
Gaule, Les anciens appeloient.G*///zV«jJînus major,
ce golfe pris dans toute fon étendue ; £ç Qallicus
Jînus minor, la partie de ce golfe qui eft voifine des
Pyrénées. Strabon, L . u yp. 122.
G allicus , rivière de la Macédoine, qui arro-
foit la plaine qui étoit au couchant de la ville de -•
Theffalonique, & alloit fe perdre dans le golfe
Thermaïque. . ’
GALLIENI SEPULCHRUM : le tombeau de
l ’empereur Gallièn étoit en Italie, fur la voie
Appienne, a neuf milles de Rome, félon l’hiftoire
mêlée, citée par Ortélius,
G A L L IM , Æ G A L L IM , A G A L L A , ou
Æ galla , yilie de la Paleftine, au-delà du Jourdain
, à l’orient de la mer Morte, dans la terre de
Moab. Eufèbe, Onomajl. la met à huit milles d’A r,
ou d’Arcopolis, vers le midi, & la nomme Agallim,
Ifaïe , c. ƒ , v. 8 , reg. L. 1 , c. 2$ 3 v. 44. Jofeph,
Antiq. L. XIV, c. 2.
G ajlum 9 village de la Palefline, au voifinage
id’Accaron,
GALLINAR IA S IL V A , forêt d’Italie, en Campanie
, dans ie golfe de Cumes. Strabon, L. v ,
■p. 243, dit qu’elle étoit fans eau & fablonneufe;
il en parle comme d’un repaire dè voleurs.
Cicéron en parle dans une de fes lettres, L. ix .3
: epijl 23. C’eff par rapport à cette forêt que Juvénal,
fa tir. 3 , y. 307, dit Gallinaria Pinus.
Gallinaria Insula , petite île près de l’Italie,
à l’embouchure du Merula, fur la côte de la Ligurie,
au fud-eft d’A Ibium Ingàunum. 7
G A L L IS , muriieipe d’Italie, félon Frontin, de
l’exemplaire de Nanfms.
GALLFTÆ, peuple des Alpes maritimes, à l’eft
des Edenates. Il en effc fait mention 'dans le trophée
des Alpes.
Bouche leur attribue la. pofition de Colmar ;
mais-le P. Papon dit qu’ils occupoient le pays^où
eft Alloz,
M. d’Anville ne parle pas de ee peuple.
G A L L ITÀ LU TÆ, peuple de l’Inde, au voifi-
nage de l’Indus, félon Pline, L. v i ,c . 20.. .
GALLO-LIGURES & Ly g yæ , Selon Strabon,
X. i v 3 p. 203.,. peuple de la Gaule narbonnoife,
Ariftote, in admirandis, les nomme Celtaligyi..
G A L LU S , rivière de l’Afie mineure.
G ALMODRQE SI, peuple de l’Inde, au-delà
du Gange, félon Pline, X. v i , c. ip.
GALONATIS FUNDUS , ' o u G aionatis ,
château d?Afriqtiè'?' vers la Mauritanie tingi'tane-;
Ammien Marcellin en fait mention, L. xjcix.
GALOPES j peuple de l’Ar^bte heureufe, félon
Pline, X. v i f c ’,28.
G A LO R UM , ville de i’Afie mineure, dans la
Galatie, près de l’embouchure du fleuve Znlifcus,
félon Ptolemée, X. v ,c . 4.
-O ALTERA. M. l’abbé le Boeuf penfe que la
rivière nommée ainfi dans une ancienne chronique,
eft la T ère qui pafle à Abh. ( Voyeç Mém, de littir.
J , X X I V , p , 7 2 p ' ‘
G A L Y B E , ville de l’Afrique propre , felort
Ptolemée, X. i v , c. 3, Elle étoit entre les deux
Syrtes, félon cet auteur.
G A M A L A , ou G a m a l , ville de la Paleftine,'
au-delà du Jourdain, dans la Gaülanite, Elle étoit
nommée Gamaia, parce qu’étant fttuée fur le haut
d’une montagne, elle avoit la forme d’iin chameau :
elle'étoit dans le royaume d’Agrippa; mais n’ayant
pasryoulu fe foumettre à ce prince, elle fut aflïégée,
premièrement par Agrippa, enfuite par l’armée
romaine , qui, après un long fiège, la prit & la
faccagea. Jofeph, de bello, X. iv , c. 1. C ’eft dans
le château de cette ville qu’Alexandre, fils d’Hircan,
prit Démétrius. Jofeph l’ayant fortifiée , Vefpaften
la prit & en fit mettre à mort les habitans, dont
une partie s’étoit précipitée du haut de la citadelle.
