porte le double nom de Jason et
d'Esculape, est placé sur la même
ligne horizontale, que le Serpentaire
Jason , et que VIngeniculus, qui porte le
nom d’Orphée ; c’e st-à-dire, qu’ils
montent ensemble , et ouvrent la marche
de la nuit, qui précède le jour de
l ’équinoxe de Printemps.
Après Orphée L le Poète nomme
Astérion, fils de Comètes, né près des
rives de l’Apidanus et de l ’Enipée en
Tlsessalie ( i ) ; puis Polyphénie , qui
qtoij: venu, de Larisse. Ce terrible fils
d’hlaius avoit dànp sa, jeunesse,com1-
.Jiattw dsqis :1a,. guerre * des .Xfàpîfiïës
cputre les .Centaure?.; Les années ,. qui
avoient usé nnë: partie. dé
n’avoieht ppintétenit'T ardeur bouillante
de son .çpurpgè (2'),
...pu,, vif Aussi gçyiver. Iphielus , .oncle
.dp, Jagqp ^ui | gput devoir ° aux he'n s
?sang dCeïnrer.iinfis.cçtte; pefilreûsé
expédition.^3 ). A^jnaeté,, oui rugn.y.lt
.à PfçèMSj, etr:dqnt. Ap°UpJf garda les
troupeaux, ie, Joignit .jg j 'autres Argop
nautes. Après’ eux. parment les lui clé
Mercure t>EqryJtus: e t Eclten . 'partis
Æ^lopèt disjfinqnt suivis An nls ïfiAEaha.
luîs (4)1Bgt ge Cotanus.;.^pisi cijè' péjaee.
pepdfrniêd
leyrcux •; hère, qui- âyoït jjgri dans là
guerre ’contrej les. Orntaprès '{•>)• ■ Lé
Devin, Ijïopsus , fils âlÀmpycjïs; et Jâê
Chloris (o j ; Eürydama#, 4i^ ràè^Cdi
ïgqijus j, MjÇpétius » . i f e , W ‘
IffiBomll !jg rpd’gSîîe-ÿribdtésC,; fe^m-
pagqés, ,du ylnayé, piïeüs , yomurérït
nus.siCijjçeCde çette
ihfLOEj vin J , d dCphée . envoyé. i>ar Cané-
thus, fils d’Âbàs J mais sans Espoir dû
rptow dans,. .sa,, p$Re cai* le" • ’destin
Pavoit, réservé 1 ?ainsi qixe MqpSùs, à
périr en Afrique, et à trouver un tôm-
beau dans des lieux aussi éloignés do
la Colcliide, que le levant est distant du
couchant (8). Après eux vinrent Clytius
et Iphitus , fils d’Eurytus et d’Antiope,
rois.d’OEchalie; etles deux fils d’AEaque,
Pelée et Télamon (9 ). LAttique envoya
le belliqueux Butés, fils de Té-
léon, et Phalerus, habile à manier la
javeline ('10). Quoiqù'Alcon, père de
ce dernier, n’eut d’autre soutien de
sa vieillesse, que ce fils unique, il ne
balança pas. à s’en séparer , et il Voulût'
cju’il partàgéSt 'la globe de ' cette
'expéaifién j avec les autres Héros (11).
Parmi' les Clidfs' iés plus distingués, on
tiomptoit lé Pilçte; même de çfe, vaisseau,
Tioiiys', fils de' Pltorbas., 'suivant, les
*uhs, ’dAgiiéii^,’ ’suivant d’autres.', na-
‘Vi^te.ûé habileîtahs l’art de prédire ttè
Vëhtà ut lèfutèiîip'êtds Aripis,
fils" d’ÂreStpr j cqiiï avoit construit lè
ya|éi?éau;d Sous rà" direction de' Mi-
ïfertiè .p>3). ' " . r. ' ■ ' ■
A léur'^uitc paruhenï.Phléias, fils de
Bacfchû's êt''d’AHhtft’e , qui avoit son
Païàis près dèé sources de i ’Asdpns. .On
vif ^ aüssi VMver "d'Argos"1 ÉàMiis^ét
Aréjus, fils de Bias (14) , et lé Wave
ïîè'èdhfe'ü^: Ÿ '{S ). Hercule W f dëdai^np
rrâè1 fPâstocref' Aà’gloirè à belle^dtr fijs
d’,Eson.a sans attendre l’ordre d’Eu-
Vysvlrécy M tu;posc le Fameux Sanglier
tfEHui’anthp, qû’il avoit chargé sur.Ses
ëpMlèé.’lJeJ j ;èc 'iPÿëthprésse de ’ï ’.em-
bàtéliêéy'àfcy^rhpà^né. aû j edn ë HylaS,
jqdi’pèr.tëtf'Siin' arp"et ’ëes ' flèches ( ï 6 )•
! jitès'lïri Viénii(.ut Natiplius , issu .du
xarigde* Détails , par Amymone sa
bière’, qiiî ’eût coiHifierce àyèç N e j>ïjme;
îJmon .l’Àrgïën., ’fils 'd’Apollon et de
CjfMè , d’.àutrè’s disent d’Astéiie;, Devin
(1) IbKi.,V; 38..,
(à) V.l4 4 -
(5) V. 48.
