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330 Japan.
Japaner das Katagana, um den' der japanischen Aussprache zukommenden
Laut zu gehen, und fügten später auch eigentlich
japanische Worte hinzu, die in diesem Alphabet*) geschrieben
*) Jusqu’au règne du 16me mikado (Ouzin-tenwo) tontes les ordonnances étaient
faites de vive voix et il n’y. avait pas d’écriture. En l ’an 284 a. d., Ouzin-tenwo
(pour introduire les cliaractères chinois) envoya une ambassade dans le royaume
de Hakou-saï (dans la partie sud-est de la .Corée), dans le but d’obténir des gens
instruits et capables d’introduire la littérature de la Chine. A son retour, l’ambassadeur
ramena Wonin ou Wang-jin (descendant de l’empereur Kaoutsoo de la
dynastie Han), qui fut chargé de l’instruction des deux princes. Les descendants
remplirent de hautes fonctions militaires et pour son propre mérite, les Japonais
lui décernèrent les honneurs divins. Depuis le temps de Wonin, les charactères
chinois sont en usage chez les Japonais. Comme la langue japonaise diffère
(dans la construction) de la langue chinoise et le même charactère chinois a
frequentement plusieurs significations, on forma (au commencement du 8me siècle)
au moyen de parties de charactères chinois un syllabaire, appelée Kata-Kaaa
(parties de lettres), qui s’emploie soit à côté (pour en indiquer la prononciation
ou la signification), soit au milieu des charactères chinois (pour indiquer'les
formes grammaticales de l ’idiom rendue difficile par l ’emploi de charactères isolés).
Selon l’ouvrage japonais Wazisi (origine des choses au Japon), Kibi composa le
syllabaire Kata-Kana et voyagea en Chine, d’où il revint en 733 p. 4 . Après
lui fleurit Koubo, l’inventeur d’un autre syllabaire (Hirakana ou écriture égale),
susceptible d’être employé seul pour la langue japonaise, sans qu’il fût besoin
de recourir au chinois. En l ’année ÏCC6 p. d. un prêtre de Bouddha, nommé
Ziâkouso (Shuhchaou) partit du Japon pour porter le tribut en Chine. Il ne
comprenait point le chinois parlé, ma is, comme il l’écrivait très bien, il fut
recommandé de dresser une liste des charactères chinois, avec leur signification
en japonais. Ce fut alors, qu’il composa des lettres pour son pays de nombre
de 47 (la 48me syllable fut ajoutée plus tard). Ce nombre fut adopté, parce que
le syllabaire apporté de l’Inde en comptait autant. La collection des odes appelées
les dix mille feuilles fut écrite dans le syllabaire M'ango-Kana (composé de
charactères chinois- complets, sous la forme ordinaire et également! en écriture
cursive). Le syllabaire Yamato-Kana (écriture japonaise) est composé de charactères
chinois, considérablement contractés. La divinité solaire (la déesse soleil), qui
préside au gouvernement de l’univers Amatarasouchogami est censée de s’incarner
dans la personne de chaque Micado. Le dai-sio-dai sin (archi-saint) est le président
du conseil du mikado. Le Kwan-bak (sainte personne) ou Atsouraki morou (garde
des bonnets .de ceremonie de l’empereur) est le régent de l ’empire en cas d’nn
mikado enfant. La secte Sin-gon, transportée de l ’Inde méridionale en Chine
(648 p. d.) et de là au Japon (717) et la secte Tendaï font usage des charactères Dewa-
nagari modifiés. Cette ancienne écriture des Bouddhistes, appelée en Chine:
Fandsï, au Thibet: Hlajik et en Mongolie: Estriün ussük, est désignée pins
Schreibmaterial. 331
waren. Die japanischen Bücher enthalten meistens eine Mischung
ans chinesischen und japanischen Buchstaben (viereckiger Form
oder cursiv), indem die letzteren für die wirklich japanischen
Worte oder die aus dem Chinesischen aufgenommenen verwandt
werden, während man die ersteren beibehält, so oft eine besondere
Bedeutung in dem chinesischen Charakter liegt und man
diese ausgeprägt zu bewahren wünscht. Das Katagana in viereckigen
Buchstaben ist älter als die Cursivschrift des Chirogana.
Die chinesischen Buchstaben (Kala-no-modschi) wurden von
Korea eingeftihrt, und später erfand Kobodais die japanischen
Buchstaben (Niphon-no-modschi). Die gewöhnlichen Buchstaben
heissen Modschi, die Sanscrit-Charaktere der Priester dagegen
Bonji.
Die Japaner schreiben mit einem dünnen Pinsel, den sie
mit chinesischer Tinte anfeuchten, die für den jedesmaligen Gebrauch
auf einem glatten Stéin gerieben wird.
Ein Buchhändler, den wir besuchten, zeigte uns Landspécialement
dans ces deux derniers pays sons les noms* de Landsa et Landsha
(lanka), mais porte en Japon celui de Sittan. L’alphabet du Sittan japonais, comparé
avec celui du Fan (sanscrit) ou Landsa, s’est trouvé contenir identiquement les
mêmes -signes radicaux. Selon les dictionnairs japonais le Sittan est l ’écriture
de l’Hindoustan. Dans l ’écriture (sittan) japonaise, les traits sont plus pointus
et les têtes, fortement marquées dans le Dewanagari et le Landso, se distinguent à
peine ou manquent entièrement. Les funérailles du Mikado ont lieu près du
temple Zin-you-si, situé en dehors de. la cour- impériale (daïri) et à côté du daï
Bouts. (grand Bouddha). En face de ce temple coule une petite rivière, sur
laquelle est jeté le pont nommé Yomi-no-oukibasi. C’est jusqu’à ce pont, que
le corps du Mikado est ^apporté accompagné de toute la pompe, que le divine
empereur étale pendant sa vie, mais arrivé là il est reçu par les prêtres de Syaka
et enterré suivant leur rite. Les Yama-bousi de la doctrine Syou-gen-dou, ou
Syou-guen-dou (doctrine practique et investigatrice) étudient les influences célestes,
les huit diagrammes (hakke ou hokke), la chiromancie, l’art de prédire la fortune,
le moyen de retrouver les objets volés etc. La secte Tendai est ainsi nommée
d’après une montagne et un temple en Chine (ou Hindoustan). Zyodo (syodo)
signifie ,,terre sainte.“ Sin-gon veut dire „psalmodier.“ Ama-terasou-oho-kami
sont les mots japonais que représentent les quatre charactères Ten-sio-dai-zin,
lesquels signifient „le grand esprit des cieux purs.“ Les Sohei sont de longues
bandes de papier blanc, tenant lieu des esprits adorés, précisément comme la
tablette mortuaire d’un ancêtre remplace celui dont elle porte le nom.