
n y» Phrygie. Ils traversèrent ce pays & arrivèrent
” à Célènes, où font les fources du Méandre &
57 celles d’une autre rivière, qui n’eft pas moins
» grande que le Méandre, & que l’on appelle Cata~
77 raâès. La Cataraélès prend fa fource dans la place
«publique même de Célènes, & fe jette dans .le
” Méandre ». Ceci ne contrarie pas ce que j’ai dit plus
haut d’après Xénophon ( retraite des dix mille ) , que
la Cataraélès couloit de la citadelle. Car, comme
le remarque très-bien M. Larcher , la place publique
pou voit bien être au pied de la cifadelle.
Tite-Live ( Z. x x x v m ^ c. 13) dit auffi que le
Méandre “a fa fource à Célènes, & que le Marfyas,
qui a fa fource peu loin du Méandre , fe jette dans
ce fleuve. Ainfi la Catara&ès lie devoit être qu’une
des fources de ce fleuve, délignée par un nom
différent.
‘C A TA R A G TUM , fleuve de l’île de Crète. Voyeç»
pour l’étymologie, C ata rac te s.
Ç A T A R I , peuple que Pline attribue à la Pannonie.
^CATARICHIAS ; ce nom, qui fe lit dans le
périple de Scylax, eft pour Tarickiasy ou plutôt Cata
Tarïchias.
C A T A R Z EN A , ou Catarzene ', contrée de
l’A fie , .dans la Grande - Arménie , que Ptolemêe
placé dans le voifinage dés monts Mofchiques.
CATASYRT-Æ , nom d’un lieu de la Thrace,
aux environs de Conftantinople, félon Cédrène &
CurOpalarê, cités par Ortélius.
•CATATEN US, fiège' épifcôpal de l’Afie mineure
, d^ns la L y c ie , félon la lettre adreffée à l’empereur
Léon.
^ CATA TH RÆ INSULÆ, îles appartenantes à
l’A frique, & les mêmes , félon Prolemée, que les
îles ÇhUonïtides. . %
C A T A Y A N A , ou C a t a b a n a , lieu de l’Afie.
Il en eft parlé dans l’itinéraire d’Antonin , fur
la route de Germanicia à Êdejfd, en paffant par
Samofatè. On croit que c’èft le même lieu que
le «Kâfclïjâcij/cl de Ptolemêe.
C A T A Z jE T I , nom d’une nation de la Sar-
matie afiatique, que Pline dit habiter au-delà du
Tanaïs.
C A T E L A , lieu de la Sy r ie , fur la route de
Conftantinople-à Antioche, à feize mille pas de
La’odicée, félon l’itinéraire d’Antonin.
CATENNENSES, peuple de l’A fie , dans fa
Pamphylie. Ils habit oient dans le territoire de Selga,
félon Strabon.
C ATHÆA. Ce nom, qui fe trouve dans l’édition
d’Etiennè de Byfance de Berkelius 1694, eft
écrit Cathaana dans celle de 1678, à Amfterdam,
ainfi que dans une édition toute en grec publiée
à Bâle en 1568. C ’eft que l’on a regardé cette
leçon comme une faute, & qu’on l’a corrigée
d’après le texte de Strabon. On voit en effet que
ces deux auteurs ont en vue le- même lieu. Car
Etienne dit, airift que le philofophe géographe,
que la beauté étoit dans cette ville en fi grande
vénération , que c’étoit elle qui décidoit tou/oïws
des avantages. Enfin, le roi lui-même étoit choifi1
ainfi; & c’étoit le plus bel homme de l’état que
l’on croyoit le plus capable de le gouverner. C ’étoit
une ville de l’Inde, félon ces auteurs ; c’eft dire une
ville d’un pays peu connu par les anciens. On en
peut juger par ce récit, qui eft évidemment un
conte. Un ufage fi ridicule n’auroit pu fubftfter
plus de deux règnes.
CATHÆI. Arrien dit qiié les Cathées, peuple
de l’Inde -, choiftffoient le plus beau d’entre eux
P°uf leur roi. Il ajoute qu’ils étoient vaillans, &
qu ils iurpaffoient leurs voifins en expérience dans-
l’art militaire. Les femmes de cette nation avoient
la coutume de fe brûler après la mort de leurs
maris. ,
C A THÆ N A , nom d’une ville de l’Inde. Il en
eft fait mention par Etienne de Byfance.
