anglaise a reçus l'ont e sp é re r que M. d ’Urville y tro u v era
to u t ce qui est nécessaire p o u r p ro c u re r des rafraîchisse-
mcns à so n équipage. Les recherches relatives aux sciences
naturelles ne p o u rro n t manquer d ’ê tre d ’u n très-g ran d
in té rê t. On p o u rra également se liv re r, dans le p o rt
D a lrym p le , à tous les genres d ’observations p ro p re s à
d é te rm in e r la position de ce lie u , la déclinaison et l ’inclinaison
de l ’aiguille a im an té e, e t faire les autres genres
d ’observations d o n t les savans de l’Académie des sciences
d é siren t o b ten ir les résultats , dans l ’in ten tio n d ’a ccroître
e t de p e rfe c tio n n e r les différentes b ranches des connaissances
humaines.
On n ’a pas cru nécessaire de re com mander à M. d ’Urville
de p re n d re connaissance de quelques-mrs des lieux
qui doivent se tro u v e r à p eu de distance de la ro u te
q u ’il devra p a rc o u rir après avoir doublé le cap de Bonue-
E sp é ran c e , p o u r se re n d re au d é tro it de Bass. Cepend
a n t, comme il passera à peu de distance de quelques
lieux d o n t la p osition a été d é terminée p e n d an t le voyage
du contre-amiral d ’E n tre ca ste au x , il n e serait pas in u tile
q u ’il v în t en vue de quelques-uns des mêmes lieux
p o u r en d é te rm in e r la lo n g itu d e avec ses m o n tre s. De
pareilles vérifications, q u ’il au ra plusieurs fois occasion
de faire p e n d an t son v o y a g e , d o n n e ro n t les moyens de
lie r e n tre elles ses découvertes avec celles de plus anciens
v o y a g eu rs, et d ’au gm en ter, s’il est possible, la précision
des positions ta n t en latitude qu ’en lo n g itu d e observées
p e n d an t plusieurs voyages. La position des îles Sa in l-
P a u l e t Amsterdam , e t p rincipalement celle d ’un des
p o in ts les plus remarquables de la te rre de N u itz , ser
a ie n t trè s -p ro p re s à rem p lir cet objet. M. d ’Urville fe ra
en so rte de q u itte r le p o rt Dalrymple vers le 25 a o û t.
pour a rriv e r à Port-Ja ck so n à peu p rè s le 1" septembre.
La relâche de Port-Ja ck so n sera de plus d ’un mois;
toutes les o p é r a tio n s , ta n t p o u r ravitailler le bâ tim en t
que p o u r faire des observations astronomiques et d ’autres
observations de tous genres , relatives à la v e rtu magnétique
et à l ’histoire n a tu re lle , d ev ro n t ê tre combinées de
manière que l ’on puisse p a rtir de P ort-Ja ck so n le 5 octobre.
La p remière te rre d o n t on devra p re n d re connaissance
après avoir q u itté la Nouvelle-Hollande, est celle de la
Nouvelle-Zélande, d o n t il serait utile que quelques p o r tions
de la côte nord-est fussent reconnues avec soin. Il
semble que la ro u te la plus avantageuse à faire p o u r ven ir
ch ercher cette c ô te , serait de passer p a r le d é tro it de
C o o k , en allant de l’ouest à l ’est ; et ensuite de rem o n te r
vers le n o rd , en se ten a n t à peu de distance de te rre .
M. d ’Urville p o u rra ju g e r, d ’après les relations des dif-
férens voyages q u ’il a e n tre les mains , d ’après les cartes
publiées d e rn iè rem en t p a r l’amiral Kru sen ste rn et les
dernières reconnaissances faites p a r M. D u p e rrey , quelles
so n t les parties les moins connues de cette c ô te , et pa r
conséquent celles qui m é riten t de fixer le plus p a rticu lièrement
son atten tio n . Quel que soit le p a rti q u ’il ju g e
à pro p o s de p re n d re à cet é g a rd , il lui est recommandé
de n e pas re s te r su r cette côte plus ta rd que le l i ‘ décemb
re , afin de pouvoir a rriv e r à Tonga-Tabou à p eu p rè s le
20 d u même mois. Il fera dans ce d e rn ie r lieu une r e lâche
de dix à onze jou rs.
Le bâv re de Tonga-Tabou est u n des p o ints déterminés
p en d an t le voyage du contre-amiral d ’Entrecasteaux. Il
l’avait été p récédem m ent p a r le capitaine Cook. Il y a
lieu de penser que la lo ngitude de P a n g a ïm o d o u , d é te rminée
pen d an t le voyage d u co n tre -am iral fran ç a is, ne
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, vi II