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garçons au you-lang, la tête basse et les mains
jointes. Dès qu’ils furent assis dans cette attitude, les
cérémonies commencèrent; les principaux acteurs,
au nombre de vingt environ, étaient tous de la tribu
de Kemmiraï.
Ces diverses scènes furent nombreuses et variées ;
mais toutes se rapportaient directement aux jeunes
gens, et avaient quelque trait au principal acte de
la journée qui devait terminer cette représentation.
Les gravures ci-jointes en donneront une idée assez
exacte.
N. 1. Les jeunes gens, au nombre de quinze, étaient
assis au baut du you-lang, tandis que ceux qui devaient
faire l’opération défdaient plusieurs fois la parade
autour de ce terrain, en courant à quatre pattes,
et imitant l’allure de leurs cbiens. Leur costume était
conforme à ce but, l’épée de bois passée par derrière la
ceinture qu’ils portent autour du corps, ne figurant
pas mal la queue de cet animal, tandis qu’ils mar-
cbaient à quatre pattes. Chaque fois qu’ils passaient
devant l’endroit où étaient assis les pauvres enfans
qui avaient une assez piteuse mine, ils faisaient sauter
sur ceux-ci le sable et la poussière avec les pieds et les
mains. Durant ce temps, les garçons restaient immobiles
et silencieux, sans bouger de la position qu’ils
avaient prise, et sans paraître faire aucune attention
aux ridicules gestes des kerredais et de leurs compagnons.
On comprit que, par cette cérémonie, on leur donnait
le pouvoir sur le chien, et qn’on les douait de
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