
petit ruifleau nommé Thermodon, qui fe jetoît dans
l’Afopus. On peut croire que cette ville avoit été
confidérable, puifque l’on voit dans Homère qu’elle
avoit envoyé des vaiflèaux à là guerre de Troyes.
GLOCIACENSES, peuple de la France, félon
Ortélius, qui dit qu’il en eft parlé dans ïa vingt-cinquième
épître d’Y ve . ( La Martinière).
G LYCER IUM, petite île delaPropontide : il en
eft fait mention dans les conftitutions de l’empereur
Emmanuel Comnène 8c dans la vie de faint
Nicétas. Ortélius3 thefaur.
GLYCÜS, village d’Afiedans la Troade, félon
Suidas, in voce Polemon.
GLYMPES,oa GLYPPïA,ville du Péloponnèfe,
dans la Laconie, au nord âeMarios. Paufanias écrit
Glyppia & en fait un village.
GLYPHÏUM. Héfychius nomme ainfi une montagne
8c une caverne.
G N
GNA, colonie & rivière de la Mauritanie tingi-
tane, félon quelques exemplaires de Pomponius
Mêla., in fine.
G N A T IA , ville de l’Italie, 8c l’avant-dernière
ftation du voyage d’Horace à Brundufium.
Il refte peu de veftiges de fôn antiquité.
GNE BADE I, peuple arabe, entre les Troglodytes,
dans l’Ethiopie, félon Pline, L. v i.
GNES, peuple des Rhodiens , félon Etienne ;
il les nomme aufli. Gnetes 8c lgnetes, dit Ortélius,
thefaur.'
GNIDEUS. P’oye^ C nide , qui devroit être écrit
C n id u s : c’eft une faute, la nomenclature de cet
ouvrage étant exprimée en latin.
GNOSSUS, ouG n o s u s , ville de Pile de Crète.
Strabon dit qu’on la nommoit autrefois Ceeratus, du
nom de la rivière qui l’arrofe. Paufanias, in Attic.
c. 27, dit qu’il y avoit à Gnofle un labyrinthe. Po-
lybe , 1 . i v y c. $4, parle des ravages que cette ville
fouffrit pendant la guerre qu’il décrit. Elle avoit un
port nommé Heracleum, dont elle étoit affez éloignée
, étant dans l’intérieur du pays.
G O
GOARENE 6» G o a r i a . Etienne de Byfance
nomme ainfi un Canton voifin de Damas. Ptolemée,
Z. v, c. i f , met en Syrie, dans le Palmyrène, une
ville nommée Goaria.
G O A R IA , ville de l’Afte, dans la Syrie, au
nord-eft de Carras, à l’oueft de Danaba, vers le
44e deg. de latit. j
GO ARIS, rivière de l’Inde -, en-deçà du Gange,
félon Ptolemée, L. v i l 9 c. ».Quelques exemplaires
portent Gaoris. ! 'v-
G O B , plaine d’A f ie , dans la Paleftine, dans !
laquelle fe donnèrent deux combats entre les Hébreux
& les Philiftins. Dans les paralipomènes,
i f c. 20, y. 4, on litGapr. Les Septante? dans
quelques exemplaires, portent Nob; dedans d’autres;
Geth.
GOBÆUM PROMONTORIUM. Selon l’indi-
cation de Ptolemée, c’eft l’endroit du continent de
la Gaule le plus avancé vers la mer-du Couchant.
On y reconnoît, dit M. d’A nville, la pointe de la
Bretagne qui a pris le nom de S. Mahe.
GOBANIUM , ou G o b à n n iu m , nom d’une
place de la Grande-Bretagne. Antonin, dans fon
itinéraire , la met entre Buryim 8c Magnis, à douze
mille pas de la première, 6c à vingt-deutf mille pas
de la fécondé. •
G O B O E A , port de l’Arabie heureufe , vers
l'orient, félon Pline, L. v i , c. 28.
GOBOLITIS REGIO. C ’étoit, félon Jofeph, le
pays qu’a voient habité les Amâlécitës.
G O B R YA , rivière d’A fie , au pays des Paropa-
nifades, félon Ptolemée, qui dit qu’elle fe mêle
avec le Dorganes, qui vient de la Baélriane.
G O D A N A , ville d’A fie , dans l’A r ie , félon Ptolemée
, L. v i , c. 17.
G O D A S A , ville d’A fte , au feptentrion de la
Mêlitène , fur une petite rivière qui alloit fe perdre
daus l’Euphrate, au fud-eft de cette ville. Elle étoit
fttuée vers le 38e deg. 30 min. de latit.
