dans, la ville. Il en /étoit refté ce proverbe,
jtivei KccfAcip h.&v, ne remuez pas L’eau du Lac Camarine,
pour dire qu’il ne falloit pas toucher à quelque
chofe qui eut produit enfuite des effets fâcheux on
défagréables.
CAMARIN UM, ville de l’Italie, dans l’Umbrie,
félon Strabon & Ptolemée.
C AM A R ITÆ , peuple qui habitoit au bord de
la mer Cafpienne, dans l’ifthme qui fépare cette
mer du Pont-Euxin. Ammien place les Camarites
entre le Callichorus & le Phafe. Denys le Périé-
gète dit que c’étoit une nation nombreufe, qui
reçut & logea Bacchus à fon retour de la guerre
des Indes.
CAMAROCENSIUM C IV IT A S , nom d’une
ville de la fécondé Belgique, félon une ancienne
notice des villes & provinces de Gaules, inférée
dans le recueil de Schelftrate. C ’eft la même ville
que l’itinéraire d’Antonin nomme Camaracum, Si
que nous nommons Cambrai.
CAM A TU L L IC I , peuple des Alpes maritimes,
fur le bord de la mer, au fud-oueft des Sueltri.
Pline place les Camatullici entre Citharifta & les
Suelteri. On voit donc', ainfi que le dit le P. Har- _
douin, que ce font, les peuples du. diocèfe de
Toulon. Et l’on apperçoit un refie de leur nom
dans celui du petit village de Ramatuelle, peu
éloigné du golfe de Grimant.
C AM B A D EN Â , contrée de la Haute-Afie, qui
ne devoit pas être loin de la Médie. Elle contenoit
en étendue, félon Ifidore de Charax, trente-un
fehènes, renfermoit cinq villages, l’un defquels
étoit une- manjion. Il y avoit de plus la ville de
Baptana, fltuée fur une montagne. Là étoient une
colonne & une flatue de Sémiramis»
C AM B A L A , lieu de l’A fie , dans la Grande-
Arménie, & dans la contrée Hyfpiratide, félon
Strabon. Cet auteur ajoute qu’il y avoit des mines
d’or ; qu’Alexandre y envoya Memnon avec des
foldats, & que les habitans lui apportèrent eux-
jnêmes de for.
CAMBALIDUS MONS, montagne de l’Afie,
vers la Perfide. Ce feroit étendre trop loin le
Caueafe, que dire, avec Pline, que cette montagne
en étoit une branche (A . v , c. i6 \ Voici
comment M . Freret explique le paffage ae Pline.
Le fleuve Euloeus, qui prend fa fource dans la
Médie, fe précipite lous terre & va fe remontrer
dans la partie du mont Cambalidus, qui eft un
paffage commode pour aller dans la Baélriane. Mais
comme ce fleuve féparoit la Sufiane de l’Elymaïde,
il s’enfuit que la Baâriane dont parle Pline, n’eft
pas la province que nous connoiflons fous ce nom ;
mais une partie de la Méfobatène.v
CAMBARI. Pline nomme ainfi le fécond fleuve
des Serres, peuple qui occupoit la partie fepten-
jrionale du pays appelé a&uellement la Chine.
Ç AM B A T E , ou C ambete. C ’eft à tort que U
Martiniere placé ce cas oblique dans fa riomeil-
clature. V o y e z Cambes.
CÀMBEIE ÿ nom d’un peuple de ITllyrîe, dont
fait mention Appien. Il faut voir Appien, in lllyr.
p. pçp , édit. ant. Grypth. i$88.
CAMBERICHUM. Ptolemée donne ce nom à
l’une des cinq bouches, du Gange. C ’étoit la
froifième.
CAMBES ( Gros’ Kembs) , lieu de la Gaule, dans
la Grande - Sequanoife. Il étoit fur la -gauche du
Rhin, à quelque diftance au nord-oueft d’AuguJîa
Raurocorum.
CAM B E TUM , ville de l’Hifpanie. Ptolemée
la met au territoire des Lubéniens, dans la Tar-
ragonnoife.
CAMBIOVICENSES. Ce nom fe trouve dans
la table théodofienne ; mais, comme le remarque
M. d’Anville, les noms des peuples y font placés
d’une manière fi peu exa&e, que l’on ne peut faire
que très-peu de fond fur ce qu’il nous en apprend.
