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& l’on les éprouvoit à cet égard,avoit entre eux une efpece de co mdeb amt a,n iàe rq«u q|rue’iml y- pdoesf tpearoffiatg lees pdrei xL uecni ecne &ge ndreeD , écmoomfmthee nile p. aHrooimt pearer pnl’uas p éocilnatt aonutbel iqéu dee l ’caiérlaéibnr e, rp oSutvenotiot rf e, rvdior ndt el at.r voomix
cpientqé u, a&nt el eh ofamifmoiets ednetse npldurse rpolbuus fltoesin.T ,o quut ee tcoeiltl ec odne
sciodmérmé ec hceezu xle sd eG l’reefcpsr; itt,o auvso lieesn at vpaanrtt aaguexs hdoun ncoeurprss
6c HauÉxR AréUcTo m, penfes. (D . /.) (Hift. mod.) un héraut , ou héraut d'arcméersé
,m éotoniite a,n cqiuein naevmoiet npt luunf ioefufrisc iebre dllee sg ufeornre& &ion dse, 'droDitus &G apnrgivei ltèirgee sc. e mot de l'’ A, llemand ;H e'ere-ald, dq’uaiu ltirgensi fliee gdenérdiavremnet , dSee rgent d’armes, ou de camp ; gneur ; ce Sont là les deuxk éeteyrm-hooluodg,i efsid leelse p àlu Sso vnr aSiefi-
îemObnla bdlievsiS. oit ces officiers de guerre 6c de cérémomniiee
,r en roi d’armes, hérauts, 6c pourSuivans. Le preRoi
6c le plus ancien s’appelloit roi d'armes. Voyeç d’arm es. Les autres étoient Amplement hérauts, & l’on donnoit le nom de pourfuivans aux SurnuméraiLreess.
hérauts, y compris le roi d’armes, étoient au tniocumliberres dqeu it lreesn tdei f,t inqguui oaiveonite. nMt otonutjso diee sS naionmt sD penaris
étotoieint tl el eti tnroem a fdfeestt ép raouv irnocie ds’ adrem Fersa ;n clee s, acuotmrems pe odre- Guienne , Bourgogne , Normandie , Dauphiné ,
Bretagne, &c. d’aIrlms eést odieen vte rleovuêrtsu vs iaoulext ccérraémmooinfii,e csh, adreg léeeu dr ecvoatntet p&o udre rlreisè creé rdéem toroniise sfl deuer ps-adiex-,l is& d d’oe rb ;o tdtees b prooudre qceulilness udne el alo gnugeurer er.o bAeu dxe p doemupile str fauînnèabnrtees, &, itles npooiertnoti àe nlat mvealionu rusn v bioâtloent,, qu’on appelloit caducée, couvert de derie. 6c femé de fleurs-de-lis d’or en brot
ioPnlsu ,f iedurorsi tasu teurs ont décrit fort au long, les fonc6c
privilèges de nos anciens hérauts
pd'oarrtmereos n, se nic ip aqiuxe 6 qc ueenlq guuees-ruren e;s m daeiss pnaorutisc unlea rriatéps
fur lefquelles ils s’accordent.
armLoe iprireins c,i pdaels e mgépnloéai dloegsi ehsér a, udtse és topirte duev edsre fdfee r ndoes- rbolenfnTees, ,d eca cfqourreisg e, rt ilmesb arbeus s, && u ffuuprppaotritosn ;s ddees fcaoiure
dnaonbsle lfefuer, s& p rdo’vaivnociers l lae sc oemnqmuuêtneisc antéiocenf fdaeir etosu fsu rl elas vieux titres qui pouvoient leur fervir à cet égard.
touIrln éotiosi t, ddee cloeunrv icehr aàr ge de publier les joutes & tels , de marquer le chamy pv e, nleirs, ldicee sli g, noifuie lre lleiesu c adru
duel, d’appeller tant l’affaillant que le tenant, 6c tdrea npcaert.a Igles rp éugballieomieenntt aluef ffio lleai lf aêutex dceo mlab actétlaénbsr aàt iooun
ddees l eourdr rceosr pdes. chevalerie ; 6c s’y trouvoient en habit
royIlasu axf fqiuftio fiee nfta iafuoxie mnta ariuaxg egsr danesd erso ifsê,t e&s d aeu lx’a fnenftéines, lqeu garnadn dle- mroaiî ttreen, oliet cgoruanr dp lpéannienreet,i eorù ; .illse agprpanedla bieonut- tmeiolnliieers ,d peso uorb fveeqnuiers r demesp rloiri sl,e uilrs cehnafregrme. oAieunxt cdéarnés
lceo tuormonbneea u, mlesa imn adreq ujuesft dic’heo , nneur, comme feeptre, &c.
priInlcs eést oéiteranntg cehrasr ,g élsa dg’aunernroen pceur lda apnasi lxe,s ecno ufrasi fdaenst çonaoître leurs qualités leurs pouvoirs ; leurs perfonnes
alors étoient facrées, comme celles des am-
baffadeurs. .
