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système pénal le moins dispendieux de tous. Jusqu’à
ce moment, il a produit une économie directe et positive
de plus de 2 ,000,000 liv. st. en le comparant au
mode le plus économique, celui des pontons, et de plus
de i 1 ,000,0 0 0 , comparé à celui des maisons de pénitence.
A l’avenir l’économie sera de plus en plus considérable.
Car en prenant la moyenne dans les trois
années 1819, 1820 et 1821, la dépense annuelle par
tète dans la Nouvelle-Galles du Sud a été de 20 liv. st.
13 s. 7 d.; dans les pontons, de 30 liv. 6 s. 7 d., et
dans la maison de Millbank, de 56 liv. 15 s. 0 d. En
outre cette dépense annuelle de 20 liv. st. 13 s. 7 d. par
tête, pour la Nouvelle-Galles du Sud, ne renferme pas
seulement la subsistance et la surveillance des convicts
dans la colonie, mais encore la dépense entière du
transport, aussi bien que celle du gouvernement de
la colonie et des forces navales et militaires ; en un
mot, la dépense entière de tout genre que peut occa-
sioner la Nouvelle-Galles du Sud au royaume, soit
comme établissement pénal, soit comme colonie. La
subsistance et la surveillance des convicts prises à part
durant les douze dernières années, n’ont pas monté à
plus de 12 liv. st. 13 s. 6 d. chaque année par tête, et
durant les trois dernières années 1819, 1820 et 1821,
à plus de 11 liv. 6 s. 0 d. Sur les pontons et dans les
maisons de correction, toute la dépense au contraire
roulait uniquement sur la surveillance, l’entretien et
le logement des prisonniers. »
■ Voyons actuellement de quelle manière s’énonce
un autre journal, l’Aastialian, toucbant les mêmes
matières, savoir ; le jugement par jury et la représentation
nationale. (jV° 143, 1 1 novembre
1826.)
« Nous toucbons à l’année 1827, dans le cours de
laquelle l’acte du parlement pour la Nouvelle-Galles
du Sud doit expirer. Cependant il n’y a encore eu aucune
manifestation publique du désir qui l ègne universellement
par toute la colonie, pour réclamer de la
législation anglaise une extension de ses institutions
en faveur de cette partie des domaines du royaume.
Quand l’acte qui régla la charte actuelle de la colonie
passa dans le parlement impérial, on entendit généralement
que si elle continuait à faire, durant les cinq
années où cet acte serait en vigueur, des progrès semblables
à ceux qu’elle avait faits dans le petit nombre
d’années précédentes , les ministres seraient très-disposés
à se montrer libéraux à son égard. Non-seulement
ils devaient lui donner le pouvoir de dresser ses
lois conformément à l’espiit de la constitution anglaise,
mais ils devaient encore lui permettre de les faire exécuter
par les mêmes moyens et suivant les mêmes formes
que la mère-patrie. L’opposition d’un petit nombre
d’individus réussit à reculer de cinq ans l’exercice
des droits qui sont inbérens aux sujets de la Grande-
Bretagne. Cette opposition, du reste, après avoir déchu,
s’est enfin évanouie. Il n’y aura ni parti, ni faction
, ni même d’individu disposé à entraver les efforts
des colonistes, qui n’auront à présenter que leurs pro