
tère fe retrouve dans l’eau qui, près de Frafcati,
fe nomme Pefori.
A q u a Ju l ia , ruiffeau qui fe trouvoit à douze
„milles de Rome par la voie Latine. Agrippa, lors
de fon édilité, la fit conduire à Rome \ ainfi que
la précédente. Il en nomme la fource Caput Julia.
Cette eau fe rétrouve encore fous le nom de Capo
& Aqua , au-deflîis de Marino.
A q u a F er e n t in a . Ce lieu devoit être dans le
Latium, près de la montagne où étoit Albe.
A q u a M a r c ia . On appelloit ainfi une conduite
d’eau confidérable qui étoit du côté de Ti-
bur, & qui pafioic fous terre pendant un efpace
afiez confidérable.
A q u a Y i v a , lieu de FEtrurie, vers le nord de
Rome.
A Q U Æ , petit lieu du Brutium, près de la mer,
au nord-eft de Scyllâ.
A q u æ , bains d’eaux minérales dans la Mauritanie
Céfarienfe. Il en eft fait mention par Ptolemée;
& Antonin, Itinér. les met à 25 milles romains
de Céfarée. Cette ville a été colonie romaine
& épifcopale.
A q u æ , ( Ca^alegas ) ancienne & petite v ille ,
qui étoit de l’Efpagne Tarragonnoifè.
A q u æ , petit lieu d’Italie, dans le Picenum, au
fud - oueft Afculum.
A q u æ A l b e n s e s , nom d’une ville d’Afrique,
dans la Byzacène. Il en eft fait mention dans la
conférence de Carthage.
A q u æ A l b en s e s , ville de l’Afrique, dans la
Mauritanie Sitiffenfe. Elle a été épifcopale.
A q u æ A n g i t iæ , petit lieu d’Italie, dans le
'Brutium, fur la côte occidentale où fe trouve le
golfe d’Hipponium.
A q u æ A p o l l in a r e s , lieu fameux de l’Italie,
dans l’Etrurie , entre Tarquinii, au nord-oueft , &
Care, au fud-eft.
A q u æ -A u g u s t æ T a r b e l l icæ , ( A c s , Acqs,
©u Dax ) ville de la Gaule , dans la Novempopu-
lanp. , & capitale des Tarbelïi. Dans la Notice de la
Gaule , cette ville occupe le premier rang après la
capitale. Ptolemée eft le feul qui lui donne l’épithète
d’Augujla. On préfume qu’elle la prit après
l’expédition de Meffak, qui réduifit entièrement
les Aquitains ; car ils ne l’avoient été par Céfar
que d’une manière paffagère.
A q u æ BelliCUS ( Vajjerbilich ) , Ville de la
Gaule , chez les Sunuci, félon dom Martin, qui la
place au fud-eft SOrolaunum, & à L’oueft d'AuguJla
Trevererum. Ce favant y fait paffer une voie Romaine7,
qui n’eft pas placée fur la carte de M. d’An-
ville , non plus que la ville.
A q u æ B il b il it a n ORUM,(0/ Banos de Athamd)
ancien lieu fameux dans l ’Efpagne Tarragonnoifè,
dans le pays de Bilbilis, entre cette ville à l’eft,
Anacum à Fou eft.
AQUÆ B o r m ONIS , ( Bourbon - V Arcjmmbaut )
lieu de la G aule, chez les Bituriges Cubi, dans la
première Aquitanie. Elle étoit afiez près de VE laver,
ayant au nord-oueft Tinconcium, & à l’eft ;
Sitillia, chez les Boii.
A q u æ BORVONIS ( Bourbonne-les-Bains ) , lieu
de la Gaule où il y avoit des eaux. M. d’Anville le
place chez les Sequani, tout-à-fait au nord-oueft,
entre Andomaturum ou 'Lingones à l’oueft, & Ditta-
tium à l’eft. On y a trouvé une infcription qui
porte Borvoni & Monadeo. Dom Martin ne Fa pas
placé fur fa carte- non plus que dans fon ouvrage.
A q u æ C alen te s ( Chaudes Aigues') , lieu de la
Gaule, chez les Avemi, au fud. I l y avoit des eaux
chaudes, ainfi que fon nom l’indique. Elles font
connues par Sidoine Apollinaire, Il faut obferver
que M. de Valois les confond avec Aqua Calida ,
dont le nom paroît avoir la mêmefignification , mais
qui avoient une pofition différente.
A q u æ C a l id æ ( Bagni di BalUcano') , bains de
l’Italie, à trois milles de rhifcon.
A q u æ C a l id æ , ville d’Afrique, dans la Nu-
midie proprement dite. Cette ville eft abfolument
détruite.
A q u æ C a l id æ ( Aigue-Perfe ) , lieu de la
Gaule. ' ■
A q u æ C a l id æ ( Bath) , lieu de la Grande-
Bretagne.
