séquemment à l’agneau on'*au premier aux quatre .élémens, cependant on cnj
‘ signe de printemps ia régénération. Sôüs devoir-classér chacune sous un élément
A ries, dit-Abulmazàr , on sent les pre- et on choisit celui avec lequel on lui’trou!
iinèfes impreèsionS" du- chaud généra- voit plus d’affinité (3). Le feu eut ]e
'teitrj sûus la'-lialançe1, celles du froid chaud, l’air le froid, l’eau l’humide, etli
dés&mcîéur ,'quiMesséeheitotit par sôn terre le sec, d’où il paroît que ces qua.
aridités ©’est là même idée que Plu- lités ne se manifestaient dans un élé-
taivjaô* nous donne1 du Typhon, peint ment; que par son’mélange avecl’autfej
avec lies'attributs du serpent place sur ainsi l ’eau devenoit chaud-humide
la balance;- • : par.-sa réunion-au feu, etc. :
Aristote, qui rappelle toutes les mo- : De même que les anciens distribuèrent
'dilicatïons ,( 1 ’) -différentesûdes: élé- les-élémens dans les douze signes, de
mens aux quatre qualités premières même ils partagèrent les. qualités éléi
dont noms’ Venons de parler,' les sou- mentaires entre les planètes et les fixes,
diviké 'ensuite ien qualités actives ', de.manière à.leur donner une dose plu
et qualités passives: Il range le chaud ou moins grande-de-cës-qualités. C’estci
et le-froid-dans la première classe , et qui composaffe caractère de la planète
l ’humide et le1 sec -dans ; la seconde. . et de l'étoile ,: détermina la . Nature
Ainsi l’humïtlé sdùi<printemps est une. kfc leuriinfluencé, et- conséquemment
qualité passive -que: féconde la chaleur réglatoirtle système météorologique, qui
'activé : de l’été-’f ce qui s’accorde avec -était subordonné aux influences des pla-
l ’opiriiqn , 'dont nous’-avons parlé' plus nètes- et des fixes ( 4 )- Qui peut do»
haut, laquelle Suppose, que de feu est ter, .dit Pline - ( 5 ) .«que la température
un élément mdte-j et l’eau un élément » des .étés et dés, hivers , et .les clian-l
femelle! Toutes cêS.' distinctions sont »,-gemèns périodiques, qui se repro-^
bonnes- à- recueillir ,vet pourront trouver » duisent durant chaque révolution au-.'
leur ; application dans la suite ,' parmi > nuelle, ne soient autant d’effets dé-
la -foule d’idées physiques qu’il nous » pendans du mouvement des astres!
faudra reconnoître sous le voile de » Non - seulement le soleil y influe
l ’allégorie , dont les anciens Mytho- »• comme un modérateur suprême, dont
logues, ou Théologiens ont couvert » l’action se manifeste dans la marche
leurs épéculatkms sur la Nature et sur » générale de. chaque année ; mais.
le. jeu Üè.Ses! agens et sur le mouvement » chaque astre en particulier y influej
denses parties!. Les divers météores ou s» par son caractère propre , et par les
phénomènes de l’air qui ont souvent ». rapports, d’analogie qu’il y -a entre,
été personnifiés -, les différentes tempe- ». sa Nature et celle des effets produits!
ratures de l’air rjui caractérisent les tsai- »■ Les uns sont propres à opérer kj
sons-, et de qui dépend toute la végé-1 «I liquéfaction et la dissolution e|
tation ,q sont l’effet nécessaire de ces » fluides, les autres la concrétion ot
quatre modifications des élémens en rai- » la congélation: de ces .fluides, soit
son du chaud-, du froid, du; sec et!de »i en frimats , 'soit en • neige * soit et!
Phumidreÿ-tjq’Afistotè appelle des-puis- » grêle.'_ D’autres produisent le vent;
sances élémentaires (-a);-Qn trouve dans »: donnent à Tair. une douce chaleur,
lathéologie Indienne de semblables puis-: * .ou-élèvent les exhalaisons brûlantes,!
sanCes personnifiées. Quoique ces-puis- » ou répandent la rosée, ou. enfin afflè
sances au qualités fussent: communes- » nentj;le-froid cuisant. Chaque -astre
(1) Arist.de Gener. et corrupt.l. ,2>c'. ft. (4) Ptofeméë, Tetrab. I. i , c. 5 , et I. 2 ,c-1,1
(2) Diog. I.-ier/y. : Zenon. 1. J- a i 52J., , (5) Pl-n. Hi.t .Nat. 1. 2 , e. 35.
