firatifqnrhojlibus cunclis ; ce paflage Te lit différemmmaeinst cdoamnsm lee sômn aanlluufrcer iqtsu-e,
t6rce a alluetzo roibtéf cpuoréumr reenntd, rile flaeu fdarioti pt elunsc coerert qaiune.lque aututJioe
nn dee t rlo’ouuvvee rqtuuree d deu m taeumvpaliel ès raifons fur l’inlli- guerre,•& de fa clôture en temdse dJea npuasi xen. Lteems su dnes nSoaubsi ndsi,f elan vtqiéuteo diraen ps eunnc choamntb daut dceô tRé odme ucelus sd aevrneice lress, uenn pfuroitdei,g e& p Raroumt fuulur sle b câhtaitm upn dteem baptlae ildlaen, sq ulei lmesê mmiet lrieeru t,o uqujoeu lr’os nd uo ufevcroouitr se nd et ecmes t edme gpluee. rDre’,a uaftirne sd pe rtéitferanidse
cnot mqumeu Tnsa,t ieuns m6cé mRoomireu ldues lbeâutri raelnlita unnc tee,m 6cp lqeu àe ln’uiofnag dee ds ed el’uoxu vroriisr. eJn’a itmeme st oduet gauutearnret lma pareqnuféoeit d l’O’u-
vt-iodne v: optorue rtqeumopi,l ed eemn atnemdes lde ep poaëitxe ,à & J al’nouusv,r fee-rtm-oen- penle t e, mrésp doen dg ulee rdrei e?u J,’ opuovurre l lee sr eptoorutre ds edse fmolodna tste rmojme
alien fse qrmuaen edn i ltse fmosn td uen pea fioxi,s apfainrt qisu pe olau rp la’iaxrm yé éet a; n&t renIIt ryé ea,v oelilte à n R’eonm feo rptelu pfliuesu.rs autres temples de Japnousrt
,o oieuntrte l ec enloumi d doen tJ naonuuss bviefnroonnss, doeu p àa rdleeur x; lfeasc uesn s; ldeesr nauietrrse és tdoeie Jnatn àu qs uqautared rfiafcroesn sé,g oaule qs,u aavtreec f uancees p :o cretes l&es t rqouias trfeen pêotrretess à m cahia:qquuoei efanct,e d. iLt-eosn q ,u leastr qe ucaôtrtées f a6ic- fdoénfisg dneo ile’annt nleése t, r&oi sl ems otrios idse f ecnhêatqreuse dfea icfhoanq ,u ece c ôqtuéi pfaairf oraitplepso drto àu zcee sm dooisu zdee ml’aoni.s V, oarnr oanv oniôtu ésr iagfféu dreo quuzee •daeultàe lds eà laJ apnourst e; dceus jaauntieclusl eé.toient hors de Rome au- pluLsa a Fncaibelne r&o il,e ns ih difet oprliuesn asn nceie cno dnineuo idffee nl’tI tpaoliien qt udee
JGarneucse. ,O énq uliep afnupt puonfee fclootmtem , uanbéomrdeannt t oerni gIitnaaliiere, odhe il bâtit une ville qu’il appeîla de fon nom' Janicuïc. Itul rrnégen pao u13r 3fu0c acnefsf eauvra n, ta pl’reèrse ucnh rréégtineén ndee ,t r6ecn teeu-tt rSoais
acnosn.t eOr vmidgeé anuie purleemmieenr tl,i vlrees dme efervs eFiallietes sd, elu fi ofnai th riaf-
tCoei refo, ndte dfuo nm couinltse ,d &es dfeic tfiao nfso uplvuesr aaimneu fpaunitfefsa nqcuee. cNeollée sd adnes nos chrétiens modernes, qui retrouvent breu Janus~; 6c qui forment fon nom de l’héMajacrïonb
,e d cur oviitn .avoir découvert la raifon hiftori- Xpjrueem , iepro duersq duoiei ulxes, dRaonms laeiunrss ifnavcroifqiuceosi e6nct lJeaunrsu sp r,i èle
triets d;e sc ’etefmt yp dleits- ,i l, parce qu’il fut le premier qui bâ»
feul nom de Ja6ncu qsu, if uinivftaintut al ed ersé criitt edse f accer éms.y «th Loe- »» qlougi use’a, pipnedlilqeunet jqaunu’icl ep. réOlind el ef urp etionutt etesn laens tp do’rutnees »» mmaairnq uuenre q uc’liél .e, ft& le dgea rld’aiuentr ed eus npeo rbteasg,u &et qteu,’ ilp poruér- »» fniudse eafutx l ec hfoelmeiiln ms;a qîtureel qduese sp-uonrtse ps rdéute cnideeln, qt quu’iel Joau-- »» vchrea nlet .j oSuesr fetna tfuee lse lvea rnetp, r6écf eqnut’ieln lte o ffefrrmanet edne lfàe mcoauin- »» dchroei tcee lluei dneo mLXbrVe ,d pe arCceC qCu,’ il& e ftd lee ldai emu adine gl’aaun-- »» Mnéaec. rDobaen ,s lneo cuus liten vqouqeu noonuss Jluain ruesn gdéomnisn ,u cso, nJtainnuues »» priantuesr ,, JJaannuuss j uPnaotunlieuisu s,y J a&n Juasn cuosn fCivluiujisv,i uJas n»u. sT Qouuis- c. esC noommms es’ eJnatneunsd peanftl ad ’peouux-rm uênm roesi .fage , prudent & éclairé, onfuppoîaqu’ilfavojt le patte, 6c qu’il prévoÿoit
Pàvenir, 6c en cônféquence de cette idéè£
on le peignit avec une tête à deux vifages , l’une devant
, l’autre derrière.
