TABLEAU des Mefures itinéraire |Tomé VÏÎÎ. pdgè
des Ig E
fts piès & coudées élè-
C om p a ra i fon & rapports des Stades entr è*s Stades enpiés,pouces
* J 1 Vtiesdùpié de Paris.
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L’Olympique.
Le Stade *
Les Stades
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Coudées.
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Le Pythique.
Le Phileterien.
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On a dans Cenforin les Stades pythique & olympique , danit°lfe* 4 pies 8 pouce:
& il y a des veftiges du Stade * * dans Strabonôc ailleurs,
3165 toifes.
Jde 1632 toifes 3 pies,
î T H eft fait pour la fécondé fois. Lorfque le juge renôii*
velle des défenfes qu’il a déjà prononcées, il fait
itératives inhibitions & défenfes» On dit aufli d’itératives
juflions, itératives remontrances. V?ye^ C o m m
a n d em e n t , Ju s s io n , R e m o n t r a n c e s . ( A )
ITER A TO , f. m. ( Jurifprud. ) bu arrêt d’itérato,
fentence d’itérato, eft un jugement qui fe donne pour
autorifer à ufer de la contrainte par corps, après les
quatre mois, pour dépens excédens la fomme de
2.00 liv. On l’appelle itérato, oufentence & arrêt
d’itérato y parce.que le jugement porte qu’il fera fait
itératif commandement à la partie de payer le contenu
au premier jugement dans quinzaine; faute de
quoi, elle fera contrainte par emprifonnement de fa
perfonne. Ce terme fe trouve en ce fens dans l’édit
de Charles VIII. de 1493 , art. 104, dans celui dé
.Charles IX. de l’an 1567, & de Henri III. en 1582.
On appelle lettres d’iteratô ,des lettres de chancellerie
qui portent un nouveau mandement. (A')
* ITHACIENS , f. m. pl. ( HiJl.Ecclcf. ) nom de
ceux qui, au quatrième fiecle ,, s’unirent à Ithace,
évêque de Sofl'ebe en Efpagne, pour poiirfuivre la
mort de Prifcillien & des Prifcillianiftes. Maxime fol-
licita S. Martin de communiquer avec les évêques
ithadens, & il ne put l’obtenir. Dans la fuite le faint
fe relâcha, pour lauver la vie à quelques perfonnes,
& il s’en repentit.
ITHAQUE 1SLE, f. f. ( Géogr. âne. ) Ithaca ,
pour le dire plus noblement avec Virgile, Laertia
régna. Petite ifle de Grece, fameufe pour avoir été
la patrie d’Ulyffe : elle étoit voifine de Dulichium,
Ptolomée dit qu’il y avoit une ville de même nom,
& Homere la plaçoit au pié du mont Néios, qui
eft peut-être le Méritas de Virgile. Nos voyageurs
ne conviennent point du nom moderne d’Itaque, &
de Dulichium; mais M- Spon, qui a vifité les lieux*
& qui paroît le plus croyable, prétend que Thiaki
eft Dulicliium , & que Ithaqüt eft un autre écueil
éloigné de fept ou huit milles de-là, qu’ôn appelle
encore lathaco. M. de Lifte s’eft conformé au fenriment
de Spon. Mais dans cet endroit où régna jadis
la chafte Pénélope, où fa beauté attira tant de princes
, il n’y a de nos jours, pour tous habita’ns, que
trois ou quatre miférables pécheurs. (D . / . )
ITHOMATE, ( Littéral. ) furnom de Jupiter,
fous lequel il étoit honoré par les Mefleniens , à
caufe d’un temple qu’ils lui avoient bâti au mont
Ithome. Ces peuples qui fe vantoient que le maître
des dieux avoit été élevé fur cette montagne de
leur pays, lui confacrerent un culte particulier, &
une fête annuelle, qu’on appclloit La fête ithomèé.
Voyei It h o m e & I t h o m e e .
ITHOME, ( Géogr. anc. ) montagne avec une
forterefle qui fervoit de citadelle à la ville de Mef-
fene, comme l ’Acrocorinthe à la ville de Corinthe.
Jupiter y avoit un culte particulier, qui lui fit donner
le nom de Jupiter Ithomathe. (D . J. )
ITHOMÉE FÊTE, ( Littéràt. greq. ) fête annuelle
que les Mefleniens confacrerent à Jupiter, outre le
temple qu’ils lui avoient bâti fur le mont Ithome.
La façon dont ils honoroient le maître des dieux,
le jour de fa fê te , avoit été très - ingénieufement
imaginée. Tout ce jour fe pafloit à porter dévotement
de l’eau, du bas de la montagne où étoit bâti
le temple. On y avoit conftruit un vafte réfer voir
pour contenir cette eau, deftinée au fervice de Jute
r , c’eft-à-dire, à l’ufage des miniftres de fon temple
, qui en auroient manqué fans cette reflburce ,
que leur infpira la néceflité, mere de l’invention,
(D .J . )
* ITHOMÉTE > adj. ( Mytholog. ) furnom de Jupiter.