(}) Stobëe, 1. 1 , c. j 3.
iduraiit sa révolution développe son énergie
propre , et agit dans le sens où le
[porte sa Nature. Ainsi le passage de
-Saturne se manifeste par l’abondance
des pluies. -Virgile veut aussi que l ’on
tire du lieu de cette planète des pro-
«niostic.s sur les vents et les orages ( 1 ) ;
iet Servius , son commentateur ( a ) ,
,1’appelle le Dieu des pluies, lesquelles
tombent en abondance en Italie, iors-
sque le soleil arrive au Capricorne, domicile
de Saturne. C’est ce qui fait dire
là Horace, que ce signe domine sur les
eaux de l’Hespérie. Il produisoit la
foudre dans le scorpion, lés vents dans
un autre signe , continue toujours Servius.
«c Non-seulement les planètes ont
» ces' différentes propriétés, reprend
» Pliùe ( 3 ) , mais encore un grand
■» nombre d’étoiles ou de constellations
» qui composent le système des fixes,
» et dont les influences particulières
» se lient.à celles des planètes,, suivant
» les divers rapports de distance et d’as-
» pects propres à exciter et à -augmen-
» ter ces influences ».
Pline cite, pour exemple, là, constellation
pluvieuse des Hyades, à qui : les
Grecs n’ont donné ce nom qii’à cause
de la propriété qu’elles ont d’amener
la pluie, qu’on regardoit comme un
effet de leur influence humide. Il en
etoit cle même de la chèvre et de ses
cheyreaux, qui reçurent aussi l’épithète
<l’astres»pluvieux. L ’orage - et la grêle
sembloientpartir des mains du Bouvier,
et se former! au lever de la belle étoile
Arcturus, qui fait partie de cette constellation.
C’est toujours Pline qui parle.
Il passe ensuite aux effets produits
par d’autres étoiles; telle que la belle
étoile du grand chien ( 4 ) > Sirius ou la
violente canicule, dont l’influence sur
la terre paroît être la plus grande et
ja mieux caractérisée. Qui ignore que
les ardeurs brûlantes du soleil, dit Pline,
ne s’allument aux feux de la canicule ?
(1) Georg. 1. 1 , v. 336.
,W Serv. Commen. ibid.
Son influence se fait sentir sur la mer,
dont son lever fait bouillonner les flots ;
dans, les celliers, par la fermentation
du vin ; les eaux stagnantes mêmes sont
agitées. Pline continue le récit des pro>-
cliges opérés par la canicule , et auxquels
croit encore le peuple, parce que
le peuple conserve en dépôt dans , son
-esprit le limon des préjugés de tous les
siècles 5 et que pour lui seul sont faits
les prodiges. Ainsi la canicule est restée
en possesion d’une partie de la grande
puissance , dont la crédulité.-des premiers
hommes l’avoit-environnée.
Lés autres astres n’ont .pas été aussi
heureux.- -Moins étudiés, -ils., ont .été
moins t estimés , et sont presqn’entièrement
inconnus au -peuple. Mais.autrefois
ils étaient, même pour les. savans,
autant • de causes des différens effets
sublunajres g et des agens employés dans
la Nature pour toutes ses opérations.
C’est sous ce point de vue- que l ’on
doit 'envisager l’antiquité , et c’est ce qui
justifie l’importance que nous;croyons
devoir donner aux moyens Astronomiques
dans l’explication des allégories
sacrées ,-snr les causes-naturelles ou sur
les. Dieux. Car ici. çes xndts sont,absolument
synonymes, d’après la définition
,que nous avons mise-à là tête du,premier
Chapitre de cet Ouvrage.
Ceci nous conduit naturellement à
entrer dans quelques détails, sur cette
grande erreur, appelée-science de la
Nature et des rapports- du ciel- avec, la
terre , a-utremeutl’Astrologie naturelle-
Celle-ci à son tour donna naissance- à
l’Astrologie judiciaire, dont nous ne
nous occupons pas., mais qui s’appuie
sur les mêmes-bases que la. première •>
Car elle 11’enest qu’une extension ( üii ),
C ’est, même - ce-qui nous obligera - souvent
de tirer des autorités et des principes
de l’une et l'autre science, (si
on peut leur donner ce nom).,par la
raison que cette double erreur est par-
(3) Flin. Ibid. 1. 2, c. 3<?j '
(4) Plin. Ibid, c, 40.' * . ■ :
Ce a