R E t I C I O N ,U
da^îs leurs images le signede leur^prigiiie
céleste, dans l'étoile qui ëtoit^laG^sur
leur tête ; ce qui çfésignoit d'une maIRerg
non équivoque une consl^laS^ii.y Çlé
consëirvoit (i.l, dans lqirr';'m.clans teiirl tfeèitsofM^jgejjir ÿeûf
'sâèfé psymbole' tlu' Mondé1,‘’üOngoir les
ciïs'oït éclos ; chiaCuna^s;h^^^|r^jpÿ
demi-coquilles.léitf serydàt' c1^pnfié.ft',
"et indiquoit leur passage successif dans
Tiiémisphère ténébreux et dans l ’iic;-
inisphère lumineux. 'On lès voit souvent
"unis aux filles :'dè; '^ùçip;è(»)' ,. on _§|pç.
‘fleïHdes qu’ils Avoient* enlevées. Toiite
'la Môs'sënie et laLacoriie '(3) étaient éôp*
sacrées à ces génies', qui y avoient, des
'autels , des statues et1 dès temples,;, on
les honorait souslp titre imposant (4) de
Grands-Dieux , ou (le Cabircs. ' .,
' Lesïgnè’.çlü Cancerpara souyeiit lapoi,-
tridedela figuiè delà luné qüiy iixoït sôn
domicile , et fut un des attributs caractéristiques
de. la fameuse Dianed’Eplièse,
dont lés; Grecs d'Europe (5)^ empruntèrent
le .culte"et les imagés.1 Le lion,
céleste donna sa péati pour parure à
Hercule, dont la statue sous ce costume
6e retrouve par toute la Grèce. Hercule
est1 lé soleil, et le lion'le dôfpicilé de
'cet astre. La même raison qui fit donner
à la lune ou à Diane l’éCrévisse pour
parure , fit donner le lion. Ou là peau
de cet animal au soleil ou à Hercule.
Ainsi les .habîtans d’Héliopolis , ville
consacrée au soleil dont elle portait le
nom , honoroit d’un culte religieux les
lions (6), au rapport d’AElien. Les portes
des temples , les tuyaux dés fontaines
en portoient l’effigie en Egypte, par
la raison, dit. Plutarque1 (7 ) , que le
Soleil parcourt ce signe , au temps où
le Nil se déborde tous les»ans.
N I V. E R S E L L E,
La belle constellation du Çliarriot,
placée daiis.lës Çi'éuxiurilË'Can^V ëtsur
lé lion, appëjée la. tr'è.s-'bêlle!6b Cffilisto ,
'devint une.nympbé dAïfcàg.
Elle a voit son toinpeau en Arcadie ,
ainsi que lé' Bp'otélqui dAfAÔxD;;'éf JqVÔii
appela Areas, bis de Galiisto (q^Tledi|ù
du il .était e n t e r r é d i t
soleil. Près dedà ' étpi\’.lèn te^iïfe,1 dé
Testa, dé fèimé rô’ficfé cpminef Celtii
que' fit ’ bâtir Numa ' à ROiinê? et' délit
nous avons parlc^i^pi). J-ihv'’ hâût; ÇqY
yoyoït aussi le tompéau de' la fille, de
Céphéé. , . i . , . 1
; La .constellation db'Sérpétitaii-e, ,E$-
Culapë (11), avoit par toute lu Grèce scs
statues^et ses teiqplfe?; Lés^Rhadieùs
sacrifioient àlcettq Constellation sous lé
nom de Pliorbàs , ’filsi;cVq Triép^s (12).,
ét chéri d*Apollon’. On retraçoit dans
les temples l’image des Centaures (10) ,
qui sont Aussi'dans les deux. Orion
à voit son tombeau à Tan'agre'(i4) en
Èoéotie. Lé chien d’Orion, où Sirius ,
técévoit des hommages des Egyptiens,
qui en son honneur (i5) établirent le
culte du chien. Les babitans de l ’île
de Zéa (16), près de l’Eubée , ainsi que
ceux de la Calabre , sacriboiént aussi a
cèt astre.
Les Syriens avoient consacré dans
leur temple l’image du poisson austral,
qui est à l’extrémité du verseau , et
celle des deux poissons qui sont dans
le douzième signe du zodiaque. Elles
étoiënt (17) en or , et c’étoit pour eux
des divinités tutélaires , ou des talismans,
qu’ils appeloient leurs Dieux
Pénates, ou au moins Hygin en traduit
ainsi le nom.
Le signe du verseau porte le nom de
(1) Pausan. Lacon. p. 97.
(а) Paus. Messên. p. M ! •
(3) Paus. p. »6, 96, 103, 6j , 141 , 109, 166,
228.
(4) Attic. p. 30.
(5) Paus. Corinthiac. p. 46. Achaic. p. 207,
(б) Ælian. de Animal. 1. 12, c. 7.
(7) Plut, de Isid. p. 366.
(3) Paps. Area4. p. 238^,
(y) Ibid. p. 243.
(10) Ci-dessus, p. 62.
