• ao<S • R E L I G I Ô N N I V E R S É L L É,
les Chaldéc-ns, les maîtrts «eé Jùifs et positions dans certains liéux du M
des Arabes en Astrologie , cô'mfne en * annoncent la température des différend
beaucoup d’autres sciences. Le paséage saisons ('5 ). Le coücher de certay
d’Avenar , cité .plus Mut, prouVe ta 'astres annonce la tempête et souvent!
conformité de leur^ocïrine-aVëfc'tSelle fla'prod'Hft, dit Cplumèlle (6). Ont#
des Rabbins et des Juifs. Diogène Ragrife 'quels prpriogstics les liabitans du
leur attribue la même1 ppipjbn!,inr l‘a 'Taui-us tiroierit de l’étoile Sirius, soj
Nature des influences dfes'aStrës, qu'ils Jibtn* les récoltes, 'soit pour la tenJ
regardoient comme lui feu,' dont l ’àC- raturé de l’air y et sur les maladies^
tivité combinée donnoit naissance àflout dévoient régner ( 7). Les habitans |
ce qui crèît sur la terre, et jfro’duisoit l’îie de Côs faisoient tous les ans y
dansl’air ces températures variées, dont mêmes observations sur le lever de eettil
la pluie étoit un déé'résultats ( 1 ) . :éîoile, 'd ’où'ils tiroierit des conjectures
L ’énergie de chacun des.'astres errâws -sur la éalitbrité future de -cette sait
se modifioit à raison des !'signés tin- '•sciri Les' Egyptiens au râppoi|i
Zodiaque et des fixes auxquels ils ré- 'd’Iiôrus-Apollon (9 ) , tiroiént 'dbfjj
pondoient (2 ) . C’est là Ce qùe veut de'cette même étoile des prognosticl
dire Diogène Laërce par le féu mëlàn- 'de la température de toute; l'annés
gé ou par influence composée ',1 puisqrie Fallàdius (ï-o); atteste le même fai,t danî!
t'influence d’uné planète n’étoit pas tou- -ce qü’il nous dît des moyens que p»
jours isolée, mais qü’élle;-'étoit;é'6Uvènt noient les anciens Egyptiens' potir pif!|
composée des (Z///) influences partielles voir au lever de la canicule-, si les*
(3),soitdës autres planètes,soit dessignes-. menées réussiroient bien (ii).GNonj
Elle varioit même à raison dés aspects -seulement ils voyoient dans cet asti
dans lesquels ( 4 ) elle se trouvoit rela- un signe , mais encore une véritai
tivenient aux autres , et à raison des Cause des effets produits sur la terre!
points cardinaux qu’elle pccupoit. son lever ; tels par exemple que le*
Au resté, céis considérations appàr- tour dés- vents Etésiens, et l'intuities;
tiennent pltts ehcoré à l’Astrolbgie qm C'ence des eaux duNil.b('ï.a).!
diciaire , qu’à l’Astrologie n aturelle ; • Les observations desClialdécns dvoial
dont nous donnons ici la théorie, et pour objet, non-seulèmeut les-prédit,
-dont les règles ne- sont pus- aussi1-mrd* lions de l’Astrologie judicaire, comitfl
tipliées. Cefle-’ci s’occùpoit: sur-tout d’ob- nous l ’avons dit plus haut, mais-O*
servirions relativefeaüxbëSôiriS'deLAgrû- core les besoins- du calendrier , 'et i
culture et d e la N a vi gàtiott ,* ' et '1 es: y a- science des -phénomènes;. 1 raétèoroloj
riations de l’a i r q u e l’unè & l’autre giques , qui résultoient de -l'influes»
ont intérêt de.prévoir, en étôient' le desmstres ( i 3;j.; Ils observoient ‘le lej
principal objet. ' i/ '' 1 yi- t verp-le coucher et même la reoule^
Les homihesy dit ISdote. dël Sévâlé-] et d’éclat' plus : ou .-moins brillant M
'étudièrent la éciérihe;1 des c^sttes ,'Jafin astres,y d'où ils tiroiént jdes présages01
de pouvoir' cohnoîtré d’avàncë la tenir dlfférens phénomènes ou effets nature^
pCrature de chaque saisôàn ta r les astfeè tels que de Vents;impétueux, de grand»
par leurlever'etleur dôuCheî.OÙpàt leurs pluies y ou de chaleurs excessives. »
.(1) :Diog. Laert. ptæm. .
* ( i) Salmis, præf; anii; GKrrt-.-qy-.'ï’;
(3) Ibid. p. 55.
(4) Ibid, p: 57- -D
(5) Ibid. Orig. I. 3 , c. 47. y
jfo) Columelle, I. 11, c. 2. 4
(7) MaflU. Astron. foi i v x ...
■ s.bidf (;)
- fS) Cfcero de DK-iaat. I. 1 , sub. ên.
':'a(-9);.Hor.;Apoll:l. i f C-. . 3 . ' ■ '.,',0.
(10) Palladius de re Rusti. 1. 7 , tit. 9.
