
moins que î’oiï n’aime mieux tiret* avéc lui ce nom
de l’hébreu Bar an, folitude, défera Au refte,
Ptolemée ne dit rien de ce peuple.
BALARUS PO R TU S , nom d’un port de l’Italie
, dans la Lucanie.
B A L A TH , ou B a a l a t h , ville de la Paleftine,
dans la tribu de Dan , félon le livre de Jofué, ch.-ip.
Cette ville fut l’une de celles que rebâtit Salomon.
B A L A TH Æ A , nom que Ptolemée donne à
une ville de l’Arabie déferte.
BA LBITENA, ou Balab itene, nom de Finie
des quatre contrées qui formoient l’ancienne divi-
fion de l’Arménie, du temps de l’empereur Jufti-
nien, félon Ortélius.
BALBURA, ville de l’Afie mineure, dans la
Caballie, contrée de la Carie, & fituée dans le
voifmage de Cibyre la grande. C ’étoit une des
quatre villes qui avoient une ligue offenfive &
défenlive pour leur défenfe réciproque , félon
Pline, /. ƒ , ch. 27.
Strabon , /. 13 , p. 631, dit que lorfque le Préteur
X.. Murena, l’an de Rome 670, éteignit la principauté
du tyran de Cibyre., Balbura fut annexée à
la Lycie. Etienne de Byfance fait auffi mention de
cette ville.
BALBUS, montagne de l’Afrique, où fe réfugia
Mafinifla, après avoir été défait- par Syphax-,
roi de Numidie. Tite-Live dit que ceux qui s’etoient
réfugiés fur cette montagne, faifoient des courfes,
ravageoient & brûlcient le territoire de Carthage.
Le même ancien ajoute que Syphax ayant attaqué
la troupe de MafmifTa, la pourfuivit dans les détours
de la montagne, & l’atteignit auprès de la
ville de Clupéa. De forte que la montagne Balbus
devoit être entre la ville de C lupéa, le territoire de
Carthage, la Numidie & la mer.
B À L C E A , ville de4a Theutranie, félon Pline,
& peu loin de la Propontide, félon Etienne le
géographe, qui écrit ce nom Ba.hx.sici.
B A L CH A , félon le dix-feprième livre de l’hif-
toire mêlée , nom d’une ville de la Dalmatie.
B A LD A , ancienne ville de l’Hifpanie Bêtique,
alàns le pays des Turdules, félon Ptolemée.
BALEARES, nommés par les Grecs Bctkictçtcu
& Bce.hectfîS'sç : ils avoient pris ce nom d’un mot
qui fignifioit lancer, jetter avec là fronde. Us habi-
toient les îles de la Méditerranée que l’on eonnoît
fcusle nom d’îles Baléares. Bocchart le fait venir de
deux mots hébreux, dont l’un lignifie feigneur &
l’autre habile, & en fait les feigneurs habiles. C ’eft
une étymologie bien forcée. Mais en confidérant
avec M. Gébelin que bal fignifioit en orientai le
foleil-, & que delà, fe font-formés un- grand*nombre
de mots-qui fignifioient les objets élevés, on n’a
pas. cte peine à convenir que l’on ait donné le nom
de Baléares, ou d’Eleveurs, û je puis hafarder ce
mot, à des hommes qui avoient par excellence l'e
mérite de lancer des pierres fort haut.
Ces peuples étoisnt.guerriers, & , comme, je viens
de le dire, très-habiles à lancer la fronde. Q u o i
qu’ayant été les premiers à porter des robes comme
celles des Romains, ils alloient cependant nuds au
combat. C ’eft delà que, félon Pline, ils étoient auffi
défignés quelquefois par le n.om Gymnafnz, ou les
corps nuds. Us avoient un petit bouclier,- un javelot
armé d'un fer -, & autour de leur tête trois frondes
faites d’une efpèce de rofeau avec lefquels ils faifoient
de la corde. Us1 fe fervoient de différentes
frondes félon la diftance à laquelle ils vouloient
atteindre avec leurs pierres. Pour former de bonne
heure leurs enfans à cet exercice, ils avoient coutume
de ne leur donner à manger que le pain qu’ils
avoient frappé & abattu par le choc d’une pierre
lancée avec là fronde à une certaine diftance.