Il n’en réchappa, félon Jofeph, que deux
feeurs , qui parvinrent à fe dérober aux recherches
& à la cruauté des Romains* Hérode, qui avoit
reftauré cette v ille , l’avoit, félon Eufèbe, nommée
Herodium ; mais on voit que cette volonté du
prince avoit été-, comme beaucoup d’autres de
même genre, fans effet ; Fancien nom avoit prévalu.
G AM ALE , ville de la Phénicie, dont fait mention
Pline, X. 11 , c. p i, où il dit qu’elle fut abîmée
& engloutie avec tout fon territoire:
GAMALIBA,ville de l’Inde, en-deçà du Gange
félon Ptolemée.
G AMALITIC A , territoire de la ville de Gamaia
au fud du lac Tibérias.
GAMANODURUM, villejde la Norique, félon
Ptolemée , L. v n , c. 1.
G AM A R CA ,;petite contrée de la Médie, félon
Diodore de Sicile, X. x ix .
. GAMBREIUM, ou Gambrium. Etienne de
Byfance nomme Gambreiurn une ville d’Ionie; Sc
Xénophon , hifi. grcec. L. m , p. 481, parlant de
deux frères, Gorgion & Gongyle, dit que l’un pofi-
fédoit Gambrium & Palezgambriuin, & l’autre Àfy-
rina. $ç Gryniuiji.
GAMBREVES, ville de TEthiopie, fous l’E-
^yptfr, félon Pline, X. v i , c. 29.
G AM BR IV II, peuple de la"Gèrmanie.
G A M B U A , ville d’Afje., dans la Grande-
Phrvgie, félon Ptoîemêe, X. Tf3ç.t '2.
■ GÂMMACE, ville d’Aràchçfiç, félon Ptolemée^
X. v i -, c. 20. ;
G A MPPIASAî^EES', peu plè de la Lit>ye. Porn-
pbnius Méla? L. i , d. 4 , n. '2$, en parle comme,
d’un peuple tt^-fauvage , fans toit ni maifon , qui
alloit rom nu, qui n-’avoit point d’armes; .& par
cette rsïfori fuyoit les autres hommès. Pline, X. v ,
' c. ÿ , dit la même chofe.
GAMPSEL1, ville de la Macédoine, félon Hé-
fychius. \
GAN A DIS. Métaphrafte nomme ainfi là.patrie
de fainte Samotie ; ce lieu devoir être vers la-Méfo-
pdtamie, peu loin d’Edeflç, félon la cônjeâ;ure
d’Ortélius. ( La Martinière ).
GANDAMUS
GANDAMUS, ville de l’Arabie heureufe, fur
la mer Rouge, félon Pomponius Mêla, L. m ,
c. 8 , n. 42.
G A N D A R A , ville des Indes, félon Etienne
de Byfance, qui nomme le pays Gandarica. Strabon,
L. x.v,p. 697, dit que le Choafpe traverfe la Gan-
darite. Cela fait voir que ce pays étoit different des
Gandarides de Pline & de Ptolemée, qui etoient
vers les bouches du Gange.
G A N D A R IC I , peuple des Indes, habitant la
ville de Gandara, félon Etienne de Byfance, qui
-nomme le pays où étoit fituée cette ville Gandarica
Regio.
G ANDARII, peuple de Perfe, félon Hérodote,
X. m , c. p/. Il dit, X. v u , c. 66, que les Parthes,
les Chorafmiens, les Sogdiens, les Gandariens &
les Dadigues, étoient armés de la même façon que
les Baâriéns.
G A N D R I, peuple des In d e s , félon Etienne le
géographe, qui le-nomme aufli GandariSi; il habi-
toit la ville de Gandara.
GANDRIDÆ. Plutarque, dans fon livre de la
-fortune d’Alexandre, nomme ainfi le même peuple.
GANEORUM, fiège épifcopal d’Egypte, félon
les notices grecques.
G ANG A , ou G an gîte s , nom d’une petite
rivière de Thrace. Appien, de bell.civil. la fait :
couler dans la plaine où étoient campés*Brutus & ■
Caffius , peu loin du Strymon.
G AN C AM A. Strabon, X. v u , en parle au fujet
d’une pêche que l’on faifoit fous la glace vers les
Palus-Méotides, près du Bofphore Cimmérien. ^
G A N G AN I , peuple d’Irlande, félon Ptolemée,
X. 1 1 , c 2' Il y avoit aufli un peuple Gangani ou
Cancani dans l’île d’Albion.
G A N G A R A , ville d’A fie , dans l’Albanie, félon
Ortélius, thefaur. qui cite Ptolemée, L. v , c. 12.
f La Martinière ). _ , - , . .