(4) V.„54.
Ci) v - 64* „ ■
(6) Pausan. Heliac. 1.
(7) Apoll. ibid. v. 75.
Ibid. V. J5-
p. 165.
(oÿ lm<i/v. ^o. v«i) v.; 96. r
(11) y . 100.
(12) V. 108. r
(13) V. lia . .
(14) Pausan. Corinth, p. 30— 63."
(15) Apoll. ibid. v. 119.
(16) Ibid. v . i$a— 13a,
instruit dans l’art des Augures : quoiqu’il
sût le sort qui l’attendoit , il ne
vouLut pas ternir sa gloire, par le refus
d’assister à cette glorieuse expédition (1).
Sparte envoya les fameux fils denLéda,
Castor et Pollux , l ’un célèl^'e par sa
force et son courage, l’autre par son
habileté à manier les clievaux. Léda
leur mère consentit d’autant plus volontiers
à leur départ , qu’elle ne voyoit
rien dans cêtte entreprise, qui ne fût
digne des efforts de Héros, nés du sang
de Jupiter (2). Lincée et le bouillant
ldas, fils d’Apharée, vinrent déployer
leur grand coüiâge, guidés pat* la con-
jiance qu’ils avoient en leurs forces
l’un et l'autre. 'Lyncée avoit sur son
frère et sur tous les autreshommesl’.avan-
tage , d’avoir une vue extrêmement per-
çante, et qui pénétroità travèrsla terre(3),
PericlyménuS , l’aîné (les fiis de Nelee,
s’achemina aussi à cette conquête. Neptune
lui avoit donné la faculté de
prendre dans les combats telle forme,
qu’il jugeroit à propos, et d’immenses
forces (4). Aphidamas et Cepliée vinrent
dlArcadié. Ils étoient tous deux fils
dsAleus; ils furent suivis d’Ancée, fils
de Lycurge ; il étoit remarquable par
son armure. Due peau d’ourse du mont
Ménale couvroit son corps ( 5 ) ; et il
tenoit.à la main une hache redoutable.
On y distinguoit aussi Augias, fils du
So'Leil ÿ prince avide d’o r, et qui dési-
roit voir l.a Colcliide, et le prince qui
régnojt Isur ces riches contrées (6).
Astérion et Amphion, fils d’EIype-
rasius vinrent de hellène en Aehàie ;
et,après eux, Euphémus, fils de Neptune
, connu par sa légéreté à la course.
Il eût couru sur la surface des flots,
sans se mouiller les pieds {y) . On vit
aüssi paroître deux autres fils;de Neptune,
Erginus et le fier Ancée , tous
deux également habiles à combattre
et à faire manoeuvrer un vajsseau (8).
Ils furent suivis ; du célèbre Méléagre t
fils d’OEnée et de Laocéon son oncle.
Q k cpoeptoit Méléagre pour un des premiers,
après Hercule, pour le, courage
et la force Eléroïque (9). Là étoient
aussi Iphiolus , fils de Thestius, et
Palémon, fils de Lernus, du sang de
Yulcain (10).
On vit, venir dePhocide Iphitus fils de
Naubolus, qui avoit donné l’hospitalité à
Jason, lorsqu’il alla consulter l’Oiaçle
d’Apollon, sur les moyens d’exécuter son
entreprise (1 1). Zethus et Calais, fils
de Borée et d’.Qrythie , fille d’Erechtée ,
vinrent aussi. Ils passoient pour avoir
des ailes ,:à la Vête et aux pieds ; et leurs
pheyeux flottaient au gré clés vents (12).
Le fils de Pélias lui-même ( x 3 ) s’indigna
de rester oisif dans le palais de
Son Père. Il voulut, ainsi qu’Argus ,
monter avec les autres le vaisseau, qui
devoir porter en Colchide cette foule
de Héros, destinés à partager les dan-
gers et la.' gloire de Jason, et .que l’antiquité
célébra dans la suite sous le
nom de Minyens et ^'Argonautes ( 14).
Après avoir fait l’énumération des
principaux Chefs de l’expédition de
Jason, le Poète nous peint ces hardis
navigateurs, qui se rendent au rivage,
au milîeu d’une foule immense de peuple
, qui forme des voeux au Ciel pour
le succès dé leur voyage , et qui déjà
présage la ruine d’A ëles, s’il s’obstine
a leur refuser la riche toison , qu’ils vont
chercher sur ces rives éloignées (i5). Les
femmes sur-tout versent des larmes à
leur départ , et plaignent le vieil Eson
(1) Ibid. v. 134— 139—145*
(а) V. 146— 150.
(3) V. 155•
(4) V. 156—180.
(5) V. 164— 169.
(б) V. 175.,
<7) V. 176—184.
(8) V. 189.
(9) v - >97-
(10) V. 203.
( l I) V . 2 1 0 .
(12) V. a n — 219—243.
(13) V. 225 , et Hjgin. Fab. 24.
(14) V. »31.
Os) V. »35—Î45- 1JO.
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