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consultes de la colonie, pour les choisir pour leurs
conseils et remettre leur cause entre leurs mains. La
cause fut présentée à chaque session devant la Cour
par leurs conseils, et chaque fois elle fut rejetée par
les objections qu’éleva le conseil opposé, et non pas,
vous me permettrez de le répéter, par le désir de la
part des émancipistes de sacrifier leurs droits civils à
l’amour d’une honteuse paresse. En outre, il n’y a
pas long-temps qu’ils consultèrent encore leurs conseils
sur l’utilité de poursuivre leur affaire par-devant
la Cour suprême ; leur opinion fut que cela devenait
entièrement inutile, vu que toute espèce de raison
vraie ou supposée, qui eût pu jusqu’à présent les priver
de leurs droits, se trouvait tout-à-fait anéantie
par le nouveau bill présenté par M. Peel dans le parlement.
Tels sont. Monsieur, les faits que je vous
défie de nier.
» Quant à la raison qui a empêché les noms de
MM. Terry, D. Cooper ct R. Cooper, que vous vous
plaisez à faire résonner si souvent, d’être portés sur
les listes des jurés, je ne saurais en rendre compte.
L’acte du parlement que je viens de rapporter n’est
peut-être pas encore parvenu aux autorités judiciaires.
Alors le gouvernement local peut bien vouloir ne pas
s’exposer au risque d’encourir la responsabilité de
rétablir les émancipistes dans leurs droits civils, sans
avoir auparavant obtenu l’approbation du gouvernement
du royaume, ou la décision définitive de la
Cour.
» Quelle que soit la cause de leur exclusion acrh!
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tuelle, monsieur Monitor, les émancipistes se contenteront
parfaitement de l’opinion de leurs conseils,et se
laisseront guider par leurs avis. Ils conserveront leur
amour de la paix. Ils ne se livreront point à une honteuse
paresse, quand une paisible activité pourra être
utile à leurs intérêts, et ils seront toujours prêts à
faire usage de leur argent quand il pourra en résulter
quelque chose d’utile au bien public.
» Je terminerai, monsieur Monitor, en vous rappelant
que souvent les bonnes intentions d’un ami indiscret
font plus de tort à la cause qu’il veut servir que
toutes les intrigues d’un ennemi déclaré.
» CmSPISANACIFRA. »
Le même journal, cherchant à rassurer les colons
d’origine libre sur l’influence que les émancipistes
pourraient obtenir dans l’assemblée représentative,
fait le raisonnement suivant ;
« Une assemblée représentative détruirait les moindres
prétentions des émancipistes, quand bien même
ils en auraient ; ce qui n’est pas. Q uand Edward Eagar,
cet homme d’esprit, était à la tête de ce corps, il fit
en sorte de leur communiquer une partie de son jugement
vif et pénétrant. Mais cinq années d’absence ont
fait languir les plantes qu’il cultivait, car elles étalent
exotiques. Les pounds, les schellings et les pences,
vrais produits du sol émancipiste, ont relevé leur tete
avec une nouvelle vigueur ; et toute cette végétation ar- 'h f ' i : l i l
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