GODOSALAB A , ou G o d o z a l a b a , ou C o d o -
s a l a b a , ou C o d u z a l a b a . Selon les divers exemplaires
de l’itinéraire d’Antonin, lieu de la petite
Arménie, fur la route de Céfarée à Anazarbe,
entre Artaxate 6c Comane, à vingt-quatre mille
pas de la première, 6c à vingt-fix mille pas de
la fécondé.
G O E L E A TO S , château dont parle Cédrèneé
Ortélius conjeâure qu’il étoit dans le voifinage
de Conftantinople.
G O ER A TH A , ville de l’Arabie heureufe, félon
Ptolemée, L. v i , c. 7. Quelques interprètes latins
écrivent Giratha. Elle étoit dans l’intérieur du
pays.
G O FN A , ville delà Paleftine, au nord-oueft de
Bethêl ; elle avoit donné fon nom à la petite région
nommée Gofniiica.
GOG AN A , lieu de la Perfide, fur le golfe Per-
fique, à fix cens ftades d’Apoftamos. Néarque
mouilla fous Gogana, à l’entrée d’un torrent nommé
Arèon.
G O G A R E N A , contrée d’Afie, dans l’Arménie;
félon Strabon, L. x i 9p. f 28. Elle étoit contiguë à
la Sacaffène, contrée qui s’étendoit jufqu’à l’A lbanie
6c jufqu’au fleuve Cyrus. Elle étoit au-delà
du C y ru s , 6c avoit appartenu aux Ibères, à qui les
Arméniens l’enlevèrent, félon cet auteur.
GOLAN , ou G A U B O N , lieu de la Paleftine
au fud du lac Tibérias.
G O LG O S , ou G o l g i , ville de Cypre. Vénus
en tiroit le furnom de Golgia. Golgos étoit renom-,
mée par le culte qu’on y rendoit à cette déeflej
G O LO E , lieu dont paient Cédrène 6c Curopa-,
late. Ortélius croit qu’il étoit de la Thraçe.
GOMOHA , ville d’Arabie, félon la notice de
l ’empire, feEl. 22.
GOMOLITÆ, peuple de l’Idumée,felonEtienne
de Byfance. Mais il paroît qu’il a mal écrit ce nom ,
ou qu’il a été altéré par quelque copifte. Aucun auteur
ne parle des Gomolitoe; 6c, au contraire, Jofeph
, bien plus inftruit qu’Etienne de Byfance fur
la Paleftine , parle d’une région qu’il nomme Go-
boïitis.
G OM OR A, ville d’A fly r ie , félon Ptolemée,
L. v i , c. 1. Quelques èxemplaires portent Gomara.
GOM OR RHA , ville de la Paleftine, 6c l’une des
principales de laPentapole. (Genef. c. 10, v. tp)9 qui
périrent par le feu du ciel.
GOMPH1 , ville de Grèce, dans la Theflalie.
C éfar, beLl. civil. L. 1 1 1 , c. 80, dit qu’il arriva à
Gomphi, qui eft la première ville de Theflalie,
quand on vient d’Epire. Ptolemée, L. 1 1 1 , c. 13 ,
la met dans l’Eftiotide, qui, félon la remarque-de
Strabon, étoit la partie la plus occidentale de. la
Theflalie. Tite-Live, L. x x x i 3 c. 41, parle aufli de
cette ville. Elle a été épifcopale.
G O N D RÆ , peuple de Thrace, félon Etienne
le géographe , qui dit qu’Hérodote les appelle
Cindra 6c Ronda.
G O N G A LÆ , peuple de la Libye intérieure ,
félon Ptolemée, L. î v , c. 6.
GONIMI. C ’eft\ félon Etienne de Byfance, le
nom d’une îie.
GONIUM, montagne, dans le territoire des Carthaginois,
félon le livre des merveilles, attribué
à Ariftote.
GONNI, ville de Grèce, dans-la Perrhébie, félon
ïtienne de Byfance, qui en nomme le territoire
Gonnia Regia. (Voye{ GONNOS ). .
GONNIS. Euftathe écrit aisfi le nom de la
ville de Thrace, qu’Etienne le géographe appelle
Goneis.
GONNUS, ou G o n n o s , ou G o n n i , ville de
Grèce, dans la Perrhébie. Ptolemée, L. 1 1 1 , c-, 13 ,
6c Strabon, Z. i x , en parlent. Le premier la donne
ux Pélafgiotes ; le fécond dit : Olooffon 6c Olone
font des villes de la Perrhébie, de même que
Gonnus. Lycophron écrit Amplement Gonos, 6c lui
donne l’épithète de Perrhæbica.