CATHANEI. C ’eft ainfi que quelques interprètes
croient devoir lire le nom Catanii qui fe.
trouve dans Ptolemêe.
C A TH A R A , ville de l’A fie , dans la Méfopo-
tamie. Elle étoit fituée le long du T ig re , félon Pto-
.lemée.
CATHARCLUDORUM R E G IO , pays que
Pline met dans les montagnes qui font , à l’oueft
des Indiens.
C A T H A R I , nom d’un peuple des Indes. Dio-
dore de Sicile dit que les femmes s’y bruloient
vives avec leurs maris morts ; ce qui n’étoit pas
particulier à cette contrée.
C A TH A R O N , ou C a th a rum Promonto*
RIUM, promontoire de l’Afrique,. dans la Libye in-
térieure, félon Ptolemêe.
CATHEI MONTES , montagnes de la Sar-
matie afiatique. Pline y met la fource du fleuve
Lagous.
C A TH EN A , ou C antenna. Selon les divers:
exemplaires de Frontin, lieu de la Sicile. Ortélius
dit qu’il étoit peu éloigné de Rhegïum Julium.
CATHERON fe lit dans Scylax pour Cytheron..
Voye[ C y th e ron .
C A TH E T -N A A LO L , ville de la Judée, darîs
la tribu de Zabulon, félon le livre de Jofué. Elle
fut donnée,aux Lévites de cette tribu, qui étoient
de la famille de Mérari.
CATHIEREMITÆ. Jofeph nomme ainfi une*
nation de la Paleftine, qui habitoit dans le voifi*
nage des Gabaonites.
C A TH IL C I , nom d’un peuple de la Germanie*
que Strabon met au nombre de ceux qui furent
fubjugués par Céfâr.
GATHLPPï. Orofé , cité.par Ortélius,nomme:
ainfi une ville de PAfie, qu’il place vers la Médifc
ou la Parrhie.
CATHON ,. nom d’une île de G rèce, au midi
du Péloponnèfe y dans le golfe de Lacédémone.^
félon Pomponius Méhu
CATRAPES. C’eft ainfi que quelques interprètes
croient devoir lire dans Ptolemêe le nom du
fleuve Ârafpes, dans la Carmanie.
CATHRIÆl. C ’eft ainfi que quelques interprètes
croient devoir lire le nom du peuple indien
-que Ptolemêe nomme Çhatmï.
CATH ULCI, ou C athulcones. Ptolemêe met
un peuple de ce nom dans la Grande-Germanie.
C A T IF O N S , nom de la fource d’où couloit le
ruifieau nommé Aqua Petronia, félon Feftus Pom-
péiiis* C ’étoit un ruiffeau de l’Italie, qui alloit fe
perdre dans .le Tibre.
C A T IA R I , peuple fc y th e , dont parle Hérodote.
Il tiroit fon origine d’Arpoxais. On ignore
fa pofition.
CAT ICARDAM N A, nom d’une ville de l’Inde,
en-deçà du Gange, félon Ptolemêe.
C A T IG A R A . Voyei Ca t t ig a r a .
C A T IL I , ou C a t a l i . Selon les divers exemplaires
de Pline, peuple qui habitoit dans les Alpes.
Silius Italicus dit Catilli.
C A T IL LU S , nom d’une montagne de l l ta l ie ,
auprès de Tibur, félon Vibius Sequefter.
C A T IN A , nom .d’une ville du Péloponnèfe,
dans l’Arcadie, félon Pline, cite par Ortélius.
C a tin à . C ’eft la même ville cpieCatana, Voyeç
ce mot. - ,
CATISA. C’eft ainfi que quelques interprètes
croient devoir lire, dans Ptolemee, le nom d une
ville de la Paropanife, qu’il nomme Capi/a.
CATIUM,-petite ville ou bourg de ITtalie, félon
Frontin, cité par Ortélius.
CATCEPI, peuple qu’Agathémère indique en
Afrique, au-delà de la grande cataraéfe du Nil, à
l’oueft.
C A T O L U C A , nom d’un lieu de la Gaule nar-
bonnoife , entre Alaunium 8c Apta Julia, felo4i
l ’itinéraire d’Antonin. Mais cette leçon, regardée
comme vicieufe, a été rejettée de l’édition de
Weffeling, dans laquelle on lit Catuiaca.
CATOPTERIUS. Strabon nomme ainfi un. précipice
dans le mont Parnaffe. Il ajoute qu’il va
jufqu’à Anemoria.
