
ANDOSINI, l’un des peuples que Polybe place
dans rrtifpanie, vers les Pyrénées.
A N D R AÆ , ville de l’Afie mineure, que Pto-
lemée place en Cappadoce, dans la préfecture de
Chamanes, au 65e ctegré de longitude, 4 degrés 50
minutes de latitude.
A N D R A C A , quelques manufcrits portent ainfi
le nom de la ville de l’Inde, nommée ci-deflus
‘ daca. ( Voy. ce mot. )
AN D R AGA TH IA, ville d’Italie, aux environs
de Pojîdoniurn.
AN D R A PA , ( on lit de cette manière dans Conl-
tantin Porphyrogénète) : les bonnes éditions de
Ptolemée difent de même, quoi qu’en dife la Mar-
tinièré. C ’étoit une ancienne ville de la Paphlagonie
, au fud-eft fur l’Halys : elle prit le nom de
PUoclaudiopolis, en l’honneur de l’empereur Claude,
qui la combla de bienfaits ; dans le partage des
provinces , cette ville fut comprife dans l’Helléno-
pont, fous la métropole d’Amafie,
Néoclaudiopolis étoitfituée à l’orient de la ville de
Gangre ou Germanicopolis, & à l’orient & au midi
du mont Olgaflis, au confluent d’une petite rivière
qui venoit de foueft fe jetter dans YHalys.
ANDRAPANA, ville de l’A fie, dans l’Inde. Pto-
lemée, l’attribue aux Indofeythes, long. 124 deg.
i<r min. ; lat. 30 deg. 40 min.
} ANDR ASIMUNDIPROMONTORIUM, pro-
4 montoire fur la côte occidentale de l’île de Tapro- ,
bane. ■ ‘
ANDREUS, premier nom de la ville d’Orcho-
mène en Béotie. Elle l’avoit reçu, félon Paufanias,
d’André, fils du fleuve Penée. Le pays des environs
portoit alors le nom d’Andréïdes.
A îvDRESTI , ou A d r a istæ . Le premier nom
fe trouve dans Diodore de Sicile ; le fécond dans
.'Arrien. Selon ces auteurs, on nommoit ainfi un
ancien peuple de l’Inde.
ANDRETIUM,félon Strabon ; Andrecriumfelon
Ptolemée, ville pu château de la Dalmatie.
Ce lieu eft: nommé Anderion par Dion Caftlus,
& Andetrïum par Pline.
ANDRI A , fleuve, (XÏndfe ) rivière de l’intérieur
de la Gaule, qui, fe réunifiant au Car a , fe.jettQierit
enfemble dans le Liger. :.
A ndriA , ville de la Grèce, dans l’ElideY félon
Etienne de Byfance.
A nd ri A, ville dp Macédoine, félon Etienne de
Byfance.
A N D R IAC A , ville de Thraçe, fur les bords du
P.ontÆuxin, tout près de Salmydeffus, félon Stra7
£on. M. d’Anville ne l’a pas placée fiir fa carte.
À n dria ca , ville de l’Àüe mineure, dans la
Lycie. C ’étoit, félon Appien , le port de la. ville
de Mira. M. d’Anville, qui a écrit Andriace, la place
vers le fud-oueft de Mira.
A n dr ia ç a , ville que Ptolemée indique dans la
Médie. ,
ANDRÏCLUS, haute montagne de la Cilicia
frachw, Lçs auteurs ^indiquent entre le promonr
toire Anemurium & le fleuve Selinus. M. d'Anvillé
l’a tracée fur fa carte, en remontant du fud au nord,
jufqu’à la petite chaîne qui forme le mont Cragus.
ANDRICUS , rivière de Cilicie, félon Pline.
ANDRIMACHIDES, peuple d’Afrique, dont
on n’indique pas le pays. Alexander ah Alexandra
rapporte que leur roi fe faifoit amener chez lui lés
filles, & obtenoit leurs premières faveurs, avant
qu’elles fiifîent conduites à leur mari.
ANDRIUS , rivière de l’A fie , qui , félon Strabon
, fe jettoit dans le Scamandre. M. d’Anville l’a
indiquée fur fa carte.
ANDROCALIS, ville d’Ethiopie, fous l'Egypte,
félon Pline.
ANDROGYNES. Ce nom qui, félon l’étymologie
grecque, fignifie homme & femmeou plutôt
homme-femme, eû. donné parPlinéà un peuple’d’Afrique,
qu’il fuppofe être en même temps femme & homme*
ANDRO MENA jfiège épifcopal, dont on ignore
la pofition.
