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tratioH. En outre, quand il y aurait recours, le résultat
n’en serait pas si considérable. La dernière administration
trouva des villes en bon état, des ponts
presque tous achevés, et des routes toutes faites ct
aussi unies que des boulingrins. Mais toutes ces choses
sont aujourd’hui en ruines. Tous les édifices publics
sont en décadence. Les routes sont ruinées, étant couvertes
de poussière en été, et de boue en hiver. C’est
à tel point que tous les prisonniers de .Sydney ne seraient
pas même suffisans pour réparer les nombreux
ouvrages que créa l’immortel Macquarie. »
On a avancé, dans l’article qui précède, que les dépenses
causées à l’Angleterre par l’établissement et
l’entretien des convicts dans la Nouvelle-Galles du Sud,
avaient été moindres que celles qu’aurait exigées leur
entretien dans les maisons de force ou de correction
du royaume. Cette assertion va être complètement
prouvée par l’extrait suivant d’une lettre adressée par
M. Eagar à M. Peel, secrétaire d’État, et que Wenth-
worth a insérée textuellement dans la seconde édition
de son ouvrage sur la Nouvelle-Galles du Sud [tome II,
page 158).
« Sous le rapport de l’économie ou de la dépense
du système, on peut l’apprécier d’une manière exacte
en la comparant avec celles qu’ont nécessitées les autres
systèmes d’inflictions pénales adoptés en Angleterre
, savoir : les pontons, ou galères, et les maisons
de correction. Par les rapports des comités du parlement
sur la déportation en 1812, par fctat des prisons
en 1819 , et les écrits représentés au parlement
en 1819, 1821 et 1823, nous avons la dépense entière
de la Nouvelle-Galles du Sud, et le nombre de ceux
qui y ont été transportés. Par le vingt-huitième rapport
des finances, par le second rapport de la justice
de la métropole, et par les divers rapports du surintendant
des galères, enfin dans les rapports an parlement,
par le comité de la maison de correction de Mill-
bank pour 1819 et 1823, nous avons la dépense de
cet établissement, et le nombre de ceux qui y sont
renfermés. Maintenant, pour nous assurer si la Nouvelle
Galles du Sud a été plus ou moins dispendieuse,
nous devons apprécier la dépense annuelle de chaque
prisonnier dans la colonie et dans le royaume, et comparer
l’une avec l’antre, ou bien estimer ce que le nombre
des personnes transportées à la Nouvelle-Galles
du Sud aurait coûté, si on les avait conservées dans les
pontons ou les maisons de correction au même prix
que ceux qui s’y trouvent actuellement. La dépense
annuelle par tête a été, dans la Nouvelle-Galles du
sud, de 1787 à 1797, 28 liv. st. 3 s. 5 d.-, de 1797
à 1810, 18 liv. U s . 4 d.; et de 1810 à 1821 , 25 liv.
5 s. 7 d. ‘b, y compris la subsistance, f habillement,
la surveillance, le gouvernement civil, les dépenses
navales et militaires de la colonie aussi bieii que le
transport des convicts. La dépense annuelle par tetc
sur les pontons a été, de 1787 à 1797, 23 liv. st. 19 s.
Od.; de 1797 à 1810, 27 liv. 1 s. 8 d. ; et de 1810
à 1821, 33 liv. 12 s. 0 d. La dépense de la maison de