(.11). 'Plut, de Isid, p. 3Ô3, . J ... ■ ;
(12) Ci-dess.f. 2 , c. 3.'
' (13) Diod. Sic. 1. 2 , c. 30., p.. 143...
R E L I G I O N U
rétendoient pouvoir prédire jusqu’au
jetoür'des comètes , les frcmbleiuens de
lerre , tous les phénomènes tnéteorolb-
tiques , toutes les variations de fl'ait
Epies où nuisibles, soit aux particulie,rs,
toit aux princes, soit aux empiires. Toute
fcette science étoit fondée sur unelonguë
Unité d’obshrvations.-faites pendant pim
Eienrs siècles.,' qui', sïjonJes en croit,
Senr- avoit 'appris.à-cônnqîti-è avéc''là
|lus grande exactitude les-nrouvehiens
klifférens , et les influences- variées des
[corps cèles tes, science -dans laquelle
pis prétendoi-ent surpasser tous les autres
beuples.1 J
Ils subordonnent 'aux sept corps moi
biles, ou aux Divinités planétaires 3
■ trente autres astres ( mmmm ) , qu'ils ap-
jiehent Dieux conseillers. La moitié dé
■ ces Dieux observe ce qui se passe-au-'
Idessus de la terre, tandis que l'autre
pioitié observe ce qui se passe au-desa
■ sous. Ils considèrent les choses- mor-
Itelles et les phénQmènes'célestes. - Tous
■ les dix jours un de ces Génies descend
lie la partie supérieure dti monde dans
la partie inférieure , faisant en quelque
jsorte la fonction de messager des :-plaj
Irètes ou des. astres , et réciprôque-
pnent un de ceux qui étoient- sous la
■ are monte én haut pour le reinpla-
Jcer. Cette circulation se perpétue éter-
kiellement suivant une marche régulière
f t des périodes bien déterminées, a , ■.
Outre cela, on compte douze grands
beux, - dont chacun préside à ùn mois
| t à un des douze 'signes dn Zodiaque ,1
|u du merde dans lequel voyagent, le
T°leil, la : lune et les cinq planètes!, La
prée de la révolution du soleil s’appellei
année; et celle d e -. là! lune, . lei niDis.1
ls donnent à ces planètes les noms de!
faturne , Jupiter ,. Mars ,; .Tenus; Alerj
pare. Ils. prétendent que; ichacune d’elfés-.
P sa révolution . particulière j; . cpi’eltel
pcheve dans. un. temps donné et avec;
'ne vitesse différente de celle des autres;
1 )•. Elles ont l ’influence la plus
til Diod. 1, 2 , c. 31, p. 144.
■ N ï Y E R S È L L È-, 2.07
grande-'soit en biëiï'soi-t en mal sur la
naissance ded’hommey ét sur les évé-
■ nemens de sa ' v ië ,1 G’est d’après les
•connoissaiïcés; que l’-Astroltigue a de
- leur Nature iet de leurs qualités, et de
toute la théorie de leurs aspects , qu’il
peut, prédire Ce qui doit un jour arriver
à chaque homme.
Ils ; lia cent, hors du Zodiaque- vingt-
quatre constellations, dont la moitié
est dans-‘la'partie boréale', et l’autre
moitié dans là partie australe du cieh
Ilsi attribuent aux vivans celles qui sont
placées dans' hhemisphère - visible, et
aux morts-celles qui sont dans Thémis-
plière y -dont lié; pôle-est invisible;' et ils
les regardent comme les Jtigës de //Unij '
!yéjsu(> nntin ). -Au-dèssows de tout cela
ils mettent la -lune , planète la plus voisine
def la terre , -et qui achève son
cours autour d’elle, dans lè plus court
temps, à cause de sa grande proximité.
Ici’finit le réoit ;de ;Diodore, qui le tér--
jnine i én disant' qu’dü peut assurer que
lés Cliâldéens sont les peuples du monde
qui ont porté, le plus d’exactitude dans
lés détails de cette science, et qui ont
donné;file plus; de soin à'cette étude.
Ils t prétendoiept; même faire remonter
fleurs; observations Astronomiques à
-Igflyao ans, avant l’arrivée d'Alexandre"
en Asie ; antiquité qui nous paroît ab-
sblumenc-incroyable. Les sciences humaines
n’auront jamais une telle durée'
de règne- dans -un même pays.
Quoique ce passage de Diodore soit
en grande! partie relatif à l’Astrologie'
judiciaire y qui étoit la science favorite
des; Ghaldéens, pour qui elle étoit très-
lucrative -, cependant nous avons cru
devoir 1 le rapporter , parce qu’il nous
apprend qu’elles;étoient les divisions du
c.iél : qu’ils avoient imaginées; et parce
qu’elles nous serviront à un autre objet,
ffi’est,à-direàreconuoîtrëlenrs Dieux, ou
les différentes classes de Génies qui pré-
sidoienb à ces divisions. D’ailleurs nous
avons vu que l’Astrologie naturelle, qui
il