AN D RO N , ville d’Egypte, qui eft nommée fur
la carte de M. d’Anville Andropolis: elle étoit dans
le nôme Andropolites.
A N D R O N A , ( Andreneh ) ville de l’Afie, dans
la Syrie. Elle étoit fituée au fiid-eft de Chalcis ;ellq
conferve des relies qui font voir qu’elle a été con-
fidérable.
ANDROPHAGI. Ce nom fignifie mangeurs
d’hommes. Hérodote en fait un peuple particulier &
voifin des Scythes ; & Mêla, des Scythes mêmes.
Le premier les peint, de plus, comme des bar-
| bares , fans lo ix , & même fans habillemens : oii
| donne aufli ce nom à une partie des Ethiopiens.
M. Larcher dit qu’ils habitoient au-delà d’un dé-
fert d’une vafteI étendue, & qui les féparoit des
-Scythes agricoles.
ki ANDROPOLIS, ville d’Egypte. Voy. A ndron ,
. c’efl-à-dire, la ville des hommes.
ANDROPOLITES, nom d’une rivière d’E-
-gypte.
AN D R O S , ( Andro ) île aflez confidérable de
.la mer Egée, au -fud-eft de l’Eubée, & l’une des
Cyclades. Selon Pline, elle fut fucceflivement nommée
Andros , Cauros, Laria, Nonagria, Jiydrujfa
& ppagris, Tournefort ajoute Antdndre.
Selon Paufanias, elle avoit pris fon nom d’An-
dreus, l’un des Généraux de Rnadamante , & pré-
pofé par lui pour gouverner les Cyclades ; & ,
felpn Etienne de Byfance, elle étoit appellée ainfi
d’après Anclrçs, frère d’Eiirymaçhus, ou frère d’A-
nius, qui fut père des (Enotropes. Son territoire
eft extrêmçmenr fertile ; il abonde en fruits délicieux
: on y trouve des fources fraîches & limpides
; on a débité un petit conte fur une des fontaines
de cette île , en difant que tous les ans , pendant
le temps de la fête de Bacchus, elle avoit le
goût du yin. Selon d’autres , le vin parojflbit couler
miraculeufement d’un certain endroit du temple
de ce dieu. Dans ce cas, on verroit aifément quels
étoient les auteurs de cette friponnerie,
Les
Les Afidrîèfts furent les premier dé tous les
îïifulaires de l’Archipel, qui fe joignirent aux Perfes
lors de leur invafion. Par ambition, ou pour venger
la Caufe Commune, les Athéniens les afliégèrent
fous la conduite de Thémiflocleî on leur demandoit
de l’argent en punition de ce qü’ils avoient fi
promptement cédé aux Barbares. Comme ce général
, dit Hérodote, leur alléguoit qu’ils ne pouvoient
refufer cet argent à deux grandes divinités, la per-
fuafion & la nécelfité dont les Athéniens étoient
accompagnés, ils répondirent, qu’étant au pouvoir
de deux autres divinités, la pauvreté & l’impuif-
fance, il leur étoit impoflible de. faire ce que l’on
vouloit exiger d’eux ; le fiège fut donc continué ;
les Athéniens s’emparèrent de cette île ; les Perfes
la reprirent de nouveau. Après avoir pafle, dans la
fuite, au, pouvoir d’Alexandre, d’Antigone , de
Ptolemée , d’Attale, ror de Pergame, Andros revint
çomme de droit aux Romains , par l’interprétation
qu’ils donnèrent au teftament de ce prince.
A n dr o s , ou Ed r o s , petite île près d e là Bri-
tannia, ou Grande-Bretagne, & que Pline nomme
•près l’île de Veêlis.
A ndros , ville de l’Afie mineure,dans là Ga-
latie.
A ndros. On nommoit ainfi une île fituée fur la
côte de la Gaule Aquitanique. C’eft aujourd’hui des
pointes de rochers , fur lefquels eft bâtie la tour de
Cordouan, à l’embouchure de la Garonne.
AN D R O S IA , ville de l’Afie mineure, que Ptolemée
place chez les Trocni, long. 64 deg. 18 min. ;
lat. 42 deg. 6 min.
ANDUÆTIUM, ville d elà Germanie, félon
Ptolemée ; les cartes drefiees par cet auteur, la mettent
fur le Danube, au-deflous de Julïobona, & au-
defîiis de Bregetio. M. d’Anville ne l’a pas placée fur
fa carte.
