em’on ne démontre .dans les élémens de ïleonletne
S pour les feules figures régulier«, favou que le
Cercle eft la .plus grande détoures les figures g t f f i jj .
wiirts rëûHignes régulières ou non. (. W J __
ISOPSÊPHE, ad). Im ÜHBI U f f lU g l j f com‘
ipofé d e * o V é p , :& dé 4<ç»t, ca lcul, fuflrage. F II Saut donc Savoir, pour fe former une idee claire
ü feus de éë terme, que l’adjeûrf “doit de W W maniel-es', ïunfi qHu ojnf lSe r. esm eanrtqeune-
daCnosm WmÊe ÏleÊ mÊ1it Wï’JÊuÈl H desH Btlthosu-tU-àtt-rlats .foisflffrage
cdcul ; par rapport à ces deux differentes choies, le
rnot SM I était fiifceptibte de. différentes accept•
i/o•„n<s*., Soi uo nil l efe c oÜniffôiditc dre’u cno mmmagei fftorramt, ed d Uen 4 J*u0g«e-,W 6C; alors il fignifibit tjui a le même droit de fumage,
iqfufei mjobuliét ed,’ udi’tue néeg daélel ibauértaotriiotén;, o&u einl fcee dciafos iot nd su nene fervoit polir exprimer celle OU les fuffrages font partagés
oh le nombre des fùffrages eft égal de part & d ’autre. MâiS fi on leregarde c.ommevenant.de
calcul, alors il fe difoit de certains mots qu on
appelloit lwpa.ro. <Vo4«<P*j c eft-à-dire^, mots ont
les lettres calculées prodtufent le meme nombre.
Tout le myftere en ce dernier fens fe réduit à ceci.
Les Grecs n’avoient point d’autres chiffres que les
*le>tittr eusn ddea nles uleru ar laprhitahbmetéhti, qduee ,f oBr dtee uquxe,r l etruori sA,& fiagmnih- ■t Sdu tüelilei;i cleolraf qfuuep lpeosf lée,t triless- adpep cehllaocieunnt ddee cuexs dmeçutxs
iiotsfconfidérées comme chiffres, 8e calculées par la
reale de l’addition, produifoient une même,itimme.
Mais les anciens grecs, n’avaient pas feulement
des mots ifopAphes-, ils. avaient-des. vers entiers
-qu’ils appelloient du même nom , & pour les memes
raiforts. G ’étoient des vers conftruits de maniéré
que les lettres numérales,du premier dtfttque . produifoient
le même nombre que celles du fécond.
Un certain Léonide fe H W dans ce genre l>i-
farre de poëfies ; il faifoit des e^pigrammes, dont les
deux premiers vers étoient ifopsiphesi aux deux féconds;
quand l’épigramme étoit de deux vers., al
ÿ i a ërhplàÿé t-m Volume ëniiër à décrire dette fit-
perbe ville. ' H H tj-.
Il nous la peint aufli peuplee que Londres ou Fa
j-is le font aftuellement, dans un air fec & pur ; un
terroir fertile > où les vivres fé vendent pour rien,
& où abordent pour le commercé une foule incroyable
qppofoit v e r s i vers. M. ;
J ù m dans l’épigramme du xij. chap. du F L liv .d |
m M W qui commence par ces |W B S ffl "W
P jB j cette épigxammeieft .cpmpofee de deux vers ,
dont chacun ferme lé nombre de 41 11.
On prétend auffi qu’on trouve dans Homere quelques
vers H H » mais fi cela eft ,^ce fopt de purs
effets duhafard ; un fi grand Poete n a finement jamais
perdu fon tems à un amufement qui n etqit pas
moins-frivole que celui de nos feifeurs d ia g r am mes
& d’acroftiches dufieelepaffe. (D .
ISORA f .f .f Bot.') genre de plante à fleur ou tno-,
nopétàle ou polypétàle, mais irrégttliere, ouverte &
bien découpée. Il s’élève du fond de la fleur un ptf-
tii dont la tête devient dans la fuite un fruit arrondi
, compofé de plufieurs gaines en forme de cuil-
lieres 8c remplies de femences qui ont prefque la figure
d’un-rein. Plumier,
ISQSCELE, adj. f eéèm.) le triangle celui qui a deux côtefégaux. ^ t Triangle.
Dans tout triangle iJofilU F , D , E , (iV. Gcom fig.
