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On songeait aussi à ouvrir une nouvelle route entre
Bathurst et Sydney, plus commode que la première.
(1 On a grand espoir, dit (’Aiistralian[2ß avril 1826),
que le passage à Bathurst, par les montagnes , pourra
être beaucoup facilité. Une nouvelle route est projetée,
et une reconnaissance va être exécutée pour
décider si le nouveau plan sera praticable. Le capitaine
Dumaresq, à qui on en doit la première idée, est d’opinion
qu’il pourra s’exécuter facilement. La roule
qu’il a marquée est très-voisine de l’ancienne, mais
évitera le Mont-York et le Mont-Blaxland. Outre ces
avantages pour les voyageurs qui échapperont ainsi
aux ennuis et aux fatigues de ces montées et de ces
descentes, nous devons mentionner que les troupeaux
de bétail amenés de Bathurst pourront paître tout à
leur aise, durant la nuit, sur les bords de la nouvelle
route.
» On se plaignait beaucoup du manque d’ouvriers.
11 était prouvé que l’ingénieur civil eût trouvé, sur les
routes et autres travaux publics, de l’emploi facilement
pour 3,000 prisonniers, s’il y en avait eu de disponibles.
Les cultivateurs eussent aussi employé immédiatement
cinq à six cents artisans, particulièrement
tailleurs, cordonniers , charpentiers, forgerons,
charrons, etc., etc.» [Australian, 31 mai
1826.)
A l’occasion du bal donné par le gouverneur, le
jour de la fête du l'oi d’Angleterre, l’Australian fait
les remarques suivantes, qui donneront une idée du
Y.
degré de splendeur auquel est déjà arrivée celle intéressante
colonie. (iV“ 86, 26 avril 1826.)
« Peu de personnes imagineraient que dans une
communauté qui n’a dù son origine qu’aux circonstances
les plus défavorables , et qui ne date son existence
que d’hier (car aux yeux des plus vieux habitans
, il semble que ce ne soit que d’hier seulement
qu’ils ont pour la première fois abordé dans un désert
et au milieu des rocbers d’une terre inconnue), peu
s’imagineraient qu’on pùt parvenir en ce pays, même
cbez le gouverneur, à déployer autant de goùl et d’élégance,
à présenter une cérémonie capable de rivaliser
avec celles de la même nature qui ont lieu dans la mé-
lroi)ole. Les membres de l’administration actuelle du
pays ignoraient, et les ])ersonnes de l’Angleterre, qui
ont acquis le plus de données sur la colonie, ignorent
encore qu’une pareille réunion de personnes de mérite
et de considération pùt avoir lieu au palais du gouverneur
le jour de la naissance dn Roi. N ous employons les
termes de mérite et de considération, comme les plus
convenables pour désigner la condition exacte de ceux
qui forment la haute société de la Nouvelle-Galles du
Sud, et de ceux qui composaient en grande ])artie le
cercle appelé à célébrer la féte du Roi. Les étrangers
acquerront une notion plus exacte de l’état de la colonie
et de la nature de sa société, si on leur dit que
la majeure partie de ceux qui se trouvaient invités à
cette soirée eussent en Angleterre figuré honorablement
parmi la petite noblesse, pour ce qui regarde le