CATÔRISSIUM, ou C a tu riss ium, lien de
la Gaule lyonnoife, félon la table de Peutinger.
M. de Valois avoit cru en retrouver la pofition dans
celle de la grande .Chartreufe. Mais M. d’Anville
démontre que c’eft une erreur. Il perife que Ga-
• torijjium pouvoit être à'-peu- près v is - à - v is du
bourg d’Oifans. (Notice de la Gaule').
C A TR A L EU CO S , nom d’une ville de l’Hif-
pariie, que Ptolemêe place dans la Lufitanie.
C A T R E , ou C â t r a , nom d’une ville de l ’île
de Crète, félon Étienne de Byfance. D ’autres auteurs
ont dit Catrcea ou Catrea. Paufanias adopte
cette dernière orthographe.
CATRENSIS ; fiège épifcôpal d’Afrique, dans
la Mauritanie eéfarienne, félon les aftes de la conférence
de Carthage.
G A T T AB A N IA n om d’unç contrée de l’Arabie
beureufe, félon Etienne de Byfance. Elle eft nomm
éeCatabania par Strabon.
G A T T A B E N I , peuple de l’Arabie heureufe
félon Ptolemêe. Ils habitoient la contrée Catta-
bania.
C A T T IG A R A , port de l’Inde, dans le pays des
Siries, près de l’embouchure du fleuve Coùaris,
félon Ptolemêe.
C A T T IO , les Cattes, peuple de la Germanie,
qui faifoient partie des Hermions. Ils étoîçnt-voifins
des Chérufques. C ’étoit un peuple guerrier, & leur
infanterie paffoit pour la meilleure de la Germanie;
les lieux les plus remarquables de leur pays, étoient
Caflellum Cattorum & Munitium. Ces peuples fe partagèrent
en deux corps fous le basr-empire, dont
l’un s’unit aux Chçrufques, & l’autre fut s’établir
dans une contrée des Baraves.
CATT ITERID E S INSULÆ. C ’eft ainfi que
l’on lit dans Ptolemêe le nom des îles CaJJitérides,
■ C A T U À C I , nom d’un peuple de la Gaule,
félon quelques éditions de Jules-Céfar. On croit
que ce mot eft corrompu des Aduatices.
C A TU A C IUM , aujourd’hui Halen , nom d’un
lien de la Gaule Belgique , entre Blariaco 8c Ferefne,
félon la table de Peutinger. M. d’Anville avoit foup-
çonné que ce lieu pouvoit être le même que le Caf-
tellum Manapiôrum. Cependant il a cru devoir le
placer un peu au fud de ce fort.
C A TU DÆ I , nom que Suidas donne aux peuples
q u i. creufoient leurs habitations fous terre. Tels
étoient les Troglodytes. .
C A T U IA C A (_Cdrluec) , lieu de la Gaule, dont
le rtom a été défiguré dans quelques éditions* de
l’itinéraire d’Antonin. Ce lieu étoit entre Apta Julia
' & ÀlaiinïiLm ( 1). .
CATULENSIS, nom d’un fiège épifcôpal de
l’Afrique, dans la Mauritanie eéfarienne, félon la
notice épifcopale d’Afrique. *
C A TU R A C TO N 1UM , ville des parties fepten-
trionales de l’îie d’A lbion, félon Ptolemêe. Voyé^
C a t a r a c to . Ce. dernier eft pris de l’itinéraire
d’Antonin.
C A TU R ICÆ , ou C a tu r igæ , nom d’un lieu de
la Gaule bèlgique, félon Vulnéraire d’Antonin &
la table de Peutinger.
CATU RIGE S, peuple celte, qui habitoit dans
les montagnes de la Gaule lyonnoife, entre Ehro-
dumm .& Vaplncum, félon le rapport de Ptolemêe.
Mais ce géographe les place dans les Pyrénées,
& c’efl: à tort ; ils habitoient dans les Alpes cot-
tiennes. On les trouve nommés entre les Gaulois
qui pafsèrent en Italie.
Jules-Céfar dit que les Caturiges, joints aux
Centrons & aux Garocelles . voulurent difputer le
paffage à l’armée romaine.
(1) Le graveur de lettres l’a oublie en gravant la Gaule
de M . d’A n v ille ’, mais i l fe trouve fur le pe tit morceau
qu i préfente l’état de la province romaine;