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vieux passage du Basalte au Verre volcanique appelé Galli-
uace.
La série des roches qui p ro v ien n en t de l’Ascension,
donne une idée très-détaillée de la constitution de cette
île qui est p resque en tiè rem en t volcanique. Cette série
offre deux c en t cinquante échantillons a p p a rten an t à cinq
u an te espèces ou variétés prin cip ale s, p a rmi lesquelles
une seule est é tra n g è re au domaine du l’eu. Celte dern iè re
est un Calcaire globulaire peu ancien, formé p a r l’agglomération
de débris de Madrépores cl de Coraux pa rfa ite m
en t arro n d is cl ren fe rm an t des fragmcns de coquilles
(Huîtres, Murex, e tc .) roulées, qui o n t en p a rtie conservé
leu r couleur o rig in a ire; on s’en se rt comme p ie rre de
taille ; elle constitue le sol des rivages su r plusieurs jjoiiits.
Elle n ’a d ’analogues q u ’à des distances immenses , c ’est-
à-dire à la Guadeloupe et dans TOccanic. Les autres roches
offrent une g ra n d e p a rtie des matières volcaniques, tan t
pyroxéniques que fcldsprtthiqufes , q u ’on re n co n tre habituellement
réunies su r beaucoup d ’au tres p o ints de la te rre ;
nous citerons, en o u tre de l’Obsidienne v e rte chatoyante,
de la G a llin a c e , du Silex en rognoiis dans les Tufas, e t du
Gypse g re n u d o n t il n ’a pas été possible de d é te rm in e r le
gisscment.
Les iles de Sainte-Hélène et de B o u rb o n , d o n t la n a tu re
volcanique a été constatée depuis lo u g -tcm p s , o n t, ainsi
que le cap de Bon n e -Esp éran ce , fourni plusieurs échantillons
qui a id e ro n t à compléter les no tio n s p récédemment
acquises su r ces contrées. Pa rm i les é chantillons de Sainte-
Hélène il faut d istin g u e r une Hélice fossile qui p ro v
ien t des amas coquilliers marins , si rema rq u ab le s, qui
on t été observés p a r M. S e a le , n a turaliste du p a y s , su r la
m ontagne de Flagslaff-Hill, à six cent quatre-vingt-douze
mètres au-dessus du niveau de l ’Océan, e t q u ’on re tro u v e
su r le p en ch an t de la même mon tag n e , à des h au teu rs de
quatre c en t onze, c in q c en tv in g t-tro is et cinq c en t soixante-
dix-neuf mètres.
Plusieurs échantillons de Mimosite p ris à l ’Ilc-aux-
Ca illes, laquelle est située p rè s de Tile Sainte-Marie de
Madagascar, an n o n cen t, su r ce p o in t d o n t la n a tu re était
in co n n u e , l’existence d ’un vieux te rra in volcaniqtie d é mantelé.
Cen t quatre-vingt-dix échantillons a p p a rten a n t à dix-
h u it espèces, on t été recueillis p e n d an t les q u a tre re lâ ches
qui o n t été effectuées su r une é tendue de côte d ’env
iron sept cents lieues dans la p a rtie méridionale de la
Nouvelle-Hollande, savoir : au p o r t d u Roi-Georges, au
p o rt W e s te rn , à la baie Jervis et à P o r t- J a c k s o n . Les
environs du p o r t du Roi-Georges o n t offert du G ran ité
ordinaire avec des filons de P egm atite , du Pélrosilex talci-
fère, de la Dolérite, de la Houille commune mêlée d ’Anthra-
cite fibreuse, du Pisasphalte, des G rès q uartzeux mélangés
d ’Hydrate de fer, de TOcre ro u g e , matière d o n t les n a tu rels
du pays fo n t u n g ran d usage p o u r se p e in d re le corps,
enfin plusieurs belles variétés de ce Calcaire m ad réporique
qui joue un si g ra n d rô le dans to u te T Océanie, et d o n t la
formation rem o n te , suivant n o u s , aux de rn ie rs temps de
lap é rio d e tertiaire. L e s e n v iro n sd u p o rtW e s te rn o n tfo u rn i
des Minerais de fer h y d ra té stratiformes o u disséminés en
ro g n o n s dans des Argiles, des Laves basaltiques e t des
Wackes à différens états de consistance.
A la baie Je rv is on a pris de beaux Grès quartzeux
mêlés de Kaolin ou Métaxytes, au milieu desquels o n distingue
des empreintes de Spirifère analogues à celles de
terra in s d ’Europe qui ap p artien n en t à la période Phylla