A q u æ C a l id æ C i l in o r u m , ville de FEfpagne
Tarraconnoife, félon Ptolemée. Elle étoit à-peu-
près au nord de Barcïno, chez les Laletani.
A q u æ C a l id æ , ou T ib il it a n æ ( Hamman ) ,
fources d’eaux-chaudes , qui étoient en Afrique,
vers la fource du fleuve Armua, à environ dix
lieues au fud - oueft d’Hippo Regius. Ptolemée &
l’itinéraire d’Antonin en font mention. On y voit
un grand quarré , qu’on reconnoît pour un ouvrage
des Romains.
A q u æ C a l id æ C o l g n ia ( Mercega ). Ptolemée
fait mention de ces bains. Ils étoient dans la
Mauritanie Céfarienfe, à Feft-nord-eft de Malliana,
à moitié chemin entre la mer & le fleuve Chinalaph.
Oh voit, auprès de ces bains, les ruinés d’une,
ancienne ville Romaine. . . r -
A q u æ C a l id æ ( Vichi ) , lieu de la Gaule chez
les  v i r n i , au nord-eft. C e s . eaux font connues
par la table Théodofienne, d’après laquelle M. d’Anville
les place au fud de Vorogium, & au nord-eft
d’AnguJionemetum ou A-verni, tout près. & à là
droite de FElaver.
« A q u æ C a l id æ (Aigues Caudes) , fource d’eau
?> vive dans le Béarn » , Dom Martin : cé favant, les
place fur fa carte, à l’eft du Forum Ligneum. M. d’A nville
n’en fait pas mention.
A q u æ C e r e t a n æ , petit lieu de FEtrurie, afiez
près au nord-oueft de Care.
A q u æ C il e n o r um , lieu de l’Hifpanie, au fud-
eft d'Iria Flavia.
A q u æ C o n v e n a r u m , les eaux d’Ehcauffes,
félon dom Martin ; & Capbern félon M. d’Anville.
L’un & l’autre placent ces eaux au fud-eft de Turba
& au nord-oueft de Lugdunum ou Convena, chez
les Convena dont elles portoiçnt le nom. Quelques
auteurs ortt cru devoir rapporter cette pofition à
Bagnères, mais cela ne s’accorde pas avec les me-
fures données par les Itinéraires.
A q u æ C o n v e n a r u m , ou A q u æ O n e s io -
RUM ( Cominge ) , ville de la Gaule Narbonnoife.
A q u æ C u t il iæ ( Po^go Ratignano ) , lac ou
.étang de l’Italie , dans le pays des Sabins. Pline
& Denys le nomment Aqua Sabina, .& félon
Strabon, Aqua Cotifcolia.
A quæ D u ræ ( Alçala del Rio ) ,'lieu de l’EfiÎiagne,
dans la Bétique. Il eh eft fait mention dans
es auteurs du moyen âge.
A q uæ Fl a v iæ ( Chaves ou Chiaves ) , ville de
l ’Hifpanie citérieure, chez les Calldià, au nord-eft,
dans l’intérieur des terres. On voit, par fon nom,
qu’il y avoit des eaux en cet endroit. L’empereur .
Trajan y fit conftruire un,ppnt.magnifique.fur la
rivière appelée aujourd’hui Tamaga.
A q u æ He l v e t i.CÆ ( Baèen ou Bade-les-Bdins ) ,
lieu de là.Gaule , chez les Heheti} au nord, entre
.Vindonifla à .l’oueft FiitodurumkYpft.,
A q u æ L e t in a tæ ( S a rd a r a ville de File de
-Sardaigne.
A q u æ L eæ , lieu de l ’Hifpanie , à l’embouchure
du Mincius. ’
■ • A q uæ • MAr t iæ , dans laquelle on fit un crime
à Néron de s’être baigné chez les .Alemàni. ,
A q û æ M a t t i a c æ , Hifl. vol. X IV , iy8.
A q u æ M o r t u æ ( Aigues-mortes ). On prétend
quelle fut premièrement bâtie & peuplée de citoyens
Romains par Marius, & appeléè de fon
nom Foffa Mariana.
ÂQÛÆ N e ræ ou N eri ( Neris ) , lieu de -la
Gaule, chez les Bituriges. Cubi, au fud , entre Me-
diolanum au nord-eft, & Çantilia vers le fud-eft.
On li t , dans la table Théodofienne , Aqua Neri,
mais Nera paroît plus, conforme au génie de la
langue Latine. Dom Martin écrit fur fa carte Neris ;
c ’eft mettre le nom moderne avec le nom ancien.