Ariftomene facrifia cent hommes à Jupiter
ithomete, ou à Jupiter qui avoit fon temple à Ithome.
Jthome étoit du territoire de Meffene,
ï T O §ü
ÏÏIGUË ou ÏTEGUE, f. f. ( Hifi. mod. ) c’ eft U
titre que l’on donne en Ethiopie ou en Abiflinie à
celle que le Negus ou empereur a choifi pour époufe.
Ce titre répond à celui de reine ou d’impéràtriçe*
Elles font choifies parmi les filles des grands du
du royaume. Aulîi-tôt que le fouverain a jette les
.yeux fur celle qu’il veut honorer de fa couche , on
l’ôte à.fes parens, & on ia met dans la maifon de
quelques-uns des princes du fang royal. Là l’empereur
lui rend vifite, pour s’afliirer par lui-même de
fes qualités. S’il eft content de cet examen, il la
conduit à Téglife, où elle afiifte avec lui à l’office
divin, & reçoit la communion ; après quoi il la
,mene à fa tente, ou l’abuna ou patriârché des Abif-
fins donne aux époux la bénédidion nuptiale. L ’é-
poufe n’eft point encore pour cela déclarée reine ;
elle demeure dans une tente féparée, jufqu’à ce
qu’il plaife à fon époux de procéder à la cérémonie
de fort inftallation. Alors on afiemble les grands de
la cour, l’époufe eft admife dans la tente du fouve*
rain , & un de fes aumôniers .déclare au peuple que
L'empereur a créé fon efclave reine. Alors elle prend le
titre d’itegue où d’ethie, que quelques auteurs rem
dent par celui d‘‘alteffe.
ITHYNTÉRION ,( Antiq. greq. ) tôuvTiipiov ; nom
de la baguette de laurier, que les prophètes.des
dieux portoient dans leurs mains, pour marque de
leur charge. Potter, Archceol. Grec.lib. I I . 2 .cap. /» M P , ITINERAIRE * f. m, ( Géogr. ) defcription que
fait un voyageur de fon vo y ag e , & des Angularités
qu’il a oblèrvées dans les lieux où il a paflèi
L’itinéraire d’Antonin marque tous les grands
chemins romains dans l’empire, & toutes les ftations
des armées romaines, Il fut fait par ordre de l’em-<
pereur Antonin le Pieux , comme le rapporte Luit-
pi and mais il eft fort défectueux par les fautes que
les copiftes. y ont laifle glifler.
On appelle aufli itinéraire un écrit dans lequel on
a indiqué la route que l’on doit fuivre dans un voy a*
g e , & les lieux par lefquels il faut pafler, Chambers. mM 7 ■ I ■ ■ I *Une colonne itinéraire eft une colonne à part, po->
fée dans un carrefour fur un grand chemin , où elle
indique les routes différentes par les infcriptions
gravées fur fes pans.
Voici un tableau des mefures itinéraires .anciennes
, compaffé avec les mefures itinéraires modernes.
Il a été donné par M. Gibcrt à l’académie des
Infcriptions, & nous l ’avons emprunté de fes re*
cueils,
ITING, f. m.(Orn!) nôrii que donnent les habitans
des îles Philippines à un oifeau fort connu dans le
pays, & qui par la defcription des voyageurs paroît
de la claffe des pies. Il eft de la groffeur d’un étourneau
; fon bec, fa queue, fes aîles & fes jambes font
noires 5 le dos & le ventre font d’un blanc argentin;
fa tête n’a point de plumes, mais une raie de petites
plumes noires s’étend depuis le bec jufqu’au col. Cet
oifeau niche dans des petits creux ronds de palmier,
& fe nourrit de diverfes fortes de fruits. Il eft fort
bruyant, & n’a pas un chant defagréable. (Z ) ./ .)
ITOMLIA, ( Géog. ) ville de Lithuanie, dans la
Ruflie blanche, au palatinat de Meiflau.
ITONIA, ( Littéral. ) furnom de Minerve , parce
qu’èlle étoit particulièrement honorée à Itone en
Béotie, quoique fon temple fut à Coronée, au rapport
de Polybe , liv. IV. de Strabon, Liv. IX . de
Plutarque & du fcholiafte d’Apollonius : mais le
culte qu’on lui rendoit à Itone, l’emporta fur le lieu
de fon temple, & la fit furnommer Iionienne, Ito-
nide, ltoniade , en latin Itonis, Itonia. Au refte, la
ville d’Itone en Theffalie ? diftinguée par Etienne ,