6 q ) les anglesy & u oppofés aux côtes égaux lont
égaux ; & une ligne tifée du fommet F fur la b afe,
de maniéré qu’elle la coupe en deux parties égalés,
eft perpendiculaire fur cette meme bafe. Chambers.
W mI
SPAHAN, ( Géog.) ou HISPAHAN, en perfan
Stphaon, & par les Arabes Esfahan,^ capitale de la
Perfe, la plus grande, la plus belle ville de l’orient,
& celle où les Sciences , fi je puis ufer ici de ce terme
, étoient le plus cultivée* du tems de Chardin >
de négotians de toute la terre, & de toutes
les fe&es, Banians, Bramins, Chrétiens , J uns,
Mahométans, Gentils-, Guèbrès, p c . Les Banians
vont du èap de Contofin jufqu’à la mer Cafpienne
trafiquer avec vingt nations fans s’être jamais meies
à aucune. I . .
Les mémoires reprefentent Ifpahan ayant au
moins 7 lieües de tourg 8c poffédarit dans l’enceinte
defesmurailles i6amofquéés, iSoa-caravanferats,
bains, 48 ?# !ég es , des ..ponts Utperbes, IMS
palais plus beaux les uns que les autres, quantité de
rues ornées de canaux, riôr.t les côtes font couver s
de platanes, pour y.donner de l’ombre, des bazards
magnifiques placés dans tous les quartiers »£ dans
les fauxbourgs , uti* nombre prodigieux de falles
imménfes qü’on appelle maifins acaffc „w les uns
prenoïent de cette liqueur devenue à la mode parmi
nous-fur la fin du^xvij. fieele ; les autres jouotent ,
lifoiemouécoutoïent desfaifëurs de contes, tandis
au’ à un bout de la faite, un eccléfiaftiquè prechott
pour quelque argent, & qu’ à un autre bout, ces ef-
pècès d’hommes qui fe fontfait un art de 1 amufement
des autres; dép'-oyoier.t tous leurs talens; tout ion
détail montre un peuple fociable dans une ville trèsopulente.
' . . . .
Mais quand on parcourt la defcnption que Ghar-
din fait du Maydan ou marché royal, celle du palais
dé Pempereur qui a plus d’une lieue de circuit,
la magnificence de fa cour, de fes ferrails, de fes
écuries,, du nombre de M chevaux, «ouverts de
riches brocards, de leurs Siamois brillans de pierreries
, de ces quatre mille vafes d’orqui lervoient pour
fa' table, on croit lire un roman, un conte de fees ,
ou du moins une relation du tems.de Xerxès.
Telle étoit toutefois la magnificence de Sha-Abas
II dans 1e tems de notre voyageur ; telle étoit alors
Ifpakah. Dans notre fieele la Perfe. entière a eté
défolée 8t boulverfée pendant trente années de lutte
par tous fes voifins ; la célébré, la riche 8c fuperbe
ville SJfpahan a été pillée, faccagee, rurnee de tond
en comble; fon commerce a été anéanti; enfin les
habitans ont prefque tous péri par lafamine ou par
le fer dans les deux étranges révolutions furvenues
dépuis jy a a , 8c qui ont jette le royaume de 1 état
le plus floriffant dans le plus grand abyfme.de malheurs.
Foyci Perse. :
Ilpémn eft très-ancienne, quoique ce ne loit pas
VHcauompolis des Grecs. Il eft vraiflemblame
qu’elle a fuccédé à VAfpadana de Ptolomée, Y Afin-
chin de Gédrene, & l'Jfpada de l’anomme de Ka-
venne; Sha-Abas I. qu’on a furnommé li Grand;
parce qu’il fit de très-grandes chofes, la choifit pour
la capitale dé fon empire, 8c ne négligea ni foins ns
dépenfes pour l’embellir, jufqu’à percer une montagne
pour amener une rivière dans le Tende rond, lur,
lequel elle eft fituée, à 108 lieues S. E. de Casbin ,'
8cio6 N. E. dë.Baffora. Long, félon Caflint, Del-
placès, & Lieutaud, 70d. x t /. 30". Latït. 31. a-J,
( n . j . ) - . . . . I M ,
v ISP A R A , f. m. ( Mythol. ) divinité adorée par les
Malabares fur la côte de Coromandel. On la repre-
fente avec trois yeux & huit mains ; elle a une lon-
nette pendue au col, une demi-lune 8c des ferpens
fur le front. Les Malabares croyent que ce dieu en*.
brade les fept ciels 8c les fept terres. <
ISSANT, adj. terme de BUfin, qut le dit du uon
& des autres animaux qui fe mettent fur 1e chef de
l’écu, qui pe paroiffent qu’à demi-corps, ou qui lortértt
dé queîqüô maifon, dé quelqué boiâi1
^ 11 eft difficile de diftinguer le lion ijfant du naiflant.