M. Valois place ces peuples dans un canton.qui
répond à une partie de la Manche vers l’Auvergne.
M. d’Anville n’a rien trouvé qui pût appuyer cette
conje&ure.
CAMBISTHOL1, nom d’un peuple de l’Inde.'
Arrien le place vers l’endroit où l’Hydroate fe
jette dans le Gange. (L a Martinière).
CAMBODUNUM, ville de la Vindelicie, felort
Ptolemée. Elle eft nommée Campodunum par Strabon
& l’itinéraire d’Antonin. Ce dernier.la met à trente-
deux mille pas de Rojlrum Nemavioe, & à cinquante-
fept mille pas d’Augufta Vindelicum.
C AM BO L Ë C TR I' AGESINATES, peuple de
la Gaule aquitanique. Pline les joint aux Piétons.
On croit que leur pofition répondoit aux peuples
de l’Agénois*
C ambolectri-Atlant ici , peuple de la Gaule
narbonnoife, félon Pline. Leur pofition n’eft pas
connue.
CAMBONUM, lieu de la Gaule, indiqué par
l’itinéraire de Jérufalem. Il étoit à la gauche du
Rhône, fur la route qui, de Dea Vocontiorum (Die),
& de Lucus Augufli, alloit vers Vapincum (Gap ) ,
en paffant par Mons Seleucus.
CAMBORICUM, on C am bo ritum , gîte de
l’île d’Albion, fur la route dé Londinium à Lng-
wallium, entre lcianos Si Duroliponte, félon l’itinéraire
d’Antonin.
CAMBRETONIUM,ville de la Bretagne, chez
les leeni.
CAMBRISOPOLIS, ville épifcopale de l’Afie,;
dans le patriarchat d’Antioche, & fous la métro-
I pôle d’Anazarbe, félon une notice que cite Or-
télius.
CAMBUS, fleuve de la Vindelicie, qui com-
mençoit au fud de Cambodunum , arrofoit cette
ville, & fe rendoit dans le Danube à l’oueft de
Ganüa,
CAMBUSES;
CAMBUSIS, nom d’une ville de l’Ethiopie, fous
■ l’Eeypte, félon Pline.
CAMBUSUM OSTIUM. C ’eft ainfi que Ptolemée
nomme l’embouchure la plus occidentale du
Gange. _
CAMBUVII MONTES, montagnes de G rèce,
dans la Macédoine. Tite-Live en fait, mention &
dit que les gens du pays les nommoient Volujïanoe.
Il les place au-deffous de la fource de l’Aliacmon,
Si. près du Panyafus. Elles féparoient l’Elymiotide
de la Pélagonie.
ÇAMBYSENA, contrée de l’Albanie, entre le
Cambyfes, le Cyrus & les montagnes, félon Strabon.
Ce fut une des préfeâures de l’Arménie.
CAMBYSES, nom d’une rivière de l’Albanie,
dont la fource eft dans le#mont Caueafe, félon
Pline. Cette rivière .couloit entre VALbanus-Eluvius
Si. le Cyrus.
CAMBYSI Æ V A R IUM , ville de l ’Ethiopie,
félon Ptblemée. Long. <59 deg. Latit. 18 min.
CAMB Y SU, ville qui étoit fltuée au fond de
la . mer Rouge , dans le golfe d’Héroopolis, vers
l’endroit où les Ifraélïtes pafsèrent cette mer à fec
fous la conduite de Moïfe. Pline dit qu’on y tranf-
portoit les malades, Si qu’elle étoij fltuée entré
Nelos Si Marchadas.
CAMBYSUM GANGIS OSTIUM. Selon Ptolemée
, on nommoit ainfi l’embouchure la plus occidentale
du Gange.
C AM E C f llA ,n om d’une ville de l’A lbanie,
dont fait mention ptolemée.
CAMELANI, peuple de l’Italie, dans l’Umbrie,
félon Pline. Le P. Hardouin , qui s’appuie de l’autorité
d’Holfténius, croit que ce font les habitans de
Camilianum.
CAMELIDES INSULÆ , îles de la mér Méditerranée
, fur là côte de l’Afie mineure. Pline les
met fur la côte de l’Ionie, aux environs de Mile
tum. ,
CAMEL IOMAGUS, lieu de l’Italie, dans la
Ligurie, dans la partie feptentrionale, à l’oueft
de Placentiâ.
CAMEL1TÆ , peuple de l’Afie , qui habitoit à
trois journées de î’Euphrate, félon Strabon.