A q u æ N isin eii ( Bouron-Lamy ) ,. lieu de la
Gaule,/où il y avoit dès eaux thermales , chez
les Ædni, au fud. C ’eft la table Théodofienné qui
nous fait connoître ce lieu au fud-eft de Decetia.,
& à l’oueft de Tèlonnum. Dom Martin, qui lui donne
même pofition, écrit fur fa carte & dans fon ouvrage
,_Nilinéi.
A q u æ N e a p o l it a n æ ,-nom d’une ville de File
de Sardaigne.
A q u æ O n o s iæ . Dom Martin prétend que ce
lieu , connu par Strabon, eft aêhiellement Bagnères.
Plufieurs infcriptions, trouvées dans ce lieu même,
prouvent que les Romains le connoiffoîent fous le
nom à’AquenJîs Vicus. Il eft poflible que ce foit le
même lieu. Voye^ A q u en s is V ic u s :
A q u æ O r ig in e s , lieu de l ’Hifpanie , au pays
des Callaïques, für le Minius, au nord-eft de Tyde.
A q u æ Pa s sa r is , lieu de l’Italie , dans FEtrurie.
A q u æ P is a n æ , petit, lieu , de FEtrurie, .au
nord-eft de Pifa, où font encore des bains cé-
^ lebres»
A q u æ P o p u l o n iæ , petit lieu de FEtrurie >
fur là route de RuJJella à Vetulonii, entre ■ Salebro >
au fud-eft, & Manliana au nord-oueft,
A qu,æ Q u e r q u e r n æ , lieu de l’Hifpanie, chez
les Callaïques, entre Aqua Origines & Nemeto-
briga.
A q u æ Q u in t ia n æ , lieu de l’Hifpanie, dans le
pays des Callaïques, vers le fud-eft de Lucas Au-
gujîi.
A q u æ R e g iæ , ville d’Afrique, dont fait mention
l’itinéraire d’Antonin. Elle étoit fituée à quelques
milles au fud de T u r zo , &. on voit encore
de fes ruines.
A q u æ Sa l v iæ , nom..d’un lieu fameux en
Italie, à trois milles de Rome. Elle étoit épifcopale
, & l ’évêque de cette ville étoit fuffragant de
l’archevêché ; de Carthage..
A q u æ Seg e st e ( Ferrieres) , lieu diftingué par
des eaux, minérales, chez .les Senonois. M. d’A n-
ville, qui; a favamment difçitté la pofition de ce lieu,
connu par la table Théodofienne, le retrouve dans
Ferrières , près la route de Montargis , & où il y
a encor.e des eaux, Aqua Sègefie avoit au fud-oueft
Genabum, & au nord-eft Agedincum.
Dom Martin, qui ne connoiffoit pas la notice de
k; Gaulé, que M. .d’Anville a publiée en 1760 , 8c
qui cite fes èclaircijj'emens, dit qu 'Aqua ou Aquin
( comme il l’écrit ) Ségefle répondoit à- Sevinière,
près de. Châtillonrfur-Loire. Il eft vrai- que Fon a
trouvé des veftiges en ce lieu ; mais M. l’abbé le
Beuf-les attribue à l’ancienne Belca Carnutum. Dom
Martin paroît avoirméconnu le lieu fuivant.
A q u æ Seg e st e ( Aijfumn ) , lieu de la Gaule,
chez les. Segujîani. I l n’éft connu que par la table
Théodofienne, qui le marque comme ayant eu des
eaux thermales. On avoit cru devoir n’en faire
qu’un avec le lieu.précédent, comme fi deux lieux
où étoient des eaux ne- pouvoient pas porter un
même nom; & 'comme fi la table ne les indiquoit
pas d’une manière, bien diftinâe. M. d’Anville le
place près du Liger, au fud de Forum Segufianorum,
§c au nord-oueft, & démontre une correéfion à
faire dans les : chiffres de la table.
A q u æ Se x t iæ , ou A q u i s Se x t i is ( Aix en
Provence) , ville de la Gaule, chez les Salyes,
dans la,fécondé Narbonnoife, au nord de Maf-
Jilia.
Cette ville doit ■ fon origine à une garnifon de
foldats Romains , que le conful C. Sextius Cal-
vinus mit dans F endroit même où il avoit défait les
Salyes, cent vingt ans avant l’ère vulgaire.
Il y avoit des eaux minérales en ce lieu , que
le conful fortifia, & y laiffa une garnifon qui
devoit défendre le pofte & veiller à la défenfe
des Marfeillois. Accrue ainfi. fucceffivement, Aqua,•
qui avoit le furnom de Sexùa, devint une ville
q u i, félon Pline , jouiflbit du Droit Latin. Elle eut
le titre de colonie de Jules-Céfar, Colonia-Jidia ;
parce que ce dictateur la fit fonder en même temps
que celle d’Arles,quarante-fix ans avant Jefus-Chrift,