Plutarque dans fes qiieftions romaines , rapporte
deux opinions différentes fur les deux têtes àdoffées
de Janus-; c’eft, dit-il, ou parce que ce prince étant
grec 6c natif de Perrhebe, il vint en Italie , s’établit
parmi des Barbares > 6c changea de langue & dé
genre de vie ; ou parce qu’il perfuada au peuple
greffier du Latium, de s’appliquer à l’Agriculture ,
& dè fe policer. Quoi qu’il en'foit, oiï repréféntoic
prefque toujours Janus avec deux vifages '; d’oii vient
qu’Ovide le félicité fort plaifamment d’avoir feul le
privilège de fe voir par-devant & par-derrierè ,folus
de fuperis qui tua ttrga vides.
Sa monnoie étoit de l’efp'éc'e qùé.l’on appelloit radia
, parce qu’elle portoit d’un côté fa tête, 6c au
revers un navire , ou la proue d’un vaiffeàu. Cett©
monnoie défignôit apparemment l’arrivée de Saturne
en Italie , quand il fe réfugia dans les états de
J anus y après avoir été détrôné par fon fils Jupiter*
On trouve encore aujourd’hui de cette ancienne
monnoie dans les cabinets des curieux. (Z), ƒ.)
Janus , (Litttrai. ro/n.) les Latins ont donné quelquefois
lé nom de janus à de grandes arcades fort
exhauffées, qui traverfent une rue d’un côté à l’autre
, comme des arcs de triomphe , 6c fous lefquelles
on paffe. Ces janus étôieht pour la plupart incruftés
& ornés de ftatues ; Suetone & Publius Vider le di-
fent expreffément. Il y avoit plufieurs de ces fortes
d’arcades dites janus, dans differentes rues de Rome*
La feule place romaine, cette place qui formoit le
quartier des banquiers, des marchands 6c des iifu-
riers, avoit trois janus ou arcades, aü rapport de
Tite-Live, Liv. X L I . fâvoir une à chaque bout 6c
une troifieme au milieu : forum porticibus , tabtrnif-
que claudendum, & Janos très faciendos Locavere j ce
font les paroles de cet hiftorien, qui lignifient, que
Flavius Flaccus enferma la place romaine dé portiques
6c de boutiques, & y fit faire trois janus. Le
troifieme de ces janus nommé janus médius y étoit célébré
; Horace en parle dans une de fes fatyres, &
Cicéron en plufieurs endroits de fes offices. Le janus
médius, dit ce dernier dans fa VI. Philippique, eft:
fous la protection d’Antoine, Antonius jani medii
patronus efi. On peut voir fi l’on juge à propos, l’ancienne
Rome du Nardini. (D . /.)
JAOCHEU, (Géog.) ville de la Chine dans la province
de Kiangfi, dont elle eft la fécondé métropole*
Son territoire fournit prefque toute la vàiffelle de
porcelaine dont fe fervent les Chinois. Elle eft plus
occidentale que Pékin de 32A & eft à 29. 40. de,
latitude. (D. ƒ.)
JAPACANI, fubft. mafe. (Ornitkolog. exot. ) oi-'
feau du Bréfil de la plus petite efpece ; fon bec noir*
eft long, pointu, un peu courbé en bas ; fon dos 6c
fa tête font noirs ; le cou 6c les aîles font à’un verd
brun ; fa queue en-deffus eft toute noire, 6c toute
tachetée de blanc en-deffous; fa gorge, fon ventre
6c fes cuiftes font mélangées de blanc 6c de jaune ,!
avec des bandes noires tranfverfales. Margrave, hifl±
Brafll. (D . / .)
