
fait préfumer que c’eft celle que l’on nomme
actuellement Jerfei.
C æ s a r e a , tout près de Ravenna, au fud-eft,
ville de l’Italie, dans la Gaule Cifalpine.
_ CÆ SA R IAN A , lieu de l’Italie, fur la voie Ap-
pienne. L’itinéraire d’Antonin le place fur la route
de Rome à Columna, à trente-fix mille pas avant
d’arriver à Nerulum, dans la Lucanie.
C æ s a r ia n a M a s s a , lieu de l’Italie, aux confins
du territoire de Prenefte, félon Symmaque.
C æ s a r ia n a , lieu de la Pannonie, indiqué dans
l’itinéraire d’Antonin , fur la route de Sabaria à
Acincum. M. d’Anville, non-feulement ne l’a pas
marqué fur fa carte, mais même n’a mis aucuns des
noms de la route, indiquée par Antonin. '
CÆSARIENSES, peuple de l’Afie mineure,
dans l’Ionie, félon Pline. Ce font vraifemblable-
ment les habitans de Hiérocéfarée. ( La Martinière ).
CÆSAR1S DICTATORIS VIL LA , nom d’une
maifon de campagne en Italie. Tacite dit qu’elle
'•avoir pris ce nom de Jules-Céfar.
? CÆS AROB RI CENSES, nom d’un peuple de
l ’Hifpanie, que Pline place dans la Lufitanie.
CÆSARODUNUM ( Tours) , ville de la Gaule,
que Ptolemée donne aux Turonii ou Turones. On
l ’a nommée auffi Turones.
CÆSAROMAGUS ( Beauvais ) , ville de la
Gaule. Elle étoit la capitale du peuple Bellovaci,
félon Ptolemée. Elle prit enfuite le nom du peuple,
& fut appelée Bellovaci.
C æ s a r o m a g u s , nom d’un lien de l’île d’A lbion
, fur la route de Lonàinium à Luguvallum,
félon l’itinéraire d’Antonin. Il étoit à vingt-huit
milles de Londinium.
CÆSAROPOLIS. Curopalate met un liège êpif-
copal de ce nom dans la Macédoine, fous la métropole
de Philippes.
CÆSAROTIUM , ou C æ s o r t iu m , lieu de la
Gaule, félon quelques exemplaires manulcrits de
l ’itinéraire d’Antonin. Il y eft placé entre Rouen
& Petromantalum. ( La Martinière ).
CÆSENA, ou C esena & C æ sæ n a , ville de
ritalie, dans la Gaule cifpadane, en-deçà de YEri-
danus3 par rapport à Rome, félon Strabon & Pline.
L’itinéraire d’Ântonin, la table de Peutinger &
l ’Anonyme de Ravenne en font auffi mention.
CÆSIA S Y L V A , nom d’une forêt de la Germanie
dont fait mention Tacite. Elle étoit entre le
Rhin & le pays des Marfes.
CÆSIÆ L ITTU S , ou te rivage de Cèfia. C ’eft le
nom que Ptolemée donne à une portion d’une
des côtes de l’ile de Corfe.
CÆSTRIAM. Pline place une ville de ce nom
en Epire. On croit que c’eft celle que Thucydide,
nomme Cefirina.
CÆ TA R IA . Ce nom devroit fe lire dan$ la tra-
«bi&ion de Ptolemée d’après le texte, Cetaria.
CÆ TO BR IX , ou C æ t o b r ig a . Foyer C e to -
ÏRIGA*
wu voit ce mot dans Strabon,
comme celui de la principale ville des Orétains,
ancien peuple de l’Hifpanie. Il y a apparence que
c eft une faute, & qu’il faut lire Caftulon. ( La
Marumere ). • • . . ; v
C A F A R TU TH A , ville de l’Afie, dans la Méfo-
potamie. Le géographe de Nubie la place entre
Dura & Alchabur. -
CAFAVES. Ammien Marcellin nomme ce
peuple, & le met en Afrique, dans la Mauritanie*
(La Martinière).
CAFERONIANUM , ville de l’Italie , dans
1 fitrune , à l’eft de Lima.
C A G A C O , fontaine de la,Grèce, dans le Pélo-
ponnefe, auprès de la ville de Gythium, félon
-1-aufamas. Mais^ comme cet auteur ajoute fici
rmi X f o s t r tov vS'a.ros Ka.Kxu.in , (nommée ainft
a caufe de la couleur de tes e a u x ) , on penfe
qu il faut lire Kvax.ro, qui auroit alors rapport avec
le mot dorien Kraxof, blanchâtre. Alors on voit
une raifon de donner ce nom à des-eaux. Et même
Pâufanias fait, peu après, mention d’un lieu, ou
plutôt d un mont appelé KvcocaS'ioç 9 Cnacadius. .