Le jour d’une bataille , ils affiftoient devant Fé-
tendard, faifoient le dénombrement des morts , re-
demandoient les prifonniers , fommoient les places
de fe rendre , 6c marchoient dans les capitulations
devant le gouverneur de la ville. Ils publioient les
victoires, 6c en portoient les nouvelles dans les
cours étrangères alliées.
Les premiers commencemens des hérauts d'armes
ne furent pas brillans ; nous voyons par les anciens
livres de Romancerie , 6c par l’hiftoire des rois qui
ont précédé S. Louis , qu’on ne regardoit les hérauts
que comme de vils meffagers, dont on fe fervoit en
toutes fortes d’occafions. Ils eurent un démêlé avec
les trouveres & chanterres fur la préféance. Pour
établir contre eux leur dignité ,. ils produifirent un
titre, par lequel Charlemagne leur accordoit des
droits excefîifs, 6c c’étoit un faux titre ; cependant
ils parvinrent infenfiblement à s’accréditer, à obtenir
des privilèges, 6c à compofer leur corps de gens
nobles; m ais, dit Fauchet, « ce corps s’eft abatardi
» par aucuns qui y font entrés, indignes de telle
» charge , 6c par le peu de compte que les rois 6c
» princes en ont fait, principalement depuis la mort
» d’Henri II. quant à l’occafion des troubles, les cé-
» rémonies anciennes furent méprifées , faute d’en
» entendre les origines ». Depuis il n’a plus été
queftion du corps des hérauts.
Il arriva feulement que lorfque Louis XIII. vint
en 1621 dans les provinces méridionales de fon
royaume, pour contenir les chefs de pa rti, il fit
renouveller l’ancienne formalité fuivante , qui eft
aujourd’hui entièrement abolie.
Lorfqu’on s’approchoit d’une ville où comman-
doit un homme fùfpeô, un héraut d'armes fe préfen-
toit aux portes ; le commandant de la ville l ’écou-
toit chapeau bas , 6c le héraut crioit : « A toi Ifaac
» ou Jacob t e l , le roi ton fouverain feigneur 6c le
» mien , t’ordonne de lui ouvrir, & de le recevoir
» comme tu le dois, lui ô^fon armée ; à faute de
» quoi, je te déclare criminel de léfe-majefte au pre-
» mier chef, & roturier to i, 6c ta poftérité ; tes biens
» feront confifqués, tes maifons rafiées, 6c celles de
» tes affiftans.
Le même LouisiXIII. en 1634, envoya déclarer
la guerre à Bruxelles par un héraut d'armes ; ce héraut
devoir préfenter un cartel au cardinal infant, fils
de Philippe III. gouverneur des pays-bas. C ’eft-Jà
la derniere déclaration de guerre qui fe foit faite par
un héraut (Carmes ; depuis ce tems on s’eft contenté
de publier la guerre chez fo i, fans l’aller lignifier à'
fes ennemis. Et pour ce qui regarde les fonctions des
hérauts à l’armée, e’eft en partie les trompetes 6c les
tambours qui les rempliffent aujourd’hui.
Si quelqu’un eft curieux de plus grands détails, il
peut confuIterDu Cange au mot Heraldus/le Gloffar.
