
bijlra, Cadyna & G'arfaura; & fur l’autre, plus au
iud : Archeldis & Garfaura.
Sur le Mêlas étoient : Ara fax a, Ariarathia , Ara-
bifcüs, Tonofa, Mu^ana , & Melitene.
Enfin, fur le Sarus, dans le fud, étoient les villes
de Comana Cappadocica, de Tyana, de Faujlinopolis,
de Podandus, d'Andabalis, de Sajima, Sc de iVa-
flOngUSï
Dans la petite Arménie, en commençant par le
«ord-eft, on trouvoit , Satala , Arabrace, iVi-
copoliSy Dagolarfus ; & dans l’Euphrate, Analibla,
appelée aufli Danaraüs, Zimara , & Melitene.
On voit que M. d’Anville s’eft à-peu-près conformé
aux récits de Strabon & de Pline r mais jé
n’ai indiqué ici que les lieux un peu importans.
Celle de la Cappadoce de Ptolemée (i)%
Selon Ptolemée, qui comprend auflî le Pont dans
fa defcription de la Cappadoce, ce pays étoit terminé
au couchant par la Galatie ; au midi, par
la Cilicie, & par la partie de la Syrie qui eft vers
PAmanus; à l’orient, par la grande Arménie &
l’Euphrate ; au nord, par la partie du Pont-Euxia
qui s’étendoit depuis Amifus (2) en Galatie, juf*
qu’à la branche de V Amanus, qui bornoit le pays
à l’eft. Les lieux nommés par Ptolemée font ;
Themifcyra.
Her cutis, prom.
Polemonium,
Jafonium, prom*
Cyteorum,
Hermonajfa.
Ifcopolis,
Cerafus (3).
Hyjfi, portus.
Pharnacia,
Trape^us.
}P o n t i G a l a t iCi , circa Phanogoriam
Campum.
}PONTI POLEMONIACf.
Î
Po v t i C a p p a d o c i î , juxta
Sydonenu
Opius. XyVrne,
Rhi^us, prom. Apforus.
A thenarum, prom*
Chordule; felon le grec,
Cordyle,
Sebajlopolîjk.
Boenafa. Piala.
SeballopoUs. Pleumaris.
Zebenda. Pida.
Amafia• S émula.
Choloe. Comana Pontica,
Stonia. Kudoxiana (4).
Gazalind. Metadula•
Eudiphus• Zela.
Carvaris. Danae,
Sarbanijfa, Sebaflia,
Ablata. Metorome.
Neocctfarea* Sabalia,
Saunaris. Metalajfüs.
Zephirium« Trapeçufce.
A {a.. Afiba.
Cocatia* Mardara,
Cordyle, Camurefarbum',
Zama. Vadata.
Andraca. Sarvena.
Gadiana• Odogra,
)■ Juxta Ci£l>£
> Po n t i G a l a t iCi . (Duns l*s terres Ji
P o n t i P o l ïm o n ia CI. ( Dans les ferres}.*
>PontiCaffasogi. (Dirts le* terres);
S-Præfectoræ Chamani*
. (1) Comme ce Géographe joint enfemble la Cappadoce
& le Pont, je préviens que pour ce dernier pays, je renverrai
à cet endroit de mon ouvrage.
(2) La Cappadoce, ou plutôt le Pont, s’étendoit plus à
i’oueft, félon d’autres auteurs.
(3) Quoique Ptolçmée faffe ici deux villes de Ccraws
ôe dé Pamaeia, il eft prouvé que ces deux noms furent
donnés fucceffivement à la même ville.
(4) Cette ville ne fe trouve pas dans le texte grec
de mon exemplaire ; elle eft dans la traduction italienne
de 1564.
Phiara
Phiara. Sabalajfis.
Salagena. Ariathira,
■ Gaurena (1 ). Morova,
Phreata. Dio Coefarea,
Archelaïs. Salamboria,
Neanejfus. . Tetrapyrgia.
Muflilia. Sebagena,
Sina. Archana.
Ma^aca.
Soroba.
Cofijlra.
Adopijfus• Corna,
Canna. Casbia.
Iconium.
Paralaïs.
Baratha,
Derbe. Olbajfa.
Laranda» Mufcanda,
- Dagroe. Bai(is.