ANDUSIA , ( Andufe ) ville de la Gaule, chez
les Arecomici. Cette ville n’étoit connue que par une
chartre du neuvième fiècle, tirée des titres du mo-
naftère d’Aniane, lorfque l’on trouva à Nîmes une
ancienne infcription qui portoit le nom d'Andufia.
Elle a été publiée par M. Ménard. La pofition de
VAndufe moderne , fur une branche du Gardon ,
appellé le gardon d’Andufe, a fourni la pofition de
la ville ancienne. Elle fe trouvoit entre Vindomagus,
à l’oùeft,, & Neetia à l’eft.
ANE A , petit lieu de l’Idumée, à-peu-près au
fud d’Hébron.
ANECUS, fleuve de Sicile.
ANEIANÜM, ville que Titinéraire d’Antoniii
Indique en Italie ; mais qu’il écrit Anneïanum. Il la
nomme entre Atefle & Vïcus-Varianus. M. d’Anville
l’a placée chez les Mag lli, dans l’Etruria, au
nord-eft de Florentia.
A N E LO N , rivière près de Colophone. Je ne
connois què XHalcffus, qui arrofoit cette ville.
A N EM , ville de la Paleftine, dans la tribu d’If-
fachar.
AN EM C , nom d’une rivière d’Italie, que Pline
Géographie ancienne*
place au nord de Ravenne. Les môtîemes oht re^
cherché quelle pouvoit être cette rivière. M. d’A nville
la fait palier par Faventia, & fe jetter dans la
mer, à peu de diftance de Butrium.
A N EM O L IA , A nemoria , om A nemorea ,
ville de G rèce, dans la Phocide, félon Strabon.
M. d’Anville 11e l’a pas placée fur fa carte : elle étoit
fur les confins du.territoire de Delphes. Comme
elle étoit fur un lieu élevé, il y a apparence que.
de-là s’étoit formé fon nom, qui a rapport au mot
grec qui fignifie le vent ; & Strabon dit qu’elle
méritoit bien ce nom, parce qu’elle étoit fans ceflA
tourmentée par les vents & les tempêtes. Cette ville
depuis fut nommée Kyampolis, à caufe des Hiantes
qui, bannis de la Béotie, s’y retirèrent. Il paroî-
troit, par'ce que dit Homère , qu’il diftingue la
ville d ’'Anemoria de celle d’Hyampolis.
ANEMOSÂ étoit une efpèce de bourg de l’Ar-*
cadie, au nord de Mégâlopolis.
ANEMOTICHOS, ville d’Afie, dans la Carie ;
• félon Conftantin Porphyrogénète.
ANEMURÏUM, promontoire de f Afie , dans
la Cilicie. Il s’avance beaucoup au fud, & fe trouve
formé, par la continuation de la chaîne dé montagnes
que les Anciens appelloient Androclus.
ANEMUSÆ, île de la Méditerranée. Ptolemée
la place près d£ l’Afrique propre.
ANER , ymédè la Paleftine, dans la demi-tribu de
Manafie. Elle fut donnée aux Lévites de cette tribu,
qui étoient de la famille de Çaath.
ANERITÆ, peuplé que' Ptolemée indique vers
le nord de la Marmarique.
ANESICA r ou A v e s ic a , ville de la Carnie;
félon Antonin : en étudiant cet auteur, on voit •
que cette ville ne devoit pas être loin de Tergefle ;
c’eft donc à tort que la Martinière la place en Dalmatie.
ANE TUS SA , ville de la L ib y e , félon Etienne
de Byfance.
ANGÆ x lieu que Cedren place dans la Palestine
, en difant qu’Abraham venant de Sichem y
élëva un autel.
AN G AR IS , montagne que Pline indique dans
la Paleftine ; elle étoit fur la côte de Phénicie, au
pays des Philiftins, fur le bord de la mer, & très-
près de Ga^a.
AN G ARU S , ville de la Bitl^nie, dont parle
Socrate, auteur d’uné Hifloire ecclèjiafhque.
AN G AU R AN I , peuple d’Afrique , qui fe trouvoit
entre le petit & le grand Atlas.
ANG E , village des Saçholites, dans f Arabie-
heureufe, félon Ptolemée.
A nge , ou A n gæ , montagne dont il eft parlé
dans l’hiftoire de Judith.
ANGEÆ , ville de la Thefîalie, félon Tite*£
Live.
ANGEL A , village de l’Attique, de la tribu Pan-
dionide.
ANGELINA, lieu de l’Afie, au-delà du Tigre*
ANGILI. Il paroîtroit, par Ptolemée, qu’une^