~ Ces peuples s’étant adonnés à la pyraterie, conr-
mirent des défordres que les- Romains voulurent
réprimer, moins par cette raifon peut-être, que-
pour enlever aux Carthaginois des îles qui leur cori-
venoient fi bien. Le conful Mérellus, l’an de Rome
629 ou 690, projettaune expédition contre ces îles r
& s’en approcha. U eut la précaution de fufpendre
des peaux de boeufs fur les ponts de fes galères,
de forte que les pierres- ne pouvoient pas blefler
fes foldats, & fit fa defcente fans beaucoup de
peine. Les infulaires fe retirèrent dans les montagnes
& dans les creux des rochers. On dit qu’il
en périt environ trente mille. Ce fut alors que l’on
fonda les villes de Pollentia & de P aima*
B a l é a r e s ( îles) , îles de la mer Méditerranée
fur la côte d’Efpagne. Pline, Strabon, Diodoredè
Sicile, &c. font mention de ces îles. La plus grande:
fut appellêe Balearis Major, & la plus petite B a-
learis Minor.
Les Romains firent la conquête de ces îles'fous-
la conduite de Metelliis ; mais les Phéniciens les.
avoient poftedées avant eux. Elles firent partie de
la province Tarragonnoife ; & Pline marque Car-
thagène, comme l’endroit où les peuples de ces
îles alloient plaider.
BALEARIS MAJOR ( Majorque ). La plus
grande & la plus occidentale des îles Baléares. Elle
avoit, félon Pline, trois cens foixante-quinze mille
pas de tour, & il y place deux' villes de citoyens
Romains. Cette île avoit été de bonne heure peuplée
par des Orientaux. Strabon dit que des lapins y
ayant été tranfporrés y multiplièrent fi prôdigieu-
feraient, que pour les détruire on fut obligé d’im^-
plorer le fecours des Romains.. On y- trouvoit.
Pollentia & P aima.
BALEARIS MINOR ( Minor que ) ,la plus petite
& la plus orientale des îles Baléares. Pline lui donne
cent cinquante mille pas de circuit,.& l’éloigne de
trente mille pas de Balearis'Major. Le même autèur
y place trois villes. Les plus considérables étoient
Mago ou P or tus Magonts & Jaitmo.
BALEIANUM,. lieu de Fltafie ^ dont il eft fait
mention dans l’itinéraire d’Antonin.
BALENSIS LIMES, lieu, de l’Afrique, dans? la
ftovince Tripolitaine, félon la nonce de l’empire, |
^ ‘ b ALEOCURI R EG IA, rèfidence royale de la
contrée Ariaca, félon Ptolemée. '
BALESASENSIS, liège epifcopal d Afrique,
félon la notice épifçopale de la Numidie. La conférence
de Carthage le nomme Bdalttenfis.
BALESIUM, ville de l’Italie, dans la grande
Grèce, dans la contrée nommée Mcjjapu, telon
Pline & Pomponius Mêla. (
B ALESOS, nom d’une île de la mer Ægee, entre
la Thrace & l’île de Crète, félon l’itinéraire d’An-
tonin» , - ,
B ALI A , ancienne ville de la Macedotne, ielon
Ortélius, qui cite Galien.
■ B A L I A N E N S I S , fiègeepifcopal d Afrique,
dans la Mauritanie Céfarienne, félon la notice épif-
~copale d’Afrique. ...ft „
BALIPATNA, P A LÆ -P A TM A , ou P a l æ -
P a t n a ( Palan) ville maritime de l’Inde, à-peu-
près à égale diftance du golfe Canthi-Colpus, & de
celui de Baripa-{tnus, ■
Le périple de la mer Erythree, met ce lieu au
fud-eft à/M*ndagora,&Ptolemée dit le contraire.
M* d’Ànville a écrit fur fa carte Paloe-Patna, & a
adopté la pofttion donnée par le périple.
B A L I P A T U A . ville de l lnde en-deça du
Gange, félonPtelemée. ,
BÀL1S ville d’Afrique, dans la L ib y e , & dans
le voifmage dé C yrène, félon Etienne le géographe.
Seloa ce même auteur, elle tiroit fon nom d un
certain Baleus qui y avoit un temple. Mais comme
Te nom Bad fignifioit dieu, en phénicien, il en
réfulte qu’on leur attribue la -fondation de ce temple,
& même de cette ville.
' B A 'L I S B IG A , ou B a l i s b e g a , v i l le d e . l A ù e ,
q u i é to it fitu é e dans des m o n ta gn e s au n o rd du
, f le u v e A r f a n ia s , v e r s le 3 9 ' d e g ré de la titu d e :
P to lem é e la p la c e dans la grande A rm é n ie .