^ A ÇR IN UM , ville de l’Afie, vers la Médie ou
lA ffy r ie , félon Ortélius, qui cite Laonic. (L a
Martinière.
C A G U L A TÆ , peuple de l’Arabie • heureufe.
rime les joint aux Elamites.
C A IC AN D R O S , ou C a ic a n d r ü s , île du golfe
Perfique, fur les côtes de la Perfide , à quatre cens
ftades de Catæa, & au-devant d’un lieu nommé
Ilan, félon le journal de navigation de Néarque.
Il en eft auffi fait mention par Arrien. Elle étoit
petite & non habitée.
CAIC INUS, rivière de l’Italie, dans le Brutium
près des Locriens Epizéphyriens. C’eft près de
cette rivière que les Athéniens entrèrent fur les-
terres de Locres, en revenant de Sicile. Ils y combattirent,
& en défirent les habitans, félon Thu-
cydide.
C A ICU S , petit fléiive de l’Afie mineure, dans
la Myfie. Il coulait de l’eft i l’oueft-, au nord
& très-près des frontières de la Lydie. Ses eaux’
réunies à celles du Lycos, du Selirms, du Citais'
vènoient fe rendre à la mer près d'Elan, dans le
petit golfe- qui fe trouve entre la Terre ferme &
n ie de Lesbos. On croit que cleft le Girmafti aéluel.
C aicus Campus. On nommoir ainft une partie
de la campagne arrofée par le fleuve précédent.
C A IE T A , ou C ajetæ ( G ait: ) , ville d’Italie
dans le Latium. Virgile en fait mention. Elle avoit
un port de mer qui étoit très-célèbre & rempli
de yaifleaux, félon Cicéron. C ’eft aujourd’hui
Gaete.
v CAINAS, ou Gaina , rivière navigable de l’Afie,
où elle fe perd dans le Gange, félon Pline. Il en eft
auffi fait mention par Arrien.
CAINUM, ville de l’Afie, dans la Méfonotamie,.
félon la notice de l’empire*.
CAISTRU S , ou K a ïs t e r , comme difoient les
Grecs, étoit un petit fleuve de l’Afle mineure,
dans l’Ionie : formé de la réunion de deux branches,
qui avoient leurs fources dans le ment Tmolus, il
couloit par le fud oueft, arrofoit Métropolis, puis
Ephèfe, au - delà de laquelle il fe jetoit dans la
merK Les Turcs l’appellent aujourd’hui Kitchik
Meinder, ou le petit Méandre.
% Il en eft parlé dans Homère, à propos des
oifeaux de paffage qui s’abattent en grand nombre
fur les bords de ce fleuve. Le texte grec porte, A<r(a>
sv Aety.ü)vi ■ Kcivo'Tp'tov ,cip.cpi pësSpcc, ce que madame
Dacier traduit dans les marais d’Afius. Il me femble
que c’eft avec bien plus de raifon que le nouveau
tradu&eur d’Homère ( M. Gin ) , s’eft rapproché
des idées de Virgile, qui cite les oifeaux de paffage
fe jouant dans les plaines de l’A fie , & dans
les prairies arrofées par le Caïftre.
Jatn varias pelagi volucres, & qiuz AJia circum
Dulcibus in Jlagnis rimantur prata Cayflri.
G e o r g . L . i .
Quoique l’image foit différente, il femble cependant
que Virgile avoit préfens à l’efprit les vers
d’Homère, tant il y a de conformité dans l’indication
des lieux.
C AL A B A ( Giallab) , château de l’A fie, dans
l’Ofroène , dans des montagnes , au nord - eft
.d’EdeJJ'a, & alloit fe perdre dans le Scirtus, au fud-
eft de cette ville. Procope & la notice de l’empire
font mention de ce lieu.
CALABASTORES, ville de l’Afrique. Procope
en fait mention.
CALABRI. Quoique le nom de ce peuple ait
le plus grand rapport avec celui de la Calabre,
cependant il n’habitoit pas le pays qui porte aéhiel-
lement ce nom. Les Calabri occupoient la partie
orientale de la Meflapie ; & c’étoit chez eux que
fe trouvoit Brundujium. Il paroît que c’étoit moins
une nation qu’un canton ; & peut - être ce nom
vient - il de l’oriental calab, de la poix, à caufe
de la réfine qui fe retire des pins de cette contrée.