Quelques-uns croyent què le lion ijfant eft celui qui
fort du champ de derrière un ample blafon-, montrant
la t ê te , le c o l, les bouts des jambes de devant
& la queue contre le chef de l’écu ; au lieu que le
naiflant prend fa fource vers le milieu du champ de
l’écu, & paroît dehors du train de devant & du
bout de fa queue, comme s’il fortoit de terre. Voytç
Na is s an t .
Montainard en Dauphiné , de vair au chef de
gueules, au lion ijfant d’orv
I S S A S , ( Marine. ) Voyt{ D R IS S E .
ISSEL, ( Géog. ) riviere. Voy&{ Y ssel.
ISSELMONDE, ( Géog. ) ville de Hollande, bâtie
au confluent de la Merwe & de l’Iflel^ dans une
île qui fe trouve entre Dortrecht & Rotterdam.
ISSER, ( Marine. ) Vvye{ HlSSER.
ISSOIRE, ( Géog. ) ancienne petite ville de France
dans la balTe-Auvergne fur la Couze, proche
l’Ailier, à 7 lieues S. Es de Clermont, 13 N. E. de
S. Flour, 95 S. E. de Pariss Long. io d 55' H aï lat.
45d 33' 5Ô".
Ici naquit Antoine du Prat, chancelier de France,
& depuis cardinal, ayant embrafle l’état eccléfiafti-
que après la mort de fa femme. Il fera long-tems
connu dans notre hiftoire, pour avoir établi le concordat,
& avoir aboli la pragmatique fanâion; de
plus, & c’eft le pire, il perfuada, par fes Confeils, à
François I. de rendre vénales les charges de judica-
ture, d’augmenter les tailles, & de créer de nouveaux
impôts , fans attendre Foftroi des états du
royaume ; je ne veux point prévenir les réflexions
qui naiflent en foule contre les auteurs de pareils
projets, c’eft aflez de dire, que ce miniftre de France
emporta au tombeau la haine publique en 15 3 5 ,
à l’âge de 72 ans. (Z>. J.)
ISSONG, f. m. (Hijl. nat. Med J) nom d’une plante
de Guinée que l’on fait inhaler dans de l’eau &
bouillir enfuite ; on en lave la tête à ceux qui y ont
mal, & on dit que c’eft un remede fouverain contre
tous les maux de tête. Les Botaniftes ont décrit cette
plante fous le nom de pifum vejîcarium fruclu nigro,
dont le fruit eft noir avec une tache blanche. Les
habitans du Malabar l’appellent ulinga. Il s’en trouv
e aulîi en Jamaïque & aux Barbades. TranJ,actions
pliilofoph. n°. 231. , .
ISSONS y f. m. pl. ( Marine. ) cordages blancs de
$0 brafles de long & de 4 pouces de grofleur, qui
fervent à hifler les vergues. ( 2. )
ISS O P , ( Marine. ) commandement qui fe fait
entre les matelots pouf s’animer à hifler quelque
chofe. ( Z )
ISSOUDUN, ( Géog. ) ville de Ffaiide en Berry*
avec un vieux château. Quelques géographes prennent
IJfoudun pour l’ancienne Ernodurumy ville dé
la Gaule celtique, que d’autres placent à faint-Am-
brois fur Arnon, village du Berry ; elle eft dans une
belle plaine, fur la petite riviere de Théols, à fept
lieues de Bourges, s4 fud-oueft de Paris, long. 18ï
39' 49' lat',4<>V 66. ij*
Baron ( Michel ) le plus grand aâeur tragigue *
l’Efope de la France, naquit à IJJoudun, & mourut
à Paris en 17 19 , âgé de 77 ans. Il fe nommoitüqy-
ron ; mais Louis XIV. l’ayant appelle plufieurs fois
Baron, ce nom lui eft refté. Barori dès fa plus tendre
jeunefle, marqua fes talens fupérieurs dans une
petite troupe que la demoifelle Railyi avoit formée
fous le titre de Comédiens de M. le Dauphin. Moliere
l’ayant v û & entendu déclamer, l’attira dans celle
dont il étoit le chef ; Baron y joua toujours avec
de nouveaux applaudiflemens, jufqu’en 1691, qu’il
fe retira du théâtre, ayant obtenu du roi unepen-
fion de mille écus ; il pafla trente ans dans une vie
Tome F I JL
privéé, &t reparût au bout de cé tértis-ià fur la
feene., avec plus d’éclat que jamais.