Ce lieu devoit être vers l’eft de l’embouchure la
plus orientale de l'Indus, dans l’inférieur des terres.
1 BALISSUS, ruiffeau vers les déferts qui fépa-
roient anciennement l’Affyrie de l’Arabie, & près
' du fieu où Craffus fut défait par les Parthes, félon
Plutarque. 1
B A L IS T A , nom d une montagne de 1 Italie,
dans là Ligurie, félon Tite-Live.
B A L L I A C E , nom d’une ville de l’Illyrie,
dans le voifmage d’Apollonia, félon Strabon.
B ALCEUM, nom d’une ville de la Macédoine,
félon Etienne de Byfance.
BALOMUS, nom d’un lieu fur la cote de la
Caramanie, félon Arrien, _ r ,r
B A L O N C A , nom d’une ville de la Cherfonneie
d’o r , felori Ptolemée. ■ , , , ,
B A LO N G A , nom que Ptolemee donne a la
métropole de l’Inde, au-delà du Gange.
B A LO TH -A SO R , ou Ba g h a lo th , ville de
la Judée, dans la tribu de Juda, félon le livre de
BALSA ( Tavira ) , ville de l’Hifpanie, dans la
Ltifitanie, félon Pline, Pomponius Mêla & Ptolemée.
B’Â L L A , ville de l’Europe, dans la Macédoine,
félon Etienne le géographe. Cet auteur eft le Peul,
ce me femble, qui en faffe mention.
B A L L A T H A , ville de l’Afie dans la Méfo-
^°BALLENA , place d’Afrique, dans ta Mauritanie -
Céfarienne, félonl’itineraire d Antonin.
BALLENEUS MONS, montagne de l’Afte mineure
, dans la Phrygie. Elle étoit près du fleuve.
Sangar, félon Plutarque le géographe.
B ALLER A , nom d’une montagne de l’Hifpanie,
de laquelle il eft fait mention dans les fragmens de
Salufte..
Ce dernier la donne aux Turdètains. Elle
étoit dans la partie appellêe Cuncus, près de la mer
&-peu éloignée de l’Anus a I oueft.
Ba l s a , bourg de l’Afrique intérieure, que rline
met au nombre des conquêtes de Cornélius Balbus.
BALSANUM, lieu que Cluvier indique dans la
Rliétie. ^ , , . ...
B A L S IO , ville de l’Hifpame, a vingt milles
de Turiafo , félon l’itinéraire d’Antonin. Cette
ville étoit fituée près1 & a la droite de 1 Iberus, au
fud-eft de Calaguriis.
B A L TH I , les Balthes, nation qu’Ortélius, fur
la foi d’Agatias, dit avoir fait partie des Gètes.
B A L T 1A. Pline dit que Xénophon de Lampfaque
faifoit mention d’une île de ce nom, d’une grandeur
immenfe, & féparée du rivage des Scythes par
un trajet de trois jours de navigation. C ’étoit vrai-
lèmblablemént la Scandinavie , dont les anciens ne
connoiffoient pas les parties feptentrionales.
B A L Y R A , rivière de fa Mefienie qui fe
trouvoit un peu à l’oueft, couloit parallèlement
au fleuve Pamifus, du nord au fud. Paufanias rapporte,
d’après les gens du pays, que fon nom lui
venoirde ce que Thamiris, fils d’upe Nymphe, y
avoit laiffé tomber fa lyre.
BAM BALA , ville maritime de l’Inde, en-deçà
du Gange, félon Ptolemée.
BAMBOTHUN, rivière de l’Afrique,, dans,
laquelle il y avoit beaucoup de crocodiles & d’hippopotames,
félon Pline. Il ajoute qu’il règne une
chaîne de montagnes depuis cette rivière jufqu’au
mont Thion Ochcma. Cette rivière devoit être dans,
la baffe Libye, ou Libÿe'inférieure.
BAMB YCATII , les Babycatiens. Corneille
place ce peuple aux environs du Tigre. Cet auteur,
qui cite Alexander ab Alexandre , dit qu’ils enterraient
l’or de peur qu’il n’engendrât des vices parmi
eux. Si ces peuples font les habhans de Bambyce,,
qui fut depuis, nommée Idiérupolis, il ne faut pas
les placer près du Tigre; mais à la droite de l’Eu.-
phrate, & a fiez près de ce fleuve.
’ B AM B YC E , ville de l’A fie ,. dans l’Affyrie,.
au-delà de l’Euphrate, félon Strabon, qui dit que
cette ville étoit auffi nommée Edejfe & Hicrapoiis-.