lines) et quelciues îles dans l’arcbipel des Larrons.
En i526, Fernand Cortez, alors gouvernenr du
Mexique, avide d’étendre ses conquêtes, expédie
son parent Alvar de Saavedra vers les Moluqnes.
Sur sa route, ce voyageur découvre un groupe
auquel il donne le nom d’//ei des Rois, et, en revenant
de Tidor au Mexique , il a la première connaissance
de la Nowelle-Guinée, île immense et
destinée à rester si long-temps imparfaitement
connue. On ne sait pas trop ce que peuvent être
ses Iles des Barhus, à lo à i 3" de latitude N.
Ilurtado et Grijalva, envoyés sept ans après par
le même Cortez, découvrent une île Saint-Thomas
aussi mal constatée que les précédentes.
Le voyage de Juan Gaétan, en i 54a, oiFrirait
un grand intérêt, puisqu’il vit une foule d’îles
dans la partie septentrionale du Grand-Océan, et
surtout plusieurs de celles qui prirent ensuite le
nom de Carolines, comme les Jardins, Arrezife,
Matelote, Rocca-Partida, etc. Mais toutes ces découvertes
furent si vaguement indiquées qu’elles
restèrent long-temps douteuses. Il en est de même
de la reconnaissance qu’il paraît avoir faite de la
Nouvelle-Guinée, et dont les détails demeurèrent
ignorés du reste de l’Europe par une consé-
(piencc de l’esprit mystérieux du cabinet espagnol.
Plus fécond en découvertes que tons les précé-
dens, le voyage de Mindana parti du Pérou en
1567, pr ocurc a la géographie la connaissance de
la petite de Jésus et de ces fameuses îles de Salomon
qu’il explora avec tant de soin , et dont la position
lut néanmoins si long-temps incertaine.
D i x ans plus tard l’intrépide Drake est le premier
Anglais qui renouvelle l’entreprise de Magellan;
et, comme lui, ce capitaine ne rencontre que
quelques îles qu’il signale si vaguement que , par
la suite, on n’a pu retrouver leur vraie position.
En i 58y, Thomas Candisb passe desjcôtes de la
Californie aux îles Mariannes sans rien voir.
Alvar de Mindana , ardent à poursuivre ses projets
de colonisation, repart de Pay ta en i 5g5 ; il
ne retrouve point ses îles de Salomon, mais découvre
l’archipel des Marquises, les îles Saint-
Bernard (qu’on croit être les îles du Danger, de
Byron), l’ile Solitaria qui est à revoir, et enfin
la belle et grande île de Santa-Cruz; il tente vainement
de fonder une colonie dans cette île où
l’on perd la trace de son histoire.
^ De Cordes et Van-Noort, en i6oo, traversent
l’Ocean-Paciiique sans faire de découvertes, c;ir