique appelé Apôcàlÿpse ; et lè‘
nombre douzé l’est quatorze fois. Ainsi
Manès-avoit composé’ dé douze son collège1
dé maitrès { et Sytliiéüs (E2) âVçif
choisi1 sês -sept élûs,1 coitirrte Jean adressd-
la parole à SCS sept évêques. Les’ disciples1
dè Manès-(i3) adoroieiit les Idoles (feiféit,
de la Lune et du Soleil1, à l’imitatiôn des
Perses y chez qui le culte des images*
n/avoit -pas'été proscrit.1 îjes1 traditions1
hébraïques p sjj portent,/p1* létabemacle1
futLsept ’ rijbiâ'à construire ’, lé têiUplé de
Sa'lomioti1 sépti -anSpà ’ bâtit1', et que le*
mondé'] dbpùis ht création jusqu’au dé-^
luge, durà sept génération». On voit
que de® traditions préntient leur origine
dans 1« respect (pie cette nation, comme
toùtes'-lés-'âUtt-e's1,* ayoit/pêur lé noipbré
sept /i-quii'aè' telnmve1 applirpté à tout-
dans SeàJi-Vréèî. L^ctiSati^n ne fut can--
jflK Jt.nqu'd] > ZenJ. Aveit.p ?", patt-' ï jp4«4"
'(w 'Id ’efti. ’t r i i , p. 356, - .
ÇitU EsdriàScj Si-Jablôiislù, 5-3*
(11) Ci-dessus, p. 53-
(.123 Besujoin. (. 1 , >p.T 1.3 &. 17G , / V (1)
/i 3) EpiphoAdv.. Hæt.-ji-.1994.! C-tc ,î K)
(14) Cedretu. p. .79.p e r , 1 . ' S , g.:R-:g f,-®.
Joseph. Ji J i c. 3, il J .£.> , 1 ri ’ -.riri /