JAPARANDIBA , f. m, Ç Botan. exot. ) arbre dut
Bréfil, arbor pomiftra Brafilitnfis, flore rofaceo y fruclu.
rotundo, fegmento fuperiiis velut ablato, de Margrave
6c Pifon. Son écorce eft cendrée , fon bois
eft dur 6c moelleux; fes feuilles nombreufes, ob-
longues, pointues, nerVeufes, naiflent fans ordre ,
fur les rameaux. Ses fleurs femblables en grandeur ,
en couleur & en odeur à celles de la rofe , font
polypétales, & foutenues trois à trois par un même
pédicule; elles ont au milieu plufieurs petites étamines
, difpofées en rond , avec un fommet jaune
& tremblant. Il leur fuccede des fruits gris en der
hors, jaunes en dedans, faits comme des pommes
orbiculaires , mais applatis au deffus , comme
fi on en avoit coupé une tranche. Ils contiennent
chacun un noyau de la groffeur d’une aveline, anguleux
, cordiforme , & de couleur de foie luisante.
( D . J. )
JAPARE, ( Géog. ) ville des Indes orientales,
dans l’île de Java, fur la côte feptentrionale, avec
un bon port. Il s’y fait un très-grand commerce, &
l’on y voit aborder de toutes les nations des Indes, Ja-
vanois , Perfans, Arabes , Guzarates , Chinois ,
Malais, Péguans, &c. Les femmes y font également
laides , & portées à l’amour. Voyelles récits
des voyages de la Compagnie hollandoife. Long. 1x8.
40. latit. méridionale. 6. q.6, (D.JJ)
JAPODES y les y ( Géog. an. ) les Japodes, félon
Strabon , ou JAPIDES félon Ptolomée, étoient un
ancien peuple de l’Illyrie , dont le pays s’étendoit
en deçà & au-de-là des Alpes , jufqu’auprès des
la mer. Strabon y l. IV . nous dit que cette nation
étoit en partie originaire des Gaules , & en partie
de l’IIlyrie ; qu’elle poffédoit quatre villes , Metulum,
Arupinum , Monetiumy Sc Vtndum ; qu’elle étoit très-
belliqueufe,quoiqu’elle vécût pauvrement de miel &
d’épautre ; & qu’enfin le pays qu’elle habitoit, fai-
foit partie des Alpes. Comme ils s’étoient adonnés
au brigandage , Augufte lafle des plaintes qui
lui en revenoient , entreprit de les réduire , & y
réuffit. Dion Caffius, l. X L IX de fon Hifloire, parle
de cette conquête d’Augufte. Le P. Briet croit que
le pays des anciens Japides, répond à la Croatie,
6c à une partie de l’Iftrie , & du Vendifmarck. Il
eft très-vraifemblable que les Japodes font les Jaun-
thalcrs de nos jours , habitans de cette vallée d’Allemagne
, dans la Carinthie & la Carniole, au midi
de la Draye. Les Arupini auront fondé Aversperg,
les Monetii, Manfperg, les Metuli, Medaitz , & les
Vendiy Wmdifchgratz. (^DsJ. )
JAPON, le , ( Géog. ) grand pays de la partie la
plus orientale de l’Afie. C ’eft un compoféde quantité
d’îles, dont les trois principales font celles de Ni-
p.hon, de Saikokf, & d e Sikokf,* ces trois îles font
entourées d’un nombre prodigieux d’autres îles ; les
unes petites, pleines de rochers ftériles , les autres
grandes, riches & fertiles. Toutes ces îles & terres
qui forment le Japon , ont été divifées l’an 590 de J.
C . en fept principales contrées, qui font partagées
en quarante-huit provinces, 6c fubdivifées en plufieurs
moindres diftriâs.
Le revenu de toutes les îles 6c provirices, qui
appartiennent à l’empire du Japon, monte tous les
ans à 3128 mans, & 6 200 kokfs de ritz ; car au Japon,
tous les revenus font réduits à ces deux mefures en
ritz ; un mans contient dix mille kokfs, & un kokf
trois mille balles ou facs de ritz.
Le tems eft fort inconftant dans cette vafte contrée
; l’hiver eft fujet à des froids rudes, & l’été à
des chaleurs exceffives. Il pleut beaucoup pendant
le cours de l’année, 6c fur-tout dans les mois de Juin
& deJuillet,mais fans cette régularitéqu’on remarque
dans les pays plus chauds des Indes orientales. Le
tonnerre & les éclairs font très-fréquens. La mer
qui environne le Japon, eft fort orageufe, & d’une
navigation périlleufe, par le grand nombre de rochers
, de bas-fonds 6c d’écueils , qu’il y a au-deffus
6c au-defious de l’eau.