CALABRIA. On a quelquefois donné ce nom à
la partie de l’Italie, plus ordinairement appelée
MeJJapia. Il faut obferver qu’elle ne répond pas à
la Calabre aâuelle. (Foye% C a l a b r i ).
CALABRITES , ville du Péloponnèfè, dans
l’Achaïe, félon Laonic, cité par Ortélius.
CALABRUM. Les aétes du moyen âge font
mention d’ un lieu de ce nom. Il étoit de la Gaule
aquitanique.
C A L A B R Y A , lieu qu’Ortélius place dans l’Afie
mineure. Zonare & Curopalate font mention de
fes belles fources d’eaux vives.
CALABUS. Voye^ C a l a b a .
ou ^HALACH j nom d’une ville
d Allyrie. dans laquelle les Ifraélites vaincus furent
tranfportés après leur défaite*
C A L A CH E N A , ou C a l a c h e n e . Voye^ C a -
LACINA.
C A L A C IN A , contrée de l’A fie , dans l’Aftyrie,-
voifine & limitrophe de l’Adiabène", félon Ptolemée
& Strabon. Ce dernier la nomme Cala-
chena.
C A L A C T A , ville maritime, fituée fur la côte
feptentrionale de la Sicile, félon Ptolemée. Elle
eft nommée Cale-ASle, c’eft-à-dire, beau rivage 9
par Hérodote & Diodoie de Sicile.
CALACTICUS SINUS. Ce golfe, félon Feftus
Aviénas, étoit dans l’Océan, au-delà des colonnes
d’Hercule.
C A L A C T IN I. Cicéron nomme ainfi les habitans
de la ville de CalaÜa, fur la côte feptentrionale
de la Sicile.
CALADUNUM, ville de l’Hifpanie. Ptolemée
la donne au peuple Calldici Brcecarii, dans la Tar-
ragonnoife. Elle étoit fituée au nord-oueft à’Aquee
Flavice, félon la carte de M. d’Anville.
C À LÆ G IA .4Ptolemée place une ville de ce
nom dans la Germanie.
C A LÆ I , îles qu’Arrien place dans la mer des
Indes, à l’embouchure du golfe Perfique.
CALÆNUS, fontaine de l’Afie mineure, dans
la Lycie , félon Etienne de Byfance. Cet auteur
dit qu’elle étoit auffi nommée Calbios. C ’eft la rivière
Calbis de Pomponius Mêla : mais celui-ci la place
dans la Carie. ( Voye% C a l b is ).
CAL AF ( Karaighen-Soui ) , efpèce de ruiffeau
de l’Afie, dans la Méfopotamie, qui, coulant de
l’oueft à l’e ft, fe rendoit dans le T ig re , près
d? Amida.
C A L A G O R IN A , ville de l’Hifpanie, félon Pto*
lemée, qui l’attribue aux Vafcons.
CALAGORRIS ( Cadres ) , lieu de la Gaule,
chez les Volent Tetfofages 3 à quelque diftance au
fud-oueft de Tolofq9 & compris dans la première
Narbonnoife, félon M. d’Anville.
On croiroit cependant que ce lieu a appartenu
aux Convenez, en voyant que S. Jérôme qui dit
que l’Héréfiarque Vigilantius étoit de cette nation ,
lui donne le lurnom de Calagorritanus, Les Convenez
s’étoient apparemment étendus jufqu’à cette
ville. Au refte, ce paffage à fervi à confirmer la
leçon adoptée par 'Weffeling, dans fon édition de
l’itinéraire d’Antonin, d’après un manuferit du
Vatican* Car on lit, dans les autres éditions,. Cala*
gorgis.
CALAGUM ( Chailli)9 lieu de la Gaule, chez
les Meldi, au fud-eft de Meldi ou Latimim (Meaux).
Ce lieu appartenoit à la quatrième Lyonnoife. La
voie romaine fe fépatoit en cet endroit; une nouvelle
defeendoit au fud , pendant qu’une, autre
montoit vers le nord-eft.
CALAGURIS ( Calahora) y ville de l’Hifpanie
citérieure, au fud, fur Ylberus. C ’étoit une ville
confidérable. Qn ne connoît point fon état avant
que les Romains fe fuflent rendus maîtres de. l’Hifî-
panie ; mais on voit qu’alors elle devint municipale^