11) Servius, in Æneid. 1. U, v. 259.
12) Hygin. I. 2.
13) Pausan. Eliac. p. 157-
(14) Boeotic. p. 297.
I l 3) Ælian. de Animal. 1. IO,c . 47*
(16) Germanie. Comment- in Arat. Apotelesm,
(17) Hygin. 1. 2.
Deuealion
R E L I G I O N D
Dâucalion,et on montrait son tombeau
à Athènes (1) ,. ville de Cecrops , autre
nom du même signe.
Le Pégase, 0« cheval céleste , placé
sut’ le verseau , dont il fait à son lever
jaillir l’eau , étoit la) aussi représenté en
beaucoup d’endroits. LeDauphin de nos
constellations, qui porta Arion, s’y trou-
voit aussi, et spécialement (3) en Boeotie.
En un mot, iln’estpoint de constellation
dans les cieux, qui n’ait eu ou son temple,
ou sa statue , ou son tombeau , et quel-
qu’image de ses aventures mythologiques'
dans la Grèce , en sorte que l’on peut
appliquer aux Grecs, ce que l’auteur
d’un 1 ouvrage, attribué à un des Mer-
cures Egyptiens, disoit de l’Egypte (4) ,
qu’elle retraçoit dans ses temples et dans
ses divifions géographiques l’image dés
cieux.
On peut dire que tout le ciel étoilé
étoit descendu jsur le sol de la G-rèee,
pour y prendre un corps et une figure.
Qn a pris le 'change, et à tort on a cru que
c’étoit la terre des- Grecs qui avoit peuplé
l’Olympe , tandis qu’elle n’en avoit
tait que retracer les images et animer
dans ses poèmes toutes les constellations
, que l’Astronomie avoit depuis
long-temps groupées. La Nature fut
imitée par ses adorateurs.
Ainsi , les anciens Sabéens , pour qui
les corps célestes étaient autant de divinités
(5) , donnèrent aux temples de
leurs Dieux , des figures analogues à
la nature (des planètes , ou des étoiles
qu’ils adoroient. Lé monde , ou la cause
universelle , eut un temple de forme
Sphérique , telle que -celle que les Romains
donnèrent' à celui de Testa, ou
du feu , ame universelle du monde.
Le temple de la lune' étoit octogone 5
celui du jsoleil carré J; celui de Ibpitef
triangulaire,; ieielui de Satiariiè;*ixagonej
et ainsi -des autres j cdmcunxaygifjion
(1) Pui s an. Attic. p. 16. -a a r\\
(2) Paus. Corinth. (p. 46, 47. . ,
(3) Boeot. p. 304. . # .q ->t Li îit 'l (!) •
(4) Hetmes^iu Afsçlepio. . ii. . tiléio!) % ) ''
Relig. Univ. TontèR' '’
N f V E E S E, L L Es $$
polygone particulier, affjscté pat l ’As-
trologie chaque planète.
Las talismans consacres aux planètes
furent faits d’après oes principes géométriques
, comme on peut le voir dans Éif-
ker, et comme on peut en juger par ceux
qui nous restent (6). Depuis le triangle
jusqu’à l’ennéagone , chaque polygone
fut affecté à une planète différente, et
le talisman , soumis à l’influençç de la.
planète , devoit en prendre la forme. Il
paraît que le même génie Astrologique
exigea les mêmes proportions dans la
construction des temples consacrés aux
planètes.
Les, étoiles de l’Ourse avoient un
temple et des autels chez les Crétois fn),
qui transportèrent çe culte en Sicile 2
ils les appeloient les Déesses mères (a) ,
et ils raqontoient qu’elles avoient nourri
Jupiter : c’est en reconnoissance de ce
service, qu’elles furent placées dans
l ’Olympe , dans la constellation qu’on
appelle l ’Ourse. La plupart des peuples
voisins venoient en foule à leur temple
apporter de riches présens, et o ifrir
des sacrifices avec une somptuosité et
une magnificence que rien n’égaloit.
Souvent même les oracles avoient commandé
ce culte à. des particuliers et à
des villes , comme un moyen sùr pour
obtenir le succès de leurs désirs et
les faveurs de la fortune,, parce qu ils
voyaient en elles la source féconde de
.tous les biens pour les états comme pour
les particuliers.
Dette haute idée qu’qn avoit de la
•puissance de ces étoiles, fit apporter
de toutes parts les dons les plus-.brÙr
lans . daus leur temple , qui lui-même
fut: bâti à grands frais , et étonnoit lep
yeux ,par sa masse l'imposante et par sa
magnificence, tîousatfous.yu (8) le.pultp
4Mics(s m/êmes étoiles étabh:!«» Aroadie.,
pù Qaifistp. (atçpil son et'éfqit
!5) Poocke, Spec. Hist., Arah. p. 145.. \
6) Kirk-c , rAiip. t. p , part. 2 , p. y a.,
(7) J'iod. Sic. 1'. 4 , O ~79;>,$9 a P! J U J i
(8; ! „h
.8 ,q .nsibj) (cl