La nature fembloit s’être épuifée en formant cet
homme rare; Il avoit une taille avantageufe, la
mine haute & fiere* la parole aifée * la prononciation
nette & d’une grande précifion ; fa voix étoit
fonore, forte * jufte & flexible, fes tons énergiques
& variés ; fes geftes vrais * précis, nobles, ménagés
; tout exprimoit en lui* fon vifage * fon regard*
fes attitudes, & fon filence même ; il n’étoit point
feulement aéleur, il étoit Achille , Agamemnon ,
Pirrhus, Augufte , Cinna, Venceflas j il termina au
mois de Septembre 1729 fa fécondé carrière, en
jouant dans la tragédie de Rotrou le même rôle de
Vinceflas, par lequel il avoit débuté la derniere fois
qu’il monta fur le théâtre ; il fentit un peu d’op*
preffion* & s’arrêta fur ce versi
Si proche du cercudl où je ml i'ois defcendre.
Trois mois après il mourut, & h’4 pas été rem*
placé, mais la Champmellé & la Lecouvreur l’ont
été.
On fait les quatre vêrs quë fit Defpréâux pourf
mettre au bas de l’eftampe de Baron.
Du vrai y du pathétique i l a Jixé le ton ;
De fon art enchanteur Tillujiûti divine
Prêtait un nouveau lujlre aux beautés de Racine 1
Un voilé aux défauts de P radon.
( O - J )
* ISSUÈ, fubft. fém. ( Gramm. ) fortie étroite
d’un lieu dans un autre. Un labyrinthe n’a qu’une
entrée & qu’une ijfuè difficiles à reconnoître.
Il fe dit du tems qui fuit immédiatement : à l’ijjus
du dîner.
Les Bouchers appellent ijfues les extrémités des
animaux & autres parties, comme fra ilè, piés *
tê te , &c.
Il fe prend auffi au moral ; il y a des maux dont
la feule ijfue eft celle de la vie<
I s s u e , ( Jurifprud. ) le droit d9ijfue dans quelques
coutumes eft le droit de lods & ventes dû au
leigneur. Ce terme eft ordinairemetif joint avec
celui d’entrée. Ijfue eft proprement le délaiflement
fait par le vendeur ; entrée eft la pofîeffion prife
par l ’acheteur : on a enfuite donné le nom d'ijfues
&c entrées aux droits qui fe payent pour cette mu-
tatiom V l a coutume de Bayonne y tit. S 4. art. 42*
& tit. 8. art. C). Celle déAix, tit. Cf. art. ig , zo t
z z y z y , z 8 , 3 4 , j 8 .
Dans la coutume de Hefdin* art. i r . & dans celle
de Saint-Pol fous Artois, il eft parlé d’un autre
droit d’ijfué dû au feigneur haut-jufticier par celui
qui prend ou leve quelque chofe en fa juftice par
achat ou autrement, & la tranfporte en une autre
jurifdiéHon. Voyt^ le glojf de M. deLauriere, au
mot Issue. ( A )
Issue-fo ra in e, ( Commerce.) Fôrain veut dire
étranger, foit du royaume, d’une province, ou même
d’un lieu particulier. Ge mot eft en ufage prin*
eipalement dans le eoiqmerce & dans les fermes«
En Loraine il y a divers réglemens fur les droits
d’entrée & ijfue-foraine. C ’eft la même chofe qu’im-
portation & exportation. Le droit de tranfit eft dif*
férent ; il a lieu lorfqu’on pafle fur le territoire d’une
puiflance, pour aller d’un endroit d’un pays à un
autre endroit du même pays. On appelle ces droits
la foraine. Il eft jufte de les exiger fur la frontière
du royaume ; mais d’une province à l ’autre, c’eft
rendre le royaume étranger au royaume, & arrêter
la circulation. Auffi à-t-il été propofé plus d’une
fo is , même par des fermiers généraux, de fuppri-
mer beaucoup de c es droits de l’intérieur..
IS-SURrTILLE , (Géog. ) petite ville de France
J B B b b b b i j