Tyana, Siala,
En rapprochant ce que l’on vient de lire, d’après 1
Ptolemée, des articles Paphlagonia, Galatia & Pon-
tus , on verra, relativement au temps du géographe
g re c , i° . qu’il comprend le pont dans la Cappadoce
; 2°. qu’il étend la Paphlagonie dans le Pont ;
30. enfin, qu’il étend la grande Cappadoce dans la
Galatie.
Cette province fut diyifée en fuite en dix pré-
feâures : mais au temps de Conftantin-le-Grand, le
P on t, la Galatie & la Pifidie, redevinrent des provinces
particulières. Sous Valens, la Cappadoce fut
partagée en Çappadocia prima & Cappadocia fecunda.
Cette dernière avoit pour capitale Tyana.'
Pjeuples. Caratfère. Quel qu’ait été l’efprit de
cette nation, dans fes çommencemens & tous fes
premiers fouverains, on voit qu’au temps des Romains
ils étoient en fi mauvaife réputation, que
leur nom étoit une injure fynonyme à ignorance
& méchanceté. Bien des gens feront peut-être fur-
pris d’apprendre ici que l’idée de -cette épigramme
d’un grand homme contre un journalifte juftement
célèbre, & qui commence par ces mots : Un beau
jour', au fond d'un vallon,&c. devoit toutfon piquant
à 1111e épigramme grecque^très - ancienne, faite fur
les Cappadociens, & rapportée par Conftantin Porphyrogénète.
KuTTdJ'ojcny ‘tot* e%t£vct kclk» S'cIksv , Cthkd. KM
u v t n
XcLt^m s yev0‘ct(jt.svn M(/.crfoc îofioihov.
Cappadocem aliquando viper a nîala momordit, fed &
im
Mortua ejl gujiato Janguine virulento.
On obferve cependant que la nation changea. Et
(1} Le texce.porte Gaugana, & la traduction italienne
Gaugenà.
Géographie ancienne,
^■ Pr æ f e c t u r æ Sa r g a r a u s e n æ .
Pr æ f e c t u r æ G a r s a u r iæ .
}
PRÆFECTURÆ ClLICIÆ.
]
L y c a o n iæ .
£ A n t io c h ia n æ .
^ Pr æ f e g t u r æ T y a n it id is .
lors du chriftianifme, la Cappadoce a eu la gloire
de produire Grégoire le Thaumaturge, S. Baffle le
Grand, S. Grégoire de Naziance.
Religion. Les Cappadociens fuivoient, à Ce que
l’on croit, la religion des Perfes. Dans la fuite ils
la chargèrent de fuperditions, & même de rits
barbares ; car on prétend que l’on offroit à Comane
des viétimes humaines. Il falloit que la place de
grand-prêtre de cette ville fût bien confidérable &
bien dotée , puifque les Romains l’accordoient
comme une faveur.
Révolutions hiftoriques. Ceux qui fe font occupés
de remonter à l’origine des nations aufli haut que
le permettent les monumens hiftoriques les plus
anciens r penfent que la Cappadoce fut d’abord peuplée
par des Gomérites descendus de Togormali,
le plus jeune des fils de Gomer. Il faut convenir
cependant que ce n’eft qu’une conje&ure que l’on
appuie de quelque rapport entre le nom du patriarche
& celui de quelques peuples voifins de la
Cappadoce.
Selon Gtéfias, cité par Diodore de Sicile, les
Cappadociens furent de bonne heure fournis à.des
puiflances étrangères : mais on n’a pas de détails
fur ces temps reculés. On préfume, plutôt que l’on
ne prouve, qu’au temps de Créfus la Cappadoce
failoit partie dii royaume de Lydie. Après la défaite
de ce prince, Strabon aflure qu’elle fut obligée
de payer aux vainqueurs un tribut annuel de quinze
cens chevaux, de deux mille mulets, & cinquante
mille brebis.
Le plus ancien prince que l’on connoifle en Ca-
padoce fe nommoit Pharnace. Il fut mis en pof-
feflion de ce royaume par Cyrus (2). L’aétivité
(2) Les conquêtes de Cyrus font de l’année 548 avant
l’ère vulgaire. On étoit à la chaffe. Un lion alloit fe pré-
I cipher fur Cyrus, lorfque Pharnace, noble Perfan,pré*
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