CAMELOBOSCI. Ptolemée fait mention d’un
peuple de ce nom. Il le place en A fie , dans la
Carmanie. Marcien d’Héraclée en parle aufli. Pto-
Jemée leur donne le furnom de Soxoue.
CAMER A T A , lieu de l’Italie, dans le Picenum,
entre ÆJîs, vers le fud-oueft, Si Ancona, vers le
nord-eft.
CAMERE, ou C amare , petit champ de l’Italie,
dans le Brutium , faifant partie de la Çrandé-Grèce.
Ovide en fait mention dans fes faftes. Il étoit au
bord de la mer Si près de l’embouchure de la rivière
Crathis.
CAMERIA , ville de l'Italie , dans le territoire
dés Sabins, félon Tite-Live. Elle eft nommée Ca-
jtiènum par Pline , & Camaria par Etienne de By-
fance & Denys d’Halicarnafie. Ces deux derniers
Géographie ancienne.
difent cjue c’étoit une colonie des citoyens de la
ville d’A lb e , fondée long-temps avant la ville de
Rome.
CAMER1NUM ( Camerino) , ville de l’Italie,
dans VÜmbria, à quelque diftance à l’eft de Nuceriar.
Cette ville avoit été nommée aufli Carners; il paroît
même que c’étoit fon nom gaulois. On préfume,
. avec beaucoup de probabilité, qu’elle étoit fort
puiflante , puifque les Romains , l’an 144 de Rome,
follicitèrent fon alliance. Dans la fuite, ils y établirent
une colonie.
CAMERIUM. Voyez C am eria.
C AM E R T A , ville à la droite de la route d’Otri-
coli à Rimini, félon Strabon.
CAMICIANÆ A Q UÆ , lieu de la Sicile, au
nord d'Agrigentum, fur la route qui conduifoit de
Panormus à cette ville.
CAMICUS, ou C amicos , rivière de la Sicile,
félon Vibiüs Sequefter.
C am icu s , C am ic i , fi» Camico s (Plaionella)9
ville de la Sicile, fur le bord de la rivière de même
nom, félon Vibius Sequefter, au nord-oueft d’A-
grigentum. Etienne de Byfance dit que Cocalus y
avoit tenu fa cour. Strabon dit Camici, & auprès
de laquelle Minos périt dans une embufeade.
C AM IG A R A , ville de l’Inde, en - deçà du
Gange, félon Ptolemée.
CAMILIANUM, ville de l’Italie, dans l’Umbrie.
Pline en nomme les habitans Camelani.
CAM IN A , île de la mer Méditerranée, fur la
côte de l’Afie mineure, près de Miler, & à trente-
huit milles de Platée, félon Pline.
GAMINOS, lieu de l’Afrique, dans la Cyrénaïque,
fur la route de la Grande-Leptis à Alexandrie
, félon l’itinéraire d’Antonin. M
CAMIRUS, ville fltuée fur la'côte occidentale
de l’île de Rhodes, au fud-oueft d’Ialyflus.
Au temps de la guerre du Péloponnèfe, elle
n’étoit pas entourée de murailles, félon Thucydide.
Etienne de Byfance fait aufli mention de cette
ville. Ç ’avoit été une des trois villes de l’île de
Rhodes qui lui avoient mérité le furnom de Tripolis,
parce qu’alors trois villes y dominoient. Les deux
autres étoient Lyndus & laLyJfus.
CAMISA, forterefle de l’A fie , dans la Gami-
fène, aux frontières de la Petite-Arménie' & de la
Lanafène, félon Strabon , qui dit qu’elle étoit dé-.,
truite de fon temps. Il y refta fans doute une ville
ou un village, car Antonin met ce nom fur la route
de Nicopolis à Arabifus. La table de Peutinger en
fait aufli mention ; mais elle dit ComaJJ'a, & compte
vingt-trois mille pas de ce lieu à Sebaflia.
CAMISENE , province d’Afle, dans l’Arménie»
C AM M AN IA , contrée de la Grèce, qui faifoit
partie de la Thefprotie. Elle fut enfuite nommée
Cefirinia, félon Etienne de Byfance. C ’eft la Cejîrine-
de Paufanias. ( Voyez ce nom. )
C AM M O N I , village fltué fur la met Erythrée,
! félon le périple d’Arrian, dans le §olfe Barygaz*.
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