Le terroir eft en général montagneux , pierreux,
6c ftérile ; mais l’induftrie & les travaux infatigables
des habitans, qui d’ailleurs vivent avec une extrême
frugalité, l’ont rendu fertile, & propre à fe paf-
fer des pays voifins. Toute la nation fe nourrit de
r it z , de légumes & de fruits, fobriété qui femble
en elle une vertu plutôt qu’une fuperftition. L’eau
douce ne manque p as, car il y a un grand nombre
de lacs, de rivières, 6c de fontaines froides , chaudes
& minérales ; les tremblemens de terre n’y font
pas rares, & détruifent quelquefois des villes entières
par leurs violentes & longues fecouffes.
La plus grande richefle du Japon confifte en toutes
fortes de minéraux & de métaux, particulièrement
en or , en argent, & en cuivre admirable. Il y a
quantité de foufrieres, entr’autres une île entière
qui n’eft que foufre. La province de Bungo produit
de 1 etain fi fin 6c fi blanc, qu’il vaut prefque
l’argent. On trouve ailleurs le fer en abondance ;
d’autres provinces fourniflent des pierres précieu-
fes, jafpes, agathes , cornalines , des perles dans
les huitres, 6c dans plufieurs autres coquillages de
mer. L ’ambre gris fe recueille furies côtes, 6c chacun
peut l’y ramaffer. Les coquillages de la mer,
dont les habitans ne font aucun cas , ne cedent
point en beauté à ceux d’Amboine & des îles Mor
luques. Le Japon poflede aufli des drogues eftimées,
qui fervent à la Teinture & à la Médecine. On n’y a
point encore découvert l’antimoine, 6c le fel armo-
niac ; le vif-argent 6c le borax y font portés par
les Chinois.
L’empire du Japon eft fitué entre le 31 & le 42«*
de latitude feptentrionale. Les Jefuites, dans une
carte corrigée fur leurs obfervations aftronomiqnes,
le placent entre le i 5 7 & l e 175«* 30' de longitude.
Il s’étend au nord-eft, & à l’eft-nord-eft ; fa* largeur
eft très-irréguliere, 6c étroite en comparaifon
de fa longueur, qui prife en droite ligne , & fans y
comprendre toutes les côtes, a au moins 200 milles
d’Allemagne. II eft comme le royaume de la Grande
Bretagne , haché 6c coupé, mais dans un plus
haut dégré, par des caps, des bras de mer, des
anfes 6c des baies. Il fe trouve un bras de mer entre
les côtes les plus Septentrionales du Japon, 6c un
continent voifin ; c’eft un fait codft-mé parles découvertes
récentes des Ruffes ; Jedo eft aujourd’hui
la capitale de cet empite ; c’étoit autrefois Meaco.
Voye^ Jed o & Mé à c o .
Si le Japon exerce la curiofité des Géographes ,
il eft encore plus digne des regards d’un philofophe.
Nous fixerons ici les yeux d u leâeur, fur le tableau
intéreflant qu’en a fait l’hiftorien philofophe de nos
jours. Il nous peint avec fidélité ce peuple étonnant,
le feul de l’Àfie qui n’a jamais été vaincu, qui paroît
invincible ; qui n’eft point, comme tant d’autres, un
mélange de differentes nations, mais qui femble aborigène
; 6c au cas qu’il defeende d’anciens Tartares,
1200 ans avant J. C. fuivant l’opinion du P. Cour
plet, toujours eft-il fur qu’il ne tient rien des peuples
voifins. Il a quelque chofe de l’Angleterre, par
la fierté infulaire qui leur eft commune , 6c par le
fuicide qu’on croit fi fréquent dans ces deux extrémités
de notre hémifphere ; mais fon gouvernement
ne reflemble point à l’heureux gouvernement de la
Grande-Bretagne ; il ne tient pas de celui des Germains
, fon fyftème n’a pas été trouvé dans leurs
bois.
Nous aurions dû connoître ce pays dès le xiij.
f ie d e , par le récit du célébré Marco Paolo. Ce
illuftre vénitien avoit voyagé par terre à la Chine ;
6c ayant fervi long-tems fous un des fils de Gengis-
K a n , il eut les premières notions.de çes îles, que
nous nommons Japon, & qu’il appelle Zipangd ;
mais fes contemporains qui admettoient les fables
les plus groflïeres, ne crurent point les vérités que
Marc Paul annonçoit: fon manuferit reftalong-tems
ignoré. Il tomba enfin entre les mains de Chriftophe
Colomb, 6c ne fervit pas peu à le confirmer dans fon
efpérance, de trouver un monde nouveau, qui pou-
voit rejoindre l ’orient & l’occident. Colomb ne fe
trompa que dans l’opinion , que le Japon touchoit à
l’hémifphere qu’il découvrit ; il en étoit fi convain