Elle étoit près du Pênée, au nord, vers l’endroit
où l’Olympe 6c l’Ofla s’approchant l’un de l’autre ,
ne laiflent au Pénée que l’étroit vallon de Tempé
pour aller fe jeter dans la mer près de l’endroit où
le Titarejîus fe jette dans le Pénée, au nord de la
pointe oueft du lac Boebéis 6c de la pointe oueft
du golfe Pélafgique ( qui en étoient aflez loin au
fud) , à l’entrée du délicieux vallon de Tempé, à
vingt milles à l’eft de Larifla. Euftathe dit que ce
fut la même ville qui fut appelée Gononfa.
GONNOCONDY LUM’ ville de G rèce, en Macédoine,
dans la Perrhébie. Tite-Live, Z. x x x i x ,
c. 23, dit : après que les Thefîaliens eurent parlé ,
les Perrhêbiens prétendirent que Gonnocondylum,
que Philippe avoit nommé Olympiade, avoit été de
la Perrhébie, 6c qu’on la leur devoit rendre.
GONOESSA, ville de la Grèce, dans le Péloponnèfe.
11 eft reconnu aâuellement que c’eft Go-
noejfa qu’il faut lire dans le cinq cent foixante-
quatorziéme vers du fécond livre de l’Iliade. Pau-
fanias avertit que les livres d’Homère ayant été
difperfés, 6c Pififtrate les ayant raflemblés, on
écrivit, par ignorance, dans le texte, Aovôe<x<recv,
Donoejfa. On a fupprimé, depuis, cette leçon vi-
cieufe. On trouve cette ville fous le nom de Gc~
nujfa. Au temps de Paufanias, elle appartenoit aux
Sicyoniens.
G O N T IA N A , ville de la Mauritanie tingitane,
félon Ptolemée.
GONUS A , GONUSSA, ville de la Perrhébie»
félon Euftathe 8c Etienne le géographe. Le feho-
liafte de Lycophron dit Gonus, qui eft aufli nommée
Gonufa, ville de la Perrhébie. C ’eft la même
que Gonnus.
GONUSSA , ou G onusse , petit boung de l’A -
chaïe, à l’eft de Phelloe. Paufanias dit feulement
que de fon temps elle appartenoit aux Sicyoniens.
G O PH N A , GOPHNITH, ou Guphna , ville
de la Paleftine, 6c chef-lieu d’une des dix topar-
chies de là Judée. Jofeph, de bell. Z. n i , c. 4»
en compte onze, en y comprenant Jérufalera.
Eufèbe, in locis ad vocem ,„met la. ville de Gophna
à quinze milles de Jérufalem, en allant à Sichem.
Pline, Z. v ,c . 14, qui ne compte que dix toparchies
dans la‘ Judée, met Toparchia Gophnitica pour la
fixième. Ptolemée,..Z. f , c. 1 6 , nomme cette ville
Gaphna, 6c la nomme Emmaüs 6c Arckelàis.
GOPHA , ville de l’Ethiopie, fous l’Egypte »
félon Pline, Z. v i , c. 2p.
G O R , ville d’Afrique, de laquelle il eft parlé
dans les ouvrages de faint Auguftin 6c de faint
Cyprien. Le concile de Carthage en fait aufli
mention.
G O R A , ville.-.de l’Ethiopie, fous l’E gypte»
félon Pline, Z. fMî c . 2 p . Il dit qu’elle étoit dans
une île.
G o r a , rivière de l’Afie mineure, félon.Meta-
phrafte, dans la vie de faint Joanice. Ortélius,
thefaur.
■ GOR ALUS »fontaine de l’Arabie heureufe, félon
Pline, Z. v i , c. 28.
G O R AM A , contrée d’Arabie, félon Etienne de
Byfance. -
G O R AM EN I , peuple d’Arabie, habitans du
pays de Gorama, félon Etienne de Byfance. Ils
vivoient fous descentes.
GQ RB EUS , lieu de la Galatie, fur la route
d’Ancyre à Céfarée par Ny fle, à vingt mille pas
de la première, félon Antonin, itinér.
G O R D A , ville de l’Arabie heureufe, à 76 deg,
10 min. de Jong.'8c à 16 deg. de latit. félon Pro-
lemée, Z. v i , c. 7 . . .
G orda , autre ville de l’Arabie heureufe , fetoa