G AN G AR ÏDÆ , peuple de l’Inde , auprès de
l’embouchure du Gange, félon Ptolemee, X. v i l ,
c. 1, qui leur donne pour capitale une ville nommée
Gange. Quinte-Curce les met au-delà du Gange. Il
y avoit les Gangarides Calinges, dont la capitale
étoit Parthàlis, félon Pline , L . v l , c. ip.
! GANGE R E G IA ,. ville de l’Inde, fur le bord
& au-delà du Gange , félon Ptolemée. M. d’Anville
' la place vers le 24" deg. 50 min. de lai.
GANGES (le Gange), grand fleuve de l’Inde.
Pline dit que l’antiquité étoit aufli peu informée de
l’origine de ce fleuve que de celle du Nil, & il
ajoute que les montagnes de la Scythie en renfer-
moient les fources. _ - , >
Une des villes les plus çonfidérables qu’il arrofoit
étoit Palibothna (Hellahabad ) , puis Gange Regia.
Avant de fe rendre dans le Gangeticus Sinus, il fe
divifoi&en deux branches, & arrofoit le pays des
Gangarides. , , * . x
G a n g e s (MowiL-Ganga) , nom de la riviere la
plus confidérable de l’ile de Xaprobane, félon Pto-
lemèe.
Géographie ancienne,
Elle defeendoit des hautes montagnes du centre
de l’île pour fe perdre dans une grande baie fituée
vers le milieu de la côte orientale.
G ANG E TICA TELLUS. Lucain, pharfai L. iv ,
v. 64, nomme ainfi le pays qu’arrofe le Gange.
G ANGINES peuple de l’Ethiopie, félon Orofe ,
X .7.
G A N G R A , ville de la Paphlagonie, qui avoit
été la réfidence de Mopfus, roi de ce pays, lequel
envoya des fecours aux Galates contre les Romains
du temps d’Antiochus-le_-Grând : M. d An-
ville l’a comprife dans les bornes de la Galatie.
Déjotàrus Philadelphe, dernier roi de la Paphlagonie
, la pofîeda enfuite : ce n’étoit alors qu une
petite ville & un château fortifié. Strabon, X. x n ,
p. 362 , dit que, foûs la domination-romaine , elle
reçut des accroiffemens, vraifemblablement par les
ordres de l’empereur Claude, qui lui donna le
furnom de Germanicus qu’il pohoit, Germanicopolïs.
La ville de Gangra eut alors deux noms : celui de
Germanicopolïs, donné par le gouvernement romain
, fut employé-fur les monnoies & par Ptolemée
; celui de Gangra ou Gangres a été conferve
par Pline.
L’empereur Conflantin ayant détaché de la province
de Bithynie le département de Pont, il en
forma les provinces de Paphlagonie & fi’Helleno-
poiit. La ville de Gangres fut établie métropole de
la première.
G a n g r a , ville de l’Arabie heureufe, félon
Etienne de Byfance.
GANI M O N TE S , montagnes de Thrace, félon
Grégoras : Nicétas les place vers la Macédoine.
Suidas parle aufli d’une montagne qu il nomme
Ganos, de Ganiada, lieu de Thrace. Pline, L. l v ,
c. Il, parle d’une ville nommée Ganos, qui ne
iubiifloit déjà plus de fon temps.
G A N N A R IA 'E X TR EM A , cap de l’Afrique,
fur l’Océan, félon Ptolemée, t . î r , c. 6. Quelques
exemplaires portent Chaanarla.
GANNODURUM , ou G a n o d u r u m , ville
des Helvétiens, fur le Rhin, félon Ptolemée , L . i i ,
R S; 'v;,;.' ’
G ANO S , ville de Thrace, fur la Propontide ;
vers le couchant de Perinlhus.
G A N ZO , ou G a m z o , ville de la Palefline, dans
la tribu de Juda. Les Philiftins la prirent fous le
règne d’Achaz. Paralip. L. U ,c . 28, v. 18.
GAPACHI, peuple de l’Ethiopie, fous l’Egypte,
félon Ptolemée, L. iv , c. 7. ‘ - ->
G A PH A R A , village d’Afrique, dans la Marma-
rique, félon Ptolemée, L. î r , c. j. Il étoit dans les
terres, à quelque diftance de la mer.
G A R AD A , lieu de la Syrie. Varron, de Rc ruß,
ç .4 8 , parle avantageufement de fa fertilité.
G A RÆ , lieu par où paffe le Méandre avant que
de traverfer l’Ionie, où il fe jette dans la mer. Tite-
L iv e , X. x x x v i i i .
1 G ARÆ TIUM, château d’Afrique, au pays des
Y y y y