Archceolog. de Spelman ; Jacob. Spencer de Art. he-
raldicâ , Francof. 2 vol. in-fol. la Science héraldique
de Vulfon de la Colombiere ; Fauehet, Traité des
Chevaliers; André Fa v in , Théâtre d'honneur ; 6c finalement
le livre intitulé , Traité du héraut d'armes ,
Paris 1610 , in -n . (JD. J.) Héraut d’armes, (Hift. mod.)^ Leur college
qpue’nodn duap gprealnled mena réacnhgallo di sAthneg lheetrearrlde.'s -office , dédesL
geésn éhaélroaguites s dd'aur mroeys aaunmgelo ;i s ilfso ntite nanlleenzt irnefgtriuftirtes
dcoesu raornmnoeimrieesn ds e,s dfaems imlleasr i,a grèegs l,e ndte lse sb faoprtmêmaleisté ,s ddeess
funérailles, 6cc. On les diftingue en trois claffes, alersm ks.ing* 0/ arms , les heralds 6>C les purfevants at Il y a trois kings o f arms ; le premier qui s’appelle
le
i l
?Ê Garter, fut inftitué par Henri V . pour affilier aux
folemnités des chevaliers de la Jarreriere, pour leur
donner avis de leur élettion, pour les inviter de fe
rendre à Windfor afin d’y être inftallés , 6c pour
pofer les armés au-deflùs de la place où ils s’affeyent
dans la chapelle : c’eft encore lui qui a le droit de
porter la jarretière aux rois 6c princes étrangers,
qui font choifis membres de cet ordre ; enfin c’eft
lui qui réglé les funérailles folemnelles de la grande
nobleffe : fa création étoit autrefois une efpece de
couronnement accompagné des formalités du régné
de la chevalerie : il eft obligé , par fon ferment,
d’obéir au fouverain de l’ordre de la Jarretière en
tout ce qui regarde fa charge ; il doit informer le
roi & les chevaliers de la mort des membres de
l’ordre , avoir une connoiffance exatte de la nobleffe
, & ififtruire les hérauts de tous les points
douteux qui regardent le blafon ; mais il doit être
toujours plutôt prêt à exeufer qu’à blâmer aucun
noble, à moins qu’il ne foit contraint en juftice à
dépofer contre lui.
Clarencieux 6c Norroy , les deux autres hérauts
d'armes, font appellés hérauts provinciaux, parce que
la jurifdicdon de l’un eft bornée aux provinces qui
font au nord dé la T rente, & l’autre a dans fon dif-
trift celles qui fe'trouvent au midi ; ils ordonnent
des funérailles de la petite nobleffe , favoir des baronnets
, chevaliers & écuyers : ils font tous deux
créés à peu près comme le Garter, avec le pouvoir
par patentes , de blafonner les armes des nobles.
Ceux qu’on nomme Amplement héralds font au
nombre de Ax , diftingués par les noms de Riche-
mond , dç Lancafter, de Chefter, de "Windfor, de
Sommerfet & d’York. Leur offiee eft d’aller à' la
cour du grand maréchal pour y recevoir fes ordres,
.d’affifter aux folemnités publiques, de proclamer la
paix & la guerre.
Les pourfuivans, au nombre de quatre, s’appellent
blue-mantles, ou manteaux bleus, rouge-croix,
rouge-dragon & ’port-cullice ; en françois , porte-
couliffe , probablement des marques de décoration,
dont chacun d’eux jouiffoit autrefois. Outre ces
quatre pourfuivans', il y en a deux autres qu’on appelle
pourfuivans extraordinaires.
Le college des hérauts a pour objet tout ce qui
regarde les honneurs, parce qu’ils font confidérés
tanquam facrorum euftodes , & templi honoris aditui.
Ils affiftent le grand maréchal dans fa cour de chevalerie
, qui fe tient ordinairement dans la fale des
hérauts , où ils prenoient place autrefois -vêtus de
leur cotte-d’armes. Il faut qu’ils foient, à l ’exception
déS pourfuivans, gentlemen de naiffance, & les
Ax hérauts font faits écuyers, fquiers, lors de leur
création. Ils ont tous des gages du Roi ; mais le
Garter à double falaire , outre certains droits à l’infi
tallation des chevaliers de l’ordre, & quelques émô-
lumens annuels de chacun d’eux. (D . J.) l’hHerebre b, aocué d ,e sa dpjl.a n(Gtersa hmer.)b aqcuéie es.ft de là nature de
HERBAGE, i .m. (Gram. Bot.) nom côlleftif, qui
comprend toutes fortes de plantes baffes qui croif-
fent dans les prés, dans les marais , dans les potagers.
Ce qui donne au lait fa bonne ou mauvaife
qualité , ce font les herbages dont les beftiaux fe
nourriffent. Il y a des moines qui ne vivent que
d’eau, de pain & d'herbages. Cette terre a beaucoup
d’herbages. Il y a un droit qu’on appelle.droit à'her-
bage. Il conftfte à pouvoir mener paître fes troupeaux,
ou à Couper l’herbe en certains cantons pour
leur nourriture.' ‘
HERBAN ,. f. m. (Jurifprud.) c’eft un eri public
, par lequel un fouverain fait armer fes vaffaux;
ou l’amende payée par les vaffaux pour n’avoir
pas obéi à la conyocatiçn : ou en général toutes les
Tome V III,'i
pfeltatioris , charges & corvées exigées par uri
feigneur fur fes fujels.
HERBE, fubft.. f. (Bà tan.) félon M. Tournefortf
le nom d'herbe à proprement parler , convient à
toutes les plantes, dont les tiges pouffent tous les
ans après que les femences font mures.
Il y a des herbes dont les racines vivent pendant-
quelques^années, Sc d’autres dont les racines périment
avec les tiges; on appelle annuelles celles
qui meurent dans la même année après avoir porté
leurs fleurs & leurs graines, comme le froment, le;;
legle & autres. On nomme bifannudUs celles qui
ne donnent des fleurs & des graines que la féconda
/Ou même la troifieme année après qu’elles ont levé J
6c qui périffent enfuite ; telles font l’angélique des
jardins & quelques autres. Les herbes dontlaracina
ne périt pas après qu’elles ont donné leurs femen-;
ce s , s appellent des herbes vivates ; telles font 1er
fenouil, la menthe & autres : nous en trouvons
plufieurs parmi celles qui font toujours vertes ,
comme le cabaret, le vio lier 7 &c. & d’autres q ui
perdent leurs feuilles pendant une partie de l’an-;
nee, comme le pas-d afne , le pied-de-veau, la fou-c
gere , & c .
Herbe aux ânes, ou Agra (Bot.) genre da,
plante à fleur, compofée de quatre pétales difpofés;
en ro fe , & foutenus par un calice. Le piftïl fort
de la partie fupérieure du calice, qui forme urr
tuyau ; la partie inférieure devient un fruit cylin-;
drique qui s’ouvre en quatre parties, qui eft divife
en quatre loges , & qui renferme des femences atta-^
chées à un placenta , & le plus fouvent anguleufes^
Tournefort, Inft. rei hérb. Voye^Plante. (1)
Herbe Saint-Antoine , chamoenerion, (Bot.y
genre de plante à fleur, compofée de quatre pétales
difpofés en rofe ; il fort du milieu dé la fleur un
piftil qui s’ouvre dans plufieurs efpeces de ce genre
en quatre pièces ; le calice eft de forme cylindrique
, il a pour l’ordinaire quatre feuilles, il devient
un fruit divifé en quatre loges qui s’ouvrent aufli
en quatre pièces par la pointe : ce fruit renfermé
des femences garnies d’aigrettes, 6c attachées à un
placenta qui a quatre feuillets ; ils forment les cloi-
fons du fruit. Tournefort, Inft. rei herb. Voyer; Plante. ( / ) '
Herbe blanche, gnaphalium, (B o t .) genres
de plante à fleur , compofée de pluAeurs fleurons
découpés , portés fur un embryon, leparés les uns
des autres par des feuilles pliées en gouttière, & fou-’
tenues par un calice écailleux prefque demi-fphé-;
rique. L’embryon devient dans la fuite unefemencô.
enveloppée d’une coëffe. Tournefort,/«/?, rei herb^
Voye^ Plante. ( I )
v Herbe à coton , filago , ( Bot. ) genre de
plante à fleur compofée de pluAeurs fleurons dé-i*
coupés en étoile, portés chacun fur embryon , 6c
foutenus par un calice écailleux qui n’eft pas Iui-
fant : chaque embryon devient une femence garnie
d’une aigrette. Tournefort, Inft. rei herb. Foyer Plante, ( /)
U Herbe à coton ou gnaphalium vulgare eft d’un
genre différent que le gnaphalium montanum, ou
pié-de-chat.
La racine de Vherbe à coton eft fibreufe & chevelue
; fes tiges font grêles, hautes de fix à neuf
pouces , droites, cylindriques , blanches à leurs
fommités , couvertes d’un grand nombre de feuilles
, placées fans ordre, velues, étroites & oblon-
gues. Il naît à l’extrémité des rameaux, bu dans les
angles qu’ils font en s’écartant de ia tige , des bouquets.
de plufieurs fleurs ramaffées enfemble & fans
pédicule ; elles font composées de fleurôns fi petits*
qu’à peine peut-on les vo ir , divifés en cinq parties*
appuyés fur